Quand en 1931, le Modern Mecanics, nous parle du Nautilus de
Sir George Hubert Wilkins.
Sir George Hubert Wilkins.
I Introduction.
On sait en effet que le grand explorateur Sir Hubert Wilkins (1888-1958) a tenté en 1931, d' atteindre le pôle Nord à bord de l'ancien sous-marin américain USS O-12 (SS-73) que l'on nomma alors le Nautilus. C'était le premier sous-marin à voyager sous la glace de la banquise arctique. Pendant les années 30, il a voyagé quatre fois en Antarctique comme commandant en second au cours des expéditions aériennes antarctiques de Lincoln Ellsworth.Juste avant pendant la période 1928-1930, Wilkins était en Antarctique grâce à l'aide financière de William Randolph Hearst. Wilkins et son pilote Ben Eielson avaient fait leur premier vol historique d'avion au-dessus de l'Antarctique en 1928. Pendant une coupure en 1929, Wilkins était un passager à bord du Graf Zeppelin pendant son voyage autour du monde. Wilkins a rendu compte des aspects techniques du vol des zeppelin. Le 30 août 1929, après exécution du vol de zeppelin, Wilkins s'est marié avec Suzanne Bennett, une actrice australienne. Ils s'étaient rencontrés à New York pendant une réception honorant Wilkins et Eielson, après leur vol au-dessus de la mer arctique.
Tout cela, nous explique que cet explorateur Wilikins était parfaitement au courant de certains mystères polaires dont on va discuter ici.
Il y a quelque temps en effet, un aimable internaute dont nous avons hélas perdu la trace, nous a envoyé l'url du site suivant :
On y découvre alors, que la revue technique Modern Mecanics, a publié en 1931, un article concernant le voyage du Nautilus de Sir George Hubert Wilkins.
Voici donc la revue en question, de l'époque :
Cet article comme nous le dit la couverture, nous interpelle déjà, et peut se traduire par :
Une plongée sous la glace pour résoudre les mystères polaires
II Genèse de l'affaire.
Voyez donc pour commencer, les deux premières pages d'origine de l'article :
Traduisons alors modestement, le reste de l'article :(Les couleurs sont de nous, bien sûr)
Par LEE HOLT
Le voyage étonnant de Sir Hubert Wilkins sous le pôle Nord dans le sous-marin Nautilus, actuellement en cours, peut nous apporter des preuves qui pourront résoudre les vieux mystères polaires. Y a-t-il des îles non encore découvertes à proximité du pôle ? l'expédition pourra-t-elle découvrir un trou sans fond dans l'axe de la terre ? ( Note du Webmaster: D'où viennent donc ces étranges légendes ? ARTivision s'évertue depuis 13 ans à les mettre en exergue et près de 40 articles s'y attachent déjà). Certaines des énigmes qui pourraient être résolues, sont décrites ci-dessous :
De quelle profondeur est la mer polaire ? Quel est l'effet des glaces de l'Arctique sur le climat de la planète ? Les météorologues pourraient-ils, à partir d'une étude des conditions qui règnent au pôle Nord, établir la prévision des sécheresses des mois en avance, et celle des ouragans qui visiteront le reste du monde ? Y a-t-il un fond de vérité dans les croyances de certains scientifiques qui affirment que le bassin de l'Arctique représente un grand trou dans la Terre laissé par la lune qui la blessa, quand elle l'a quittée, il y a des siècles ? (Note du Webmaster : l'auteur fait là, allusion à l'hypothèse (celle-ci n'a pas la faveur d'ARTivision) émise par certains scientifiques actuels, que la Lune provient de la Terre, à la suite d'une collision avec un autre corps céleste :
Mais il y a d'autres hypothèses que vous trouverez à notre article : myslune.html ).
Est-ce qu'un sous-marin qui transite par les eaux arctiques pourrait apparaître plaqué-or, en raison de la teneur en or relativement imposante, supposée exister dans les mers du nord ? Ce sont quelques-unes des énigmes scientifiques qui seront résolues par Sir Hubert Wilkins et l'équipage de l'étonnant sous-marin Nautilus, qui est maintenant en voyage vers l'Arctique. Ce surprennant projet qui consiste en une plongée sous la glace du pôle Nord pourra-t-il régler une fois pour toutes les questions qui ont intrigué les scientifiques pendant des années ? Si on prend en compte, les garanties mécaniques installées sur le Nautilus et décrites dans le numéro du mois dernier de " Modern Mecanics and Inventions " que le sous-marin peut exécuter en toute sécurité à travers les périls innombrables qu'il rencontrera sur son chemin audacieux sur le sommet du monde, alors cette expédition, que beaucoup d'hommes ont qualifié de téméraire et vouée à une destruction certaine , aura elle-même sa justification de manière adéquate aux yeux de la science.
Il peut sembler à première vue que les mystères enfermés dans la glace de l'Arctique peuvent avoir peu d'intérêt pratique pour un monde plus chaud, qui occupe des milliers de miles de terres hors du pôle Nord. Mais si, grâce à la création de stations météorologiques à différents points dans l'Arctique, les météorologues pourraient être en mesure de recueillir de l'information qui leur permettra de dire aux producteurs de maïs de l'Iowa, qu'ils auront un été chaud et sec dans deux ans, ou à informer les producteurs d'oranges de la Californie que la saison de 1935 sera humide et froide, alors la valeur de l'information recueillie au sommet du monde se sera avérée presque inestimable. C'est l'un des buts de l'expédition de Wilkins. Elle espère trouver des endroits où les stations météorologiques permanentes peuvent être établies.
Il a été calculé que 18 000 miles cubes de glace partent des régions arctiques et dérivent en direction de l'océan Atlantique, chaque année. Quand on sait que toutes les personnes dans le monde peuvent s'entasser dans un espace d'un mile cube, comme cela est illustré d'ailleurs dans cet article, vous commencez à réaliser l'énorme volume de glace qui affecte le climat dans le monde ( Note du Webmaster: Reste à savoir précisément d'où viennent ces imposants miles cubes de glace ? Ils sont nommés aussi des icebergs ). Il y a encore plus de glace dans l'Antarctique,( Note du Webmaster: De même là, certains icebergs peuvent atteindre des km de long, et leur origine est tout aussi obscure et chose non évoquée ici, les icebergs en question, tant au nord qu'au sud, sont faits d'eau douce, phénomène très peu expliqué jusqu'à présent.) si bien que le niveau des mers dans le monde entier serait portée de 30 pieds (9,14m), si elle venait à fondre en un jour. Le mouvement et la distribution des glaces polaires ne sont pas uniformes d'une année à l'autre. Les stations météorologiques pourraient rendre compte de cette distribution et ainsi fourniraient des renseignements qui, en relation avec les connaissances déjà, à portée de main, des régions tempérées, cela rendrait la prévision à longue distance possible.
Il peut y avoir des îles de la mer arctique sur lesquels des stations permanentes pourraient être établies. S'il y en a, le Nautilus saura les trouver. Il y a des milliers de miles d'étendues désertiques polaires qui n'ont jamais été explorées. Qui peut prédire quelles terres mystérieuses peuvent être découvertes par l'expédition ? ( Note du Webmaster : Wilkins savait qu'il existait là, des terres inconnues à découvrir, car dès 1928, il aurait fait une importante découverte le 12 Décembre dans l'Antarctique : voir notre article : affaireWilkins.html et il ne s'agit pas ici, de petites îles à découvrir, mais bien d'un vrai continent inconnu, et c'est le moins qu'on puisse dire ). Ce voyage est encore plus étonnant que l'exploration de Christophe Colomb à son époque. Toutes les cartes existantes devront être refaites, quand Wilkins reviendra.
Personne n'a la moindre idée de la forme du fond du bassin arctique. Il y a même une théorie qui a gagné une certaine crédibilité qu'il peut y avoir un trou conduisant au centre de la Terre, et s'étendant à des profondeurs insondables. Ce n'est pas probable, mais possible ( Note du Webmaster : Quelle prudence dans le langage et on aimerait bien savoir où ce Monsieur Lew Holt, a tiré cette information surprenante ? ). Le fait que les instruments de sondage utilisés au pôle par Peary n'ont pas pu, assez profondément explorer le fond du bassin polaire, a donné des encouragements aux adeptes de cette théorie. Nul ne peut certainement dire, maintenant, quels sont les faits avérés, mais lors du retour Nautilus, il ramènera avec lui une carte précise des fonds marins. Des sondages seront effectués par la méthode électrique familièrement connu sous le nom " sonomètre " , dans laquelle une onde sonore est envoyée à partir du sous-marin, vers le fond de la mer, et son retour d'écho est enregistré. De l'intervalle de temps passé, il est facile de calculer la distance parcourue.
Des forages à travers la glace, fait à partir du sous-marin (qui peut percer 100 pieds de glace: 30,48m) permettront à de l'air frais d' être ramené à bord du navire, et ainsi les observateurs du sous-marin pourront émerger de dessous la glace pour étudier les conditions polaires, même s'il n'y a pas d'espace d'eau libre disponible, pour que le navire puisse apparaître à la surface.
Un ballon photographique gonflé à l'hélium sera utilisé pour envoyer un appareil prendre des photos aériennes. Dans le cas où il paraît souhaitable de connaître la nature du pays, avant de s' y aventurer avec le sous-marin, des appareils fixés à des ballons, peuvent être envoyés au travers du blockhaus du navire et des instannés aériens seront pris. Cela fera apparaître le pays des miles autour. Un cliché d'une boussole à bord du ballon sera fait sur la même plaque photographique, de sorte que le problème de la direction sera résolu. En effet, le ballon aérien va produire une carte faite à la commande en cas d'urgence.
Des appareils photographiques étanches à l'eau font également partie de l'équipement du Nautilus. Avec cela, des photos peuvent être prises sous la glace de la mer polaire.
Les expériences de radio sur ondes courtes seront menées au pôle. On ne sait pas si le sous-marin peut les diffuser en plongée, mais elles seront réalisées à la surface assez souvent afin que les opérateurs aux Etats-Unis avec des récepteurs d'ondes courtes puissent capter les signaux en provenance du pôle Nord.
Quel genre de vie existe dans l'Arctique? Les Morses et les ours polaires sont ceux qui apparaîssent au commun des mortels. Mais il y a incontestablement une grande variété de vie marine, animale et végétale, existant sous forme minuscule dans les eaux polaires. Un mécanisme unique a été élaboré, par lequel le Nautilus peut prélever de tels échantillons de la vie et les conserver pour référence.
Un tapis discoïdal de mousse, qui se déroule à la manière d'un rouleau de film, filtre sans cesse les échantillons d'eau de l'Arctique. La vie marine qui s'accumule sur la mousse, sera conservée quand le tapis aura été récupéré. Plus tard, quand le sous-marin retournera à la civilisation, il suffira de dérouler la mousse précieuse et de faire une étude exhaustive de la vie marine qui y adhére. Personne ne peut prédire quelles formes étranges de la vie seront découvertes.
Même le fond de la mer donnera ses secrets. Des tubes creux seront utilisés par le sous-marin, pour collecter des dépôts de vase, qui donneront un aperçu aux géologues de la structure physique de l'hémisphère nord. Ces éléments ainsi recueillis peuvent servir à réfuter ou à corroborer les théories actuelles sur l'origine du monde. Peut-être, il y a des siècles, qu'il y avait des terres au pôle, où maintenant s'étend uniquement de l'eau. Peut-être que la température a été plus chaude, et le terrain occupé par une race disparue depuis longtemps. Si c'est le cas, les tubes de prélèvement de collecte du Nautilus, vont probablement fournir les preuves. ( Note du Webmaster : C'est exactement ce que prétendent des scientifiques actuels au paragraphe : XXVIII Quand l'Arctique avait des palmiers (Paragraphe en date du 27/10/09) de notre article Byrd.html. Quelle lucidité n'est-ce pas pour ce monsieur LEE HOLT ? ). Le magnétisme, cette force étrange qui agit sur les boussoles, sera également étudié. Probablement le Nautilus flottera directement sur le pôle magnétique. Si, il le fait, les aiguilles de sa boussole plongeront probablement verticalement au lieu de se tourner vers le nord. ( Note du Webmaster : Bizarre, C'est exactement ce que nous dit Olaf Jansen dans notre article SmokyGod.html ).
Qu'en est-il des courants dans l'océan Arctique? Il est à peu près connu qu'il existe un courant de la mer de Béring vers le Spitzberg, mais il y a très peu de connaissances réelles sur le sujet. ( Note du Webmaster: Il en est de même autour de l'Antarctique : voir notre paragraphe en date du 03/05/10 : XXIX Quand un puissant courant marin rode près de L'Antarctique autour de îles Kerguelen. à notre article : Byrd.html ) De nombreux problèmes d'importance économique, pourront etre rapidement résolus, lorsque les scientifiques en sauront davantage sur les courants de l'Arctique. Par exemple, il est possible que la grande baie d'Hudson du Canada, peut être ouverte en le connectant avec l'Angleterre par le biais d'une route commerciale sous-marine. La baie d'Hudson est un débouché maritime naturel pour le grand pays de blé de l'Ouest canadien. Si le Nautilus démontre sa capacité à parer et esquiver les icebergs dans la région du Groenland, le sous-marin pourra entrer en action en tant que transporteur de fret de blé. Car, comme un coup d'œil à la carte reproduite ailleurs dans cet article le montre, un parcours sous-marin entre le nord de la baie d'Hudson et de Liverpool, un marché mondial du blé, est la plus directe et plus courte qui puisse exister. En outre, un sous-marin peut transporter un tonnage respectable qui pourrait un jour faire une concurrance aux bateaux à vapeur, dans certains cas.
Le " front polaire " théorie de la prévision météorologique, qui peut être étudié par l'expédition Wilkins, grâce à l'utilisation des ballons-sondes et des instruments pour mesurer la densité de l'air, a pour base les faits suivants: La masse d'air dans l'hémisphère nord est 10 milliards de tonnes, plus en Janvier qu'en Juillet. Cela signifie que ce tonnage vaste de l'air se déplace une fois par an, de l'énergie en développement formidable. La puissance développée par les vents a été calculée à 20 milliards. Un jour, cette vaste source d'énergie latente pourra être exploitée.
Même la force de gravité, qui reste toujours un mystère, mais aujourd'hui, encore plus que jamais avec le professeur Albert Einstein, qui conteste les principes établis par le grand Newton, sera étudiée par l'expédition. Il est connu que la force de gravité varie à différents endroits sur la Terre. Instruments à bord du Nautilus permettra aux membres de l'équipage scientifique de monter des dossiers qui peuvent avoir une incidence importante sur le mystère de la gravitation.
Quelqu'un a suggéré de Sir Hubert Wilkins que son sous-marin sera plaqué or quand il rentrera de l'Arctique. Il est supposé que l'océan Arctique a une teneur en or massif, et que cet or sera déposé sur le sous-marin métallique, attirés par les batteries électriques qui propulsent le navire, une sorte de régime énorme d'électrolise mis au point par la nature. Il est peu probable que cette grande manifestation désirée arrivera, mais il y a une certaine quantité de justification de la prédiction. Non seulement les mers arctiques, mais toute l'eau de mer, contient d'infimes quantités d'or en suspension. La science le sait depuis longtemps, mais aucun moyen satisfaisant n'a encore été mis au point pour extraire le métal à un prix avantageux. Les sous-marins qui traversent les eaux tempérées n'ont montré aucune tendance à collecter de l'or de la plaque sur la coque.
On voit de ce qui précède, qu'un homme courageux puisse décrire l'expédition de Wilkins comme une simple aventure. C'est une aventure, certes, comme fut le voyage de Colomb vers le Nouveau Monde, mais c'est un projet qui peut s'avérer d'une valeur inestimable pour le monde entier.
Il y a toujours la possibilité que ces hommes audacieux puissent ne pas revenir. Le Nautilus peut être écrasée par la pression de la glace, et peut rester désespérément coincé au fond d'un iceberg. Personne ne nie les énormes périls et les conditions de mort subite, qui se posent à l'expédition.
Même au moment, où vous lisez ces mots, le Nautilus est quelque part sur son chemin vers son but incroyable.
Fin de la traduction .
III Conclusion.
Comme on le voit, ce Monsieur LEE HOLT, a su poser des questions fort pertinantes dés 1931, au sujet des légendes relatives au Pôle Nord. Dommage qu'il ne cite pas ses sources. Mais le Temps des révélations est bien arrivé et les documents encore sous le boisseau, ne tarderont pas à poindre.Mais, comme on le sait cette expédition de Wilkins fut frappée par le mauvais sort et la mission ne pu être remplie. Dès le départ, il y eut des problèmes mécaniques, et il semble même qu'il y eu, un acte de malveillance d'un ou plusieurs membres de l'équipage qui présumaient une issue tragique de la mission. Finalement le Nautilus sera abandonné et coulé, en Novembre 1931, près de la ville Bergen, en Norvège. Avant même, de lever l'ancre, pour beaucoup, cette expédition avait été considérée, on le sait déjà, comme suicidaire.
Cependant il faut savoir aussi qu'à la mort de Wilkins, en Décembre 1958, ses cendres seront dispersées au Pôle Nord, par l'équipage du sous-marin nucléaire Skate, qui, quelques semaines après le l'USS Nautilus SSN-571, parvint à atteindre ce point précis du globe, et à y faire surface.
Donc cette affaire de sous-marin voyageant sous la glace du Pôle Nord, fut reprise avec des moyens plus performants, mais là, ce fut ensuite, le silence complet, en ce qui concerne les découvertes réalisées.
Voyons cela de plus près :
En effet dans l'ouvrage " Les lieux énigmatiques " (1988) publié par un collectif d'auteurs, et paru aux Editions Time-Life, dans la collection " Les Mystères de l'inconnu " dans le chapitre 5, intitulé " Les entrailles de la Terre " , il est mentionné ceci :
" Mais les " croyants " furent soumis à plus rude épreuve lorsqu'en Mars 1959, le sous-marin nucléaire américain Skate, après être passé sous la banquise arctique fit surface au pôle Nord. L'équipage se servit d'instruments de navigation inertes pour calculer la vitesse de rotation de la Terre et confirmer son arrivée au pôle, où la rotation est nulle en un point unique. Le commandant, James F. Calvert, écrivit plus tard: " Avec une précision extrême, nous fîmes des sondage, des mesures de gravité et des relevés de position, pour nous assurer que nous avions atteint le pôle géographique et que nous recueillions le plus de données possibles sur ce point célèbre."
Dans un autre document de Paul-Emile Victor publié par le périodique Télé Sept Jours (date hélas non notée, mais probablement début de 1980), nous notons l'explication suivante (Voir le texte en entier plus bas) :
"Victoire de la technique : Le 3 Août 1958 , le sous-marin atomique " Nautilus " émerge au Groenland, après avoir navigué sous la glace, ouvrant ainsi une route rapide et sûre entre le Pacifique et l'Atlantique. Puis c'est le " Skate " qui après avoir parcouru cinq mille kilomètres en 16 jours sous la glace , en plein hiver, réussi l'exploit de faire surface en crevant la croûte glaciaire:
Présentation du document par Paul-Emile Victor
Présentation du sous-marin "Whalle" surgissant aussi au milieu de la glace.
Le 2 Août 1962 le "Skate" et le
"Sea Dragon" se rencontrent tous les deux, au Pôle Nord
après avoir pris des chemins différents. "
après avoir pris des chemins différents. "
Il va s'en dire donc, que nous ne sommes pas qualifiés, pour mettre en doute les calculs et les relevés faits avec tant de précision, par les explorateurs polaires des sous-marins en question. S'ils affirment être arrivés vraiment au point où la rotation terrestre est nulle, pourquoi n'auraient-ils pas raison, puisque l'axe réel de rotation de la planète ne coïncide plus avec l'axe centré sur les ouvertures polaires,
, à la suite probablement d'un bouleversement planétaire, comme le pense Immanuel Velikovsky dans son ouvrage célèbre "Mondes en collision".
Cela n'enlève rien, au fait que l'existence au dela des pôles d'une zone bien plus chaude que celle archi-froide connue de la région, est la seule hypothése capable résoudre les phénomènes inexplicables qui s'y passent et que nous avons déjà évoqués amplement sur ARTivision.
D'autre part nous avons osé écrire , plus haut, ceci : "( Note du Webmaster: Reste à savoir précisément d'où viennent ces imposants miles cubes de glace ? Ils sont nommés aussi des icebergs ).".
Bien sûr, les irréductibles détracteurs nous diront, que "pour le pôle Nord, ces icebergs se détachent évidemment de la banquise" .
Mais, ils oublient ainsi, que la banquise est faite d'un mélange d'eau pure et d'eau salée. Or il est admis irrrémédiablement que les icebergs sont faits uniquement d'eau douce. D'où viennent-ils donc ?
Pour le Pôle Sud ces détracteurs, nous diront encore avec plus d'assurance, que "ces icebergs se détachent, bien sûr, des bords du gigantesque continent de l'Antarctique, dont l'épaisseur de la glace à certains endroits est énorme".
Voici en effet quelques épaisseurs de la glace en Antarctique :
Mais pour répondre à cette superbe assertion, il ne nous reste à reprendre ici, de notre article, Byrd.html, notre paragraphe n° 26 :
Un certain plus concernant la formation des icebergs en date du 18/10/07.
Le Samedi 6 0ctobre 2007, nous avons eu le privilège de visualiser sur le Canal Sat, un volet de la Chaîne Voyage, consacré à l'Antarctique tel que :
Après nous avoir présenté l'immense continent Antarctique, la narratrice d'une voix suave, nous explique que "Cette masse glacière de la taille d'un continent qui a persisté une éternité se fragmente désormais et se disperse en l'espace d'un instant. Le facteur d'évolution qui la retenait était la protection de la glace. Actuellement même les sections les plus larges se libèrent de la longue étreinte du pôle et ne font qu'accélérer leur fin. "
C'est ainsi que l'on découvre des pans entiers de falaises de la calotte glacière qui s'effondrent dans l'océan en faisant des vagues gigantesques :
Mais concernant "ces structures de glaces" qui plongent dans l'océan, la narratrice poursuit ainsi son commentaire : "...elles peuvent mesurer 175 km de long et 100 km de large, une fois détachées, peu d'entre elles dureront plus d'une dizaine d'années. Alors que d'immenses fleuves, abreuvent les autres continents, l'Antarctique se déverse dans la mer pour former une mosaïque d'icebergs ".
Noter bien qu'il ne s'agit pas d'une photo, mais d'un schéma en animation
Noter à droite, l'iceberg à la dérive, et le chemin parcouru en rouge par ce dernier.
Puis alors la narratrice poursuit ainsi son commentaire : "...Près de 5000 icebergs naissent chaque été soit 6 fois plus qu'en Arctique, soit 640 km3 de glace lancés à la mer autour du continent. Des millions de tonnes de cubes de glaces s'accummulent à la surface de l'océan. ".
Et nous terminons par ceci : "Mais ce n'est rien en comparaison avec leur masse immergée qui peut atteindre 450 m de profondeur. Les neuf dixièmes de l'iceberg sont immergés, et c'est en dessous que leurs répercussions sont plus spectaculaires ".
Ainsi donc, même avec nos satellites puissants, ou avec Google , cette émission a été incapable de nous montrer la photo d'un seul des 5000 icebergs entrain de se détacher du continent. Seul un dessin animé a pu servir à nous montrer cela. Noter cependant que la narratrice a tout de même évoqué, ( peut-être inconsciemment), "les immenses fleuves" des autres continents, en ignorant ceux qui sortent par le trou polaire sud... Surprenant n'est ce pas ?... A vous donc, de juger tout cela...
Fin de citation
Article mis en page le 26/05/2010 , puis le 28/05/2010, puis le 01/06/2010, puis le 03/06/2010 , puis le 04/06/2010, puis le 04/08/2010.