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Du sérieux de certaines revues très connues et quand un n° de l'une d'elles est au cœur d'un surprenant mystère.

I Introduction.

Il nous vient ce matin l'idée de vous entretenir des rapports que certain internautes peuvent entretenir avec les revues qui ont pignon sur rue dans notre environnement journalistique. Mais nous vous prions d'abord de bien attacher vos ceintures car à l'eltitude ou l'on va s'envoler il risque d'y avoir quelques vives turbulences.

II Genèse de l'affaire.


a) Où il est question du sérieux de certaines revues.

---- Original Message -----
From: Nathan...
To: fred.idylle
Sent: Wednesday, February 20, 2008 10:18 AM
Subject: RE: Petite question

"Merci pour votre réponse... J'ai lu un de vos articles hier soir où un des internautes vous disait qu'il ne croyait pas à l'idée que la Terre puisse avoir une sœur jumelle. Je suis un passionné de la revue "Science et Vie"....."


      Nous avons déjà répondu à cet internaute au sujet du reste de sa missive qui concernait la Terre symétrique (voir notre article Terresym.html )

     Voici donc quelques éléments supplémentaires qu'ARTivision peut ajouter ici sur cette affaire concernant le sérieux de certaines revues :

     D'abord en ce qui concerne les références de l'internaute Nathan à la revue "Science et Vie" proprement dite, il nous plait de dire que nous conservons encore certains Science et Vie depuis des années. Nous possédons quelques numéros datés de  1952, tandis que pour Science et Avenir nous possédons le N° 1 d'Avril 1947 qui se pose justement des questions très judicieuses sur l'expédition extraordinaire de l'Amiral Byrd en Antarctique début Décembre 1946.

     Cependant en matière de lecture de revues , il nous semble utile de retranscrire ici la missive suivante et surtout notre réponse faite à cet internaute si fier de sa culture : ( les couleurs sont nous évidemment, et nous avons rectifié pas mal de fautes d'orthographe que l'on y trouvait)

Original Message -----
From:J...... C.....
To: fred.idylle@wanadoo.fr
Sent: Monday, July 21, 2003 4:01 AM
Subject: Pourquoi que du S&V comme source d'info ?
     Bonjour.

     Je suis tombé sur ton site en cherchant des informations fiables
sur la perception de l'environnement par les plantes. Je trouve le contenu du
site très intéressant, mais il y a un problème quand même.
     Jamais des sources sérieuses sont mentionnées (concernant au moins ce que j'ai vu). On ne voit que Paris-Match, Science & Vie,
Science et Avenir... Que des journaux à sensations, qui désirent
bouleverser le monde par leurs articles. Alors il n'est pas étonnant
qu'on trouve ce genre d'articles ici. Mais moi ce que je cherche, c'est du sérieux, j'ai envie de
convaincre du monde et pas forcément des gens qui y croient déjà un peu, il
faut donc des sources que l'on peut prendre au sérieux. Et je suis désolé mais
Science&Vie n'a aucune valeur dans le monde scientifique, et encore moins Paris-Match.

    Cela me rappelle les gens qui ont voulu ou veulent toujours démontrer que le Pentagone
n'a jamais été attaqué par Ben Laden, ou que les 2 tours abattues étaient un prétexte
pour  la politique de Bush et que c'est pour ça que cela n'a pas été évité.
Les gens qui le démontrent le font très bien en sélectionnant les informations et du coup, on arrive à une fausse vérité.

      Finalement donne-moi quelque chose, un argument qui puisse montrer que ceci est du sérieux.
     Parce que vraiment tous tes thèmes sont tous des
plus extravagants, alors où est le sérieux dans tout ça ???

Jérôme C........


      Et voici une partie de notre réponse à cet internaute :

b) Où il est question du point de vue d'ARTivision sur cette affaire.

---- Original Message -----
De : FredIdylle
To : J.......... C......

Sent: Tuesday, July 22, 2003 8:10 AM
Subject: Retour des tropiques: Pourquoi que du S&V comme source d'info ?

          Cher internaute

      Tout d'abord, ne connaissant pas votre âge et vu le mien qui commence à être assez avancé, je préfère pour débuter cette réponse, garder le vouvoiement plus protocolaire en fonction des informations très importantes que je vais vous transmettre. Puis plus, tard, le tutoiement viendra tout naturellement.

      Et surtout d'autre part je vous dirai d'emblée qu'en rentrant dans le site ARTivision , vous venez de faire inconscienment sans doute, une démarche tout à fait ésotérique, qui vous conduira sur des chemins hors normes qui ne font pas souvent l'objet de l'attention des médias qui ont pignon sur rue (Télévision, radios, revues à grand tirage etc..).

      Si vous êtes un scientifique de haut niveau, et si vous recherchez des informations pointues , au top et high-tech avec formules et graphiques mathématiques, vous perdrez assurément votre temps sur ce site ARTivision.

      Cependant le fait que vous vous intéressiez au développement de la vie sur cette planète, est un bon tremplin pour accéder à un niveau de conscience supranormal, qui vous ramènera un jour sur les sentiers du Mysticisme Cosmique Pragmatique, sentiers initiés le 30/05/03, et désormais explorés par le site ARTivision, et qui est une nouvelle discipline de la connaissance humaine, strictement personnelle, et que chacun peut garder, pour l'instant, secrètement en lui, sans avoir à en faire publiquement état.

c) Petite digression hors missive, au sujet du MCP.

      Il convient de préciser ici que ce Mysticisme Cosmique Pragmatique, est basée sur de surprenantes expériences qui montrent incontestablement, l'unité du vivant et l'intercommunication qui régne entre ses éléments constitutifs. On y découvre donc que les organismes vivants sont bien plus reliés entre eux que ne se l'imaginent les écologiques les plus endurcis. Cette discipline, qui intègre aussi une notion multidimensionnelle supérieure à la dimension 3 , est évidemment sans aucune liaison avec un mouvement sectaire de quelque nature que ce soit, puisqu'elle est, on l'a dit, une démarche essentiellement individuelle. Voir les articles d' ARTivision : dimcos.html et Andersontexte.html),

     Mais cette discipline n'est pas une simple affaire de littérature, comme certains pourraient le penser. Elle s'inscrit dans un mode vie qui pourrait signifier : Restons Zen et branché en continu sur les vibrations harmonieuses du Cosmos, et en commençant déjà par écouter celles qui viennent du plus profond de nous-mêmes, de cette merveille extraordinaire que constitue le corps humain proprement dit.

     Il va sans dire que pour faciliter notre contact avec la Nature et plus, nous devons fuir absolument toute information négative qui génère la Peur et la Haine, en refusant d'accepter de regarder des films noirs, d'épouvante, et autres thrillers à frissons, de lire des romans noirs où règnent violence, crimes et exactions de toute nature, et aussi d'écouter de la musique et des sons qui dépriment déjà les plantes, etc...alors et alors seulement, on pourrait peut-être ramener sur cette Terre, Paix et Sérénité, au sein d'un Âge d'Or retrouvé, et d'un Amour véritable entre les humains. (Voir pourquoi dans notre article : Fouvolant.html)

     Donc comme on le voit, le Mysticisme Cosmique Pragmatique, débouche insidieusement sur une révision déchirante qu'il faut entrependre et que les médias actuels ne sont pas du tout prêts à appliquer. (Prenez par exemple un programme de la Télé de la semaine et supprimez y tout ce qui est négatif, comme on vient de le préciser et vous découvrirez un poucentage vraiment trés faible d'œuvres convenables selon le MCP.)

Ajout en date du 06/03/08 :

     Pour compléter ce qui précède, il serait peut-être plus judicieux de joindre ici, les paroles d'un Grand Maître :

" Tu ne peux penser qu'une seule chose à la fois.
Donc veille à ce que cette pensée soit
constructive, positive et aimante,
et alors tu verras que tu dis
des choses constructives et agis de façon aimante.

En fait toute ta façon de voir
sera positive et ta vie sera remplie d'amour,
de joie, de bonheur, de santé, de succès et d'harmonie.

Quand tu es un tant soit peu sensible
et que tu as des pensées négatives et destructrices,
elles sapent ton être entier. Ton regard s'obscurcit
et tu te sens déprimé et même physiquement, malade.

     Essaie de comprendre que tu attires cet état sur
toi-même par ta façon erronée de penser.
Change-la, et tu changeras tout ! Tu peux imaginer que
tu es entouré de nombreuses difficultés et que le
monde tout entier est à blamer pour ton état
d'esprit négatif, mais est-ce vrai ?

     Tes pensées ne t'appartiennent-t-elles pas ?
N'es-tu pas libre d'élever ta conscience et d'avoir
des pensées aimantes, positives, constructives
qui créent ton bien-être ?

     Le choix repose toujours entre tes mains.
"

La petite voix : EileenCaddy. Le Souffle d'or (1994). Méditation pour le 6 Mars.

Ajout en date du 16/03/08 :

     Mais pour la route, en voici un petit peu plus :

Qu'il n'y ait aucun sentiment de compétition entre vous.
Quand vous prendrez conscience que chacun a un rôle spécifique à offrir au Tout ,
cet esprit de compétition disparaîtra et vous pourrez vous détendre et être vous-mêmes.
Comme la vie devient plus simple quand tu cesses d'essayer
d'être quelque chose que tu n'es pas!
Tu as ton rôle à jouer dans le Tout , alors joue-le au mieux de tes capacités.

Je vous dis de vous aimer les uns les autres.
Le fais-tu ou, par simple tolérance, te donnes-tu des excuses en disant
qu'il y a certaines âmes avec lesquelles tu ne peux pas te fondre,
vu que vous êtes à des lieues l'une de l'autre ?

Vous êtes tous les bien-aimés du Très Haut , et plus vite vous en prenez conscience,
mieux ce sera, car vous êtes tous sous Son regard,
et Son amour coule vers chacun de la même manière.
Lorsque vous pourrez aussi accepter le fait que vous faites un avec Lui,
vous pourrez accepter que vous faites un, les uns avec les autres.

La petite voix : Eileen Caddy. Le Souffle d'or (1994).
Méditation pour le 16 Mars, après adaptation d'ARTivision.

     Comme on le voit, tout y est déjà dit.

     Rappelons qu'Eileen Caddy, était la cheville ouvrière, de ce que l'on a appelé, les jardins de Findhorn  :
http://www.artivision.fr/docs/Findhorn1.html
http://www.artivision.fr/docs/Findhorn2.html
Fin de la digression

     Poursuivons maintenant notre réponse à l'internaute J...C...

      " Ce site n'étant pas un site scientifique, je ne me préoccupe pas du tout du sérieux (somme toute très relatif dans le temps car ce qui est sérieux aujourd'hui peut paraître totalement insignifiant plus tard, voir par exemple les démonstrations mathématiques de ceux qui ont voulu prouver que le plus lourd que l'air ne volerait jamais comme un certain Simon Newcom) d'une revue quelconque mais uniquement du fait évoqué et analysé par cette revue, que je compare avec ce qu'en disent d'autres revues et cela toujours d'une manière ironique et détachée. Nul n'a en effet le droit de prétendre que sa vérité est la seule acceptable et un peu de modestie de ceux qui nous dirigent dans ce monde au bord de l'asphyxie, aurait sans doute éviter bien des drames.

      D'ailleurs je fais appel par exemple, dans mes articles autant à la revue Nostra disparue et qui était considérée à l'époque comme une vraie feuille de chou, par les prétendus cultivés de cette société, qu'à la revue La Recherche, plutôt bien vue en moment par la communauté scientifique. Alors ce n'est plus la peine de me parler du sérieux d'une revue quelconque.
      En ce qui concerne les recherches sur les derniers développements concernant la Vie sur Terre, qui semblent vous passionner, l'écrivain Jean Sider a publié un ouvrage très corsé qui devrait vous satisfaire entièrement, vu les références scientifiques qui s'y trouvent. Ce sont les pages allant de 9 à 91 (vous pouvez parfaitement ignorer les autres) du livre intitulé "La vie vient d'une intelligence supérieure" collection Science Conscience publié par JMG Editions...

Fin de l'extrait de ma réponse à l'internaute J...C

     Nous n'avons plus alors reçu de message de cet internaute. Il va sans dire chacun est libre, comme le cher Nathan, de mettre en exergue leur intérêt pour une revue particulière. Mais ARTivision, n'a aucune préférence spéciale pour une revue quelconque et seul (nous l'avons déjà dit) le fait étudié par cette revue peut être pris en considération.

     Par exemple : Quelque soit la revue ou le livre ou la feuille de chou, qui évoque cette affaire de Terre bis, cachée derrière le Soleil, et en rotation synchrone avec la nôtre, nous l'analyserons avec la plus grande attention.

     Ce qui certain c'est que, si un fait contredit actuellement le mode officiel de la pensée orthodoxe, aucune revue ayant pignon sur rue n'en parlera sur le moment, comme par exemple ce qui s'est passé au sujet de cette photo de la NASA near_20000501 placée à :
http://nssdc.gsfc.nasa.gov/planetary/mission/near/near_eros_3.html et avec un agrandissement d'environ 6 fois :


 


     On ne va tout de même pas nous dire que cet artefact est venu là, sur Eros, par l'opération du Saint-Esprit, et ces Messieurs les sceptiques et consorts zététiques , vont encore toujours fourrer la tête sous le sable et se taire, mais, il ne pourront pas, nous dire, que c'est une illusion d'optique ou un trucage informatique, car c'est bien là, la NASA, elle même, qui on le sait, nous a photographié en Octobre 2000, avec sa sonde Near, cette structure bizarre sur l'astéroïde Eros, où d'ailleurs cette sonde s'est posée au grand étonnement de chacun, car cet exploit, n'a été révélé qu'au dernier moment. Pourquoi alors tant de cachotteries de la part de la NASA ?

     En scrutant les articles d' ARTivision : Remue-ménage cosmique et lettre ouverte Ciel&Espace, où il est présenté de nombreuses autres photos d'Eros, on découvrira bien mieux encore...Mais alors pourquoi cette photo, pourtant très insolite, n'a jamais fait la une, on le sait bien, et nous le répétons volontier, jamais fait la une, des revues spécialisées...? A vous de juger !!

     Dans l'Académie Antilles-Guyane, à la session du Bac 2007 en Philosophie série L, nous avons relevé, au premier sujet la question : " Pour accéder au vrai, suffit-il de s'en tenir aux faits ? "

     Comme vous venez de le voir ce sujet du bac sous-entend implicitement que les faits sont bien connus du chercheur. Mais chacun voit que si l'Internet n'avait pas été inventé, le fait vu ci-dessus et concernant Eros, ne serait probablement jamais divulgué au grand public , par ceux qui détiennent les clefs d'un certaine information relative au cosmos.

     Notez donc aussi ceci : " La science est une connaissance essentiellement révisable parce qu'aucune de ses composantes n'est définitivement acquise. Les faits, l'expérience et la science en général ont beaucoup à faire avec nos croyances, nos modes de vie, lesquels n'obéissent pas à la logique. On peut promouvoir des hypothèses contraires aux faits ou à des théories établies (contre-induction), et persister à tenter de leur donner sens (principe de ténacité) peut même être un bon moyen de faire entrer la nouveauté..."

     Extrait de " La science peut-elle se passer des faits ? Emanuel Malolo Dissaké, Enseignant à l'université de Douala (Cameroun), membre du Centre pour la Synthèse d'une Epistémologie Formosée (CESEF) et tiré de la revue Sciences et Avenir n° Hors serie, Avril/Mai 2005.

     Mais terminons donc par les sages paroles qui suivent. L'auteur, après nous avoir exposé le système astronomique antique géocentrique de Claude Ptolémée, puis celui révolutionnaire héliocentrique de Nicolas Copernic publié en 1543, et en enfin le système bâtard de Tycho Brahé vers 1578, nous explique ceci : " ....Faut-il en conclure qu'aujourd'hui, fort de théories compliquées et généralement acceptées, ainsi que d'instruments d'observation puissants, le règne des hypothèses est révolu au profit de celui de la vérité triomphante ? Ce serait bien présomptueux et sans aucun doute faux. Nos vérités sur l'origine ou l'avenir de l'Univers, ou même nos hypothèses sur l'unification des forces de la nature ou la composition de la matière sombre seront sans aucun doute, elles aussi, bouleversées.
     En revanche, il est fondamental de tirer des leçons de cette première confrontation historique entre hypothèses et réalité. D'abord, il semble vain de se fixer de manière dogmatique sur des domaines de recherche prometteurs en ayant comme idée fixe de les développer au maximum sans jamais (ou rarement), les remettre en cause. Ensuite, et peut-être surtout, il ne faut pas isoler totalement le monde de la recherche pure (fut-elle mathématique !), de la réflexion philosophique, qui est toujours une source de distance, de clarification, de critique et finalement de progrès..
"

     Extrait de " Le Ciel n'est-il qu'une hypothèse ? Jean-François Roberto, Professeur de philosophie et ecrivain scientifique. Tiré de la revue Ciel & espace n° 453 de Février 2008.

     Autre chose. On a vu que l'internaute J....C. n'aime pas la revue Paris-Match , qui d'après lui, n'est pas sérieuse du tout.

     Ce que ce Monsieur ignore c'est que nous sommes bien arrivés au "Temps de révélations"(nous n'avons pas ici le temps d'expliquer ce concept), et que chacun de nous y participe souvent inconsciemment. Paris Match a donc aussi, sa petite pierre à y apporter. Et si l'on avait offert à cet internaute le fameux Paris Match n° 1028 du 18 janvier 1969, il l'aurait vraisemblablement mis à la poubelle, sans prendre du temps pour y annalyser à la page 33, sur la partie de la face cachée de la Lune, ceci :



     De même cet internaute n'aurait même pas lu dans le Paris Match n° 1242 du 24 Fév. 1973 l'article intitulé " Ils sont encore dans la Lune", où l'on nous dit que Buzz Aldrin , le second astronaute à poser son pied sur la Lune, aurait été interné deux fois : Voici une photo de lui, jamais présentée par ARTivision (le document ayant été plié pour le converver dans un classeur, veuillez excuser les plis apparents sur la photo) :


     Vous avez bien lu cette cette phrase très insolite :"On nous croit des héros, mais la Lune nous a brisés". Si cet astronaute n'avait vu sur la Lune que du sable et des cailloux, on ne voit pourquoi il en aurait été brisé. Il y a donc bien anguille sous roche. Et d'autre part pensez-vous qu'une revue scientifique haut de gamme, aurait eu l'audace de publier cette déclaration surprenante d'Aldrin ?... A vous donc de juger tout cela...

d) L'affaire du n° 52 mystère de Nostradamus.

     Compte tenu de tous ces éléments explicatifs, nous pouvons maintenant parler de l'affaire du n° 52 de la revue "Nostradamus""L'hebdomadaire de l'actualité mystérieuse", comme elle était présentée à l'époque .

       La revue Nostradamus format(29;43) dont le n° 1 est du 13 Avril 1972, a duré environ 10 ans jusqu'en Juillet 82. Elle s'est appelée Nostra à partir du n° 147 du 30 janvier 1975 format (20; 28) .

     Mais après le n° 51, il s'est passé une chose bizarre que nous n'avons jamais pu expliquer. Si n° 51 et 53 étaient tout à fait normaux (format 29;43), nous n'avons jamais reçu le n°52, mais il est arrivé à l'époque une sorte d'ersatz du journal, de format plus petit (27;39), sans n° et sans date. Comme-ci la rédaction ou l'imprimeur avait eu un empêchement quelconque pour produire la revue normale. (Grève, rupture de stock etc..)

       Nous en avons déduit plus tard que cet ersatz représentait bien le n° 52 manquant, et que la date de sortie devait être le 6 avril 1973. Donc si quelqu'un veut aller à la Bibliothèque Nationnale pour consulter ce n° 52 (pourtant très important, vous allez voir plus bas pourquoi), il se pourrait qu'on ne le retrouve pas.

      Mais d'une part, le format étant trop grand pour notre scanner, nous avons dû couper le document et d'autre part, étant donnée l'humidité qui règne au pied du volcan où nous habitons, les convertures de ce n° 52 fictif ont été détériorées. Veuillez donc excuser, le manque de netteté des images :

 


      Mais ce qui nous a amené à parler de cette histoire, c'est que justement, ce n° fictif 52, possède un article unique en son genre pour l'époque et article qui nous interpelle quant aux sources qui ont servi à son élaboration.

      Mais voyez donc vous même :





       Nous avons évidemment coupé la publicité de l'époque dans la deuxième partie de la feuille.

      Bien que les caractères soient encore lisibles sur ses deux images, pour ne pas vous fatiguer la vue, voici la digitalisation de ce document.

      " Richard Evelyn BYRD, Grand Chancelier de l'Ordre de la Fayette et de la Croix du Mérite, secrétaire perpétuel de l'Académie Fédérale de la Marine et des Sciences, n'avait jamais été aussi stupéfait. Le flegme légentaire des officiers de l'American Navy faisait place sur son visage à son étonnement qu'il n'avait pu contenir.

      Dieu sait pourtant qu'au cours d'une longue carrière d'explorateur polaire il avait subi de dures épreuves : il avait vu trop de ses plus fidèles compagnons, morts de froid et d'épuisement, immergés dans l'océan sauvage, une gueuse de fonte lestant leurs corps cousus dans une toile à voile, selon la séculaire coutume des matelots.

     Il avait supporté lui-même, jusqu'à l'inanition, la dure loi des expéditions en terres inhumaines loin des bases où la fraternité des amis aguerris réchauffait le cœur dans ce cli- mat mortel.

     Mais là, avec deux quartiers- maîtres et un capitaine de vaisseau, il parvenait au bout de la surprise.

      - Je n'aurais jamais cru ça possible, Damned ! lança-t-il en jurant comme un vulgaire canonnier.

     De fait, même pour un marin américain que rien ne devrait étonner, il y avait de quoi être surpris.

     Richard Byrd venait de découvrir, au sein des glaces perdues au Pôle Nord, un véritable paradis terrestre !

     Depuis huit heures, il marchait sur la banquise, avec son équipe, escaladant les moutonnements chaotiques des glaces éternelles, dévalant de dangereux à-pics plus périlleux qu'un rocher vertical.

     Et soudain, du haut de la falaise blanche où l'équipe de pointe de l'expédition était parvenue au prix de mille dangers, le spectacle était inoubliable. Sous les yeux de Byrd médusé et de ses compagnons ahuris, s'étendait une longue vallée étroite et profonde, couverte d'une végétation luxuriante et apparemment baignée d'un chaud soleil permanent. Une véritable oasis de vie au milieu du grand désert de glace...

    D'un geste machinal, l'amiral consulta son thermomètre: - 58°! Son adjoint, le capitaine Fitin, nota sur le journal de marche:" Le 14 Juin 1926 à 74 m d'altitude à 12h 08 ". Les quatre hommes se mirent à dérouler les échelles de corde pour rejoindre la merveilleuse prairie qui s'étendait à une centaine de mètres en contrebas au pied de la muraille de glace au sommet de laquelle ils se trouvaient.
    Après une longue heure de descente, ils avaient changé de monde : une plaine où régnait une végétation prolifique et presque paradisiaque s'étalait devant eux. La chaleur douce et pénétrante (le thermomètre indiquait 19°8) les obligea à quitter leurs équipement d'explorateurs polaires. Sous leurs pieds, ils foulaient une herbe drue et grasse. A perte de vue, en croyant à peine leurs yeux , Byrd et ses compagnons apercevaient des petits ruisseaux coupant les herbages naturels, des lacs, des collines boisées. A 1500 m environ, ils virent une tache brune qui se déplaçait lentement. Jumelles braquées, Richard Byrd observa un animal massif au pelage brun qui entra lentement dans un fourré. Un animal qui ressemblait étrangement à un mammouth, placide et lourd comme ceux que l'on a rencontré en 1921 en sibérie centrale. Autour d'eux les gazouillis d'oiseaux et la stridence des cigales démontraient à l'evidence l'existence d'un climat subtropical.

    Hélas! il fallait borner là, l'exploration de ce jour. La fatigue de chacun, le manques de vivres, l'épuisement des accumulateurs de radios faisaient un devoir au chef du détachement d'ordonner sans perdre un instant le retour au campement de base.
    repartis sur la banquise, les explorateurs, un moment émerveillés, retrouvaient le grand silence blanc et la desolation du froid éternel. A leur retour, ils racontèrent leur découverte à leurs camarades restés au camp.

     Après une journée de repos tous voulaient retourner voir ce que l'amiral Byrd appela désormais le " paradis inconnu ".

    Malheureusement, il leur fut impossible de retrouver la vallée. Située pratiquement à quelques kilomètres du pôle géographique, dans la la région même du pôle magnétique, il avait été impossible à l'ordonnance de l'amiral d'en effectuer le relevé des coordonnées topographiques.

    En effet dans cette region du globe terrestre , les boussoles deviennent folles et leurs aiguilles aimentées virevoltent sans jamais se fixer !

     Pedant des années dans son laboratoire de Boston, Richard Byrd cchercha à délimiter la position géographique de la vallée heureuse cachée au fond des glaces. Noatalgique du paradis perdu, il réalisa de nombreuses autres expéditions après s'étre entouré de toutes les précautions et de tous les détaiLs qu'il jugeait indispensables.

    En 1929 il repartait de l'île Wrangel à l'estuaire nord de la Sibérie, avec la plupart de ses premiers accompagnateurs. Ce fut en vain.

    En 1936, sccompagaé d'Amundsen, il survolait sans résultat toute la banquise arctique avec les tout premiers hélicoptères. En 1947 encore, n'ayant pas perdu l'espoir de refouler â nouveau le merveilleux gazon du paradis polaire, il repartait avec un matériel ultra-moderne. Ce fut un voyage pour rien.

    Jusqu'en 1957, où il mourut brutalement d'un transport au oerveau, l'amiral américain n'a jamais retrouvé le paradis du fond des glaces...

    Et pourtant, sa découverte a été confirinée par un médecin de Los Angelès, le docteur Nephi Cotton. Celui-ci recueillit de l'un de ses patients un étrange récit. Le malade, habitant l'extrême nord de la Norvège, avait, avec un ami, entrepris une croisière en direction du pôle.

    Après un mois de navigatian hasardeuse, entre les écueils et Ies icebergs, ils avaient atteint un pays où, selon leurs aifirmations, "la température était extraordinairement élevée" et "la flore était d'une richesse comparable à celle des pays tropicaux les plus fertiles".     A plusieurs reprises, des expéditions quasi-clandestines furent organisées par des explorateurs norvégiens et anglais. Ce furent des tentatives stériles, car dans le voisinage du Pôle, les boussoles ne servent plus à rien et le hasard qui avait si bien servi Byrd n'a jamais consenti à aider ceux qui suivirent ses traces. Plus récemment et à trois reprises, les services spéciaux des grandes puissances du monde ont monté des explorations aussi couteuses que secrètes. Rien n'y fit. Au , désespoir des organisateurs, les barbouzes de l'ouest et de l'est sont revenues bredouilles.

    Le Paradis polaire garde jalousement son extraordinaire secret.

    Les survivants de l'expédition de 1926 rêvent encore de leur journée du 14 juin. Avec l'amiral Byrd, ils affirment qu'ils ne furent pas victimes d'un mirage ou d'une hallucination. Ils se bornent, devant l'incrédulité générale, à répéter qu'un jour on saura bien retrouver la vaIlée perdue...
"

     Comme vous l'avez sans doute remarqué ce document est bourré de détails pointus que l'on pourrait vérifier (comme par exemple, le nom de l'ordonnance de l'amiral Byrd : le capitaine Peter Fitin). Mais il n'est pas signé et il n'indique pas hélas les sources utilisées pour faire l'article.

    Comme on y parle de Services spéciaux de grandes puissance et de barbouzes, nous soupsonnons le fait que ce texte proviendrait du savant atomiste Jacques Bergier, qui, on le sait, faisait partie des Services Secrets Alliés de la dernière guerre. Il a d'ailleurs écrit entre de nombreuses autres choses : Un Mémoire sur la détection électromagnétique des avions autour de 1939 et Le Manuel du parfait saboteur en 1943 .

     Mais, à part l'histoire du Docteur Nephi Cotton, et la photo de la Terre, qui sont directement tirées du livre de R. Bernard "La Terre creuse" (A. Michel 1971), où donc Bergier (ou l'auteur inconnu) a t-il pu trouver ces informations (qui ne courent pas les rues, concernant l'expédition de Byrd en 1926 ?

     Aurait-il pu mettre la main sur l'introuvable brochure de Byrd dont on ne connaît même pas le titre et dont nous parle Charles Berlitz aux pages 164 et 165 de son livre "Sans Trace" publié chez Flammarion en 1978 ? Alors que plusieurs personnes affirment avoir eu connaissance de cette brochure de Byrd, comprenant moins de 100 pages dans laquelle il narrait son aventure, cet important document a disparu bizarrement des bibliothèques et des collections nationnales. A vous de juger désormais tout cela ...

     Notons pour terminer qu'une partie de cet article a été reprise 7 ans plus tard, par Jean Brun dans le Nostra n° 425 de la semaine du 29 Mai au 4 Juin 1980 (Voir notre premier article sur Byrd.html) .

III conclusion.

     Une fois de plus, nous voyons qu'ici s'applique pafaitement l'adage : " L'habit ne fait pas le moine ", et que ce n'est pas actuellement dans les revues bien assises et qui ont pignon sur rue, que l'on découvrira le meilleur sortant de l'ordinaire. Voilà pourtant un document que nous possédons depuis 35 ans et c'est pourtant les internautes Nathan et J.C qui indirectement nous ont incités à le sortir de son classeur. Qu'ils en soient remerciés vivement pour cela. Mais comme on le voit chaque événement arrive juste au moment voulu sur ARTivision n'est-ce pas ? Bravo une fois de plus à Super Hasard...qui guide si bien nos pas...

IV prolongement significatif en date du 25/02/08.

     Mais concernant justement le personnage hors normes qu'était Jacques Bergier dans ce n° 52 fictif de Nostra il y a aussi un article surprenant le concernant. Donc pour les internautes qui ignorent cela, nous avons alors plaisir à vous présenter l'article en question dont nous avons dû modifier l'agencement de colonnes pour notre scanner :






     Il ne vous reste donc qu'à imprimer ces deux volets pour les recoller par la suite, mais si vous voulez vraiment savoir qui était l'incomparable Jacques Bergier, prière de se reporter au site de l'ami Claude Thomas à :

http://www.claudethomas.net/bergier.htm

     Jacques Bergier est, on le sait , l'écrivain et le savant , le plus hors-normes de l'intelligentsia française et même mondiale. Nous possédons des textes presque inédits de lui et en tout cas, très peu connus où il n'hésite pas à attaquer franchement les plus hautes personnalités de son temps, qui s'opposaient aux idées scientifiques nouvelles, et en particulier il s'est heurté à l'Union Rationaliste, dans un texte qui est une véritable anthologie historique : "Le crépuscule des magiciens ou le matin des ânes" . Nous en reparlerons sans doute un jour...

     D'autre part, nous avons déjà reçu au sujet de cet article certaines réactions :

----- Original Message -----
From: H....L
To: fred.idylle@orange.fr
Sent: Sunday, February 24, 2008 5:44 AM

     Salut.

     En consultant tes mises à jour , je suis tombé sur ce message d'un internaute :

     "... Mais moi ce que je cherche, c'est du sérieux, j'ai envie de convaincre du monde
et pas forcément des gens qui y croient déjà un peu, il faut donc des sources que l'on peut prendre au sérieux....

     Cela me rappelle les gens qui ont voulu ou veulent toujours démontrer que le Pentagone n'a jamais été attaqué par Ben Laden, ou que les 2 tours abattues étaient un prétexte pour la politique de Bush et que c'est pour ça que cela n'a pas été évité.

     Les gens qui le démontrent le font très bien en sélectionnant les informations et du coup, on arrive à une fausse vérité...
"

     Cela m'a interpellé sur la perception de la "vérité" pour chacun. Quand une info est trop grosse, le cerveau la refuse. C'est un peu comme un éléphant qui ne peut pas entrer dans mon corridor, donc l'éléphant n'existe pas.

     Nous devons nous méfier de notre petit "corridor". C'est surtout l'invraissemblable qui est le vrai. Propose-lui quand même d'ébranler un peu ses certitudes, car c'est bien sur cette ficelle que tirent les Forces Noires, pour induire les humains en erreur et les asservir. C'est malheureusement cela qui est en général du sérieux, comme le désire ce Monsieur..
     Qu'il jette donc un coup d'œil sur ce qui suit :



     Il n'y a rien de plus insupportable que d'être réveillé en pleine nuit quand on a avalé un somnifère...

     Salutations  et amitiés
H...L


     Tout ce que nous pouvons avancer dans cette affaire c'est que la lettre de ce Monsieur J..C est de Juillet 2003 et que probablement depuis, il a eu le temps de s'accrocher, tant soit peu, au train qui s'emballe sérieusement.

V Autre prolongement significatif en date du 01/03/08.


     Allez-bon, pendant que nous y sommes et pour faire plaisir aux puristes qui recherchent des anthologies culturelles de notre socièté actuelle, voici donc 4 pages de la revue Planète n° 25 de Nov-Déc 1965.







      N'ayant pas eu le temps de digitaliser ces documents, nous prions les internautes qui n'ont pas encore l'ADSL de nous excuser pour le temps de chargement.

      D'autre part, comment ne pas tomber à la renverse en consultant le nombre (mentionné par Bergier) d'ouvrages, en différentes langues, servant à appuyer sa thèse, car à l'époque GOOGLE évidemment n'existait pas, n'est-ce pas ? A vous donc de juger une fois de plus tout cela ...

VI Autre prolongement significatif en date du 02/03/08.


       Mais certains internautes passionnés par ce personnage hors normes que fut Jacques Bergier, pourraient trouver leur bonheur dans ce qui suit :

  1°) Dans les pages 8 à 13 de la revue n° 28 de L'Autre Monde de Février 1979, où il y a justement un triple hommage à Jacques Bergier de Jean-Bourre , Daniel Houres et de Claudine Brelet :



  2°) Tiré de l'ouvrage de la Bibliothèque Mondiale du 1er Sep.1955 "Lokis et autres petites drôleries" de Paul Mérimée et dans la rubrique : "ECRIVAINS D’AUJOURD’HUI " , voici un article de J. Bergier, où il rend honnage à un autre chercheur, comme lui, très hors nomes : Charles FORT . (format des pages 11 cm sur 17,5cm ).

ECRIVAINS D'AUJOURD'HUI
GALERIE PERMANENTE DES AUTEURS CONTEMPORAINS

CHARLES FORT OU LE DOUTE MILITANT





      Cet homme qui ressemblait à un phoque timide s'est attaqué à une des grandes puissances du siècle. Notre certitude de tout savoir de l'univers où nous vivons. La moindre suggestion qu'il puisse exister à notre époque de grands domaines de l'Inconnu, nous heurte et nous choque.

      Nous avons tous été élevés - grâce à une vulgarisation faite par des gens extrêmement sûrs d'eux-mêmes dans l'idée que l'enseignement que nous avons reçu nous a fait apprendre tout ce qu'il faut savoir sur la structure de l'univers. Nos librairies sont encore pleines des livres sur « tout ce qu'il faut savoir de », « la vérité sur »...

      Pourtant, la même certitude existait avant l'invention du microscope et du télescope. Pourtant, les spécialistes du cerveau nous disent que nous n'utilisons que 10 % de notre cerveau ; il serait donc logique de croire qu'un être qui utiliserait 100 % de son cerveau découvrirait des aspects tout à fait inconnus de l'univers. C'est cette idée qui a guidé Fort.

      Né en 1875, Charles Fort est mort le 3 mai 1932. il fut journaliste à New-York, puis romancier (sans succès). En 1910, il fait un petit héritage qui le libère des soucis matériels. Il décide alors de collectionner tous les faits dont la science ne voulait pas. Il y passa le reste de sa vie. Il travaillait tantôt à la Bibliothèque Municipale de New-York, tantôt à celle du British Museum. Il faillit devenir aveugle à force de s'user les yeux sur des textes.

      Il publia le résultat de ses recherches sous forme de quatre livres : Le Livre des Damnés (1919), Terres Nouvelles (1923), Et voilà (1931), Talents Sauvages (1932).

      Il inventa également un super jeu de tric-trac, avec des centaines de pièces, à plusieurs dimensions. Depuis sa mort, son œuvre a été continuée par la société Fortéenne de New-York qui continue à collectionner les curiosités les plus extraordinaires.

      Elle publie également les notes que Fort n'avait pas pu incorporer dans ses livres et qui contiennent les choses les plus étonnantes: disparitions inexplicables, météores lents, tempêtes de pervenches et pluies de haches taillées, taches noires sur le soleil et formes géantes ressemblant à des oiseaux entre la terre et la lune, Fort accumula tout cela.

      II ne fit pas de théories et il ne faut pas prendre au sérieux celles qu'il représente dans ses livres. Son but est d'élargir l'esprit, de faire comprendre les possibilités infinies de l'univers.

      On a pu dire très justement qu'il y a dans l'œuvre de Charles Fort de quoi former quatre ou six sciences nouvelles. C'est assez vrai.

      Chaque fois que l'on s'attaque à un problème nouveau : cancer des pare-brises, soucoupes volantes, parapsychologie, personnes provoquant des accidents, on rencontre Charles Fort sur son chemin.

LIBERTÉ DE DOUTER



      Fort réclamait une addition aux diverses libertés que garantissent les constitutions la liberté de douter.



      Liberté de douter de l'évolution, de la rotation de la terre, de l'existence de la vitesse de la lumière, des théories les mieux établies, liberté de douter de tout sauf des faits. Fort se donnait autant de peine pour rassembler, contrôler et vérifier des faits que Darwin ou Pasteur. Il estimait qu'on n'a le droit de rejeter aucun fait et qu'une science future découvrira des relations inconnues entre les faits qui nous paraissent les plus différents.

      Il rassembla des centaines de relations de ce genre. De temps en temps un savant officiel redécouvre une des relations fortéennes et devient célèbre. Tel ce savant suisse, qui, au moment de la grande épidémie des soucoupes volantes de 1954, a découvert une relation entre les soucoupes volantes et les tremblements de terre (que Fort avait noté en 1911), et devint célèbre pour un mois.

      Fort avait suffisamment le sens de l'humour pour ne pas se prendre pour un savant ou un philosophe. Il recon­naissait ses limitations, mais également celles des autres. Il a écrit en parlant du Livre des Damnés «ce livre est une fiction, comme les Voyages de Gulliver, l'origine des Espèces et d'ailleurs la Bible ».

      Attitude purement négative, dira-t-on. Certes, mais qui n'est pas inutile. Trop souvent, la science élimina des découvertes importantes par excès d'incrédulité. Fort se tenait aussi loin de la crédulité naïve d'un certain nombre de gens, que de l'incrédulité systématique des primaires de la science. Depuis sa mort, les événe­ments lui ont donné largement raison.

      Il suffit de lire le résumé publié par la revue l'Astronomie, numéro de novembre 1954, de la conférence du Professeur Fritz Zwicky pour s'apercevoir que la plupart des conceptions des astronomes du temps de Fort étaient complètement fausses. C'est exactement ce que Fort avait dit. Il est probable que dans vingt autres années, les idées de Zwicky seront à leur tour remplacées par d'autres. Ce que Fort voulait dire et que personne n'avait osé dire avec autant de courage avant lui, c'est que les théories scientifiques ne sont pas permanentes, qu'elles sont susceptibles de corrections. Il avait aussi raison de prétendre que de nombreux faits nous sont cachés. La plupart des gouvernements avouent avec franchise maintenant qu'ils gardent secrètes les découvertes de leurs savants et vont fréquemment jusqu'à électrocuter ou à fusiller des gens qui ont divulgué des faits qu'on pouvait trouver depuis des années dans des manuels de physique. Même dans une science aussi vieille que la zoologie, on s'aperçoit maintenant combien de choses nous avaient été cachées. Un livre tout récemment paru « Sur la piste des bêtes ignorées » de M. Bernard Heuvelmans (Plon, Editeur, Paris) nous révèle l'existence sur les cinq continents de nombreux animaux totalement ignorés.

      Bien souvent la description de ces animaux peut déjà se retrouver dans Fort, bien entendu.

      Le Muséum d'Histoire Naturelle vient de reconnaître que le serpent de mer existe et qu'il est très probablement une anguille géante, dont une larve a été effectivement retrouvée.

      L'esprit fortéen a bien entendu considérablement inspiré les auteurs de science-fiction. Quelques-uns des meilleurs livres de ce genre, par exemple « Guerre aux invisibles » par Eric Frank Russel (Gallimard) sont basés sur les théories fortéennes.

      Bien entendu, un certain nombre de faits fortéens ont fini par être expliqués. Nous avons maintenant une explication assez convenable des comètes. Fort ne comprenait pas comment une comète soi-disant composée de gaz peut rester à l'état gazeux dans le vide et le froid des espaces interplanétaires. Nous savons maintenant que les gaz de la comète absorbent l'énergie lumineuse en provenance du soleil et nous avons une explication assez précise des queues de comètes.

      Mais dans l'ensemble, si les faits présentés par Fort sont de moins en moins discutés, les explications, même provisoires continuent à manquer.
      Les pluies de pierres, décrites par Fort paraissent bien correspondre à des phénomènes qui ne sont pas tous expliqués par le truquage. Les observateurs les plus sceptiques semblent croire qu'un phénomène de ce genre se produit en ce moment à Saint-Jean-de­Maurienne. L'existence de personnages provoquant des accidents est maintenant bien établie par les compagnies d'assurances. Dans certains cas on a pu expliquer le phénomène certaines personnes à qui il arrive constamment des accidents d'automobile par exemple, ont un complexe de culpabilité qui les pousse à se blesser elles-mêmes ! On cite des cas où un traitement psychanalytique a pu avoir raison de ces complexes et les accidents ont cessé. Mais, dans d'autres cas, le phénomène est resté inexplicable. Comment un complexe de culpabilité peut-il court-circuiter neuf fois de suite le moteur d'un ascenseur ? Le cas s'est produit à New-York; on a dû changer le garçon d'ascenseur de travail et les enquêtes de la police et de la compagnie d'assurances n'ont pu relever aucune trace de sabotage.

      Comment la présence d'une personne à bord d'un bateau peut-elle produire des avaries de machines. (Cas relevé par la compagnie d'assurances, la Lloyd's de Londres). Une explication existe certainement, mais elle n'a pas été jusqu'à maintenant découverte. Un auteur américain L. R. Hubbard a écrit à ce sujet un remarquable roman « Le bras droit de la mort » (Hachette, Éditeur).



      Fort, bien entendu, ne croyait nullement à une faillite de la Science.

      Il ne confondait pas comme tant de philosophes super­ficiels, l'indéterminisme à l'échelle atomique, avec une faillite du déterminisme dans la science. Sa discussion du principe de Heisenberg reste encore entièrement valable.

DES FAITS, DES FAITS!

      Il voulait simplement insister sur le fait que les explications en science ne peuvent pas provenir des théories mais des faits ; il aurait été d'accord avec les physiciens de plus en plus nombreux qui demandent qu'on arrête la débauche des théories et qu'on retourne, chaque fois que c'est possible, à la méthode expérimentale.

      Fort vivait dans l'ensemble, dans un univers beaucoup plus rationnel que nous. Il vivait à une époque où il n'y avait ni bombe atomique, ni camps de concentration et où la folie n'était pas la maladie la plus répandue aux États-Unis.

      Il n'en a que plus de mérite pour avoir discerné des failles dans cet univers apparemment rationnel.

      S'il avait vécu à notre époque, il aurait certainement ajouté les historiens aux savants de mauvaise foi contre qui il protestait. Quand on voit un grand pays comme l'Union Soviétique réviser toutes les années la partie histoire contemporaine de son encyclopédie en niant l'existence des personnages aussi récents que Trotsky, quand on voit des journaux américains responsables, accuser Roosevelt d'avoir été un espion russe, on s'aperçoit que l'esprit de négation des faits qui a commencé par les sciences physiques a fini par gagner les sciences humaines. Quand on voit un vaccin contre la poliomyélite annoncé à son de com­muniqué de victoire tuer une demi-douzaine d'enfants dès qu'il est appliqué, on se prend à regretter que Fort ne soit plus là pour écrire quelques pages vengeresses!

SURRÉALISME SCIENTIFIQUE

      La science est une activité humaine faite par des hommes capables d'erreurs. Elle ne doit pas devenir un culte. Elle doit pouvoir supporter la critique, comme le font la littérature et l'art. C'est le mérite de Fort de l'avoir proclamé ; il le proclama dans un style excellent. Ses contemporains l'ont compris. Théodore Driser l'avait appelé «figure littéraire la plus fascinante depuis Poe ».

      Wells s'est intéressé à son œuvre. Il est certain qu'elle trouvera en France une large audience. Elle est en science, l'équivalent du surréalisme en littérature.

J.B.                   

  3°) pour les puristes qui recherchent des choses scientifiques tangibles, nous avons les articles suivants de la revue Sciences et Avenir :

- n°111, Mai 1956, "Les travaux de Pontecorvo en URSS, pour découvrir l'anatomie du proton".
- n°112, Juin 1956, "L'oxygène atomique de la haute atmosphère, combustible des engins téléguidés de demain".
- n°114, aout 1956, "Quand l'industrie annexe l'alchimie".
- n°115, Septembre 1956, "Le 17 Septembre, la planète Mars ne sera qu'à 59 700 000 km de la terre".
- n°117, Novembre 1956, "Qu'est-ce que le feu ?".
- n°118, Décembre 1956, "Les dernières équations d'Einstein recèlent-elles les secrets de l'antigravitation ?".
- n°122, Avril 1957, "Les déchets des piles atomiques feront naître demain une radio-chimie".
- n°123, Mai 1957, numéro spécial "Les portes de l'an 2000", auteurs non différenciés (Pierre de Latil, Albert Ducrocq, Jacques Bergier, etc.) Présomption articles de JB : "Les hommes de demain raisonneront-ils avec des machines " et "Au-delà des usines sans hommes, la nation automatique".
- n°125, Juillet 1957, "La plus grande révolution de la physique depuis Einstein : le principe de parité s'effondre".
- n°128, Octobre 1957, "Des progrès décisifs dans la domestication de l'énergie H".

Ajout en date du 6/03/08 :

      Pendant que nous y sommes, pourquoi ne pas jeter un nouveau coup d'œil sur l'un des articles (que nous venons justement de restructurer) le plus extraordinaire de Jacques Bergier, qui fera date dans l'histoire de notre Terre, quand les spécialistes de l'exploration de l'espace, nous avoueront ce qu'ils ont découvert par derrière la splendeur de notre soleil. Bon voyage donc, et à un de ces jours prochains sous d'autres rayons du Soleil :

http://www.artivision.fr/docs/articlebergier.html


VII Autre prolongement significatif en date du 10/03/08.


Quand l'amiral Byrd, lui même, s'exprime dans une revue de 1956.

      L'internaute J.C si fier de la qualité de ses revues culturelles (voir plus haut), n'aurait à l'époque certainement, même pas feuilleté dans un kiosque, la revue Sélection du Readers' Digest, s'il en avait eu l'occasion. Et même à la Bibliothèque Nationale, il n'aurait jamais eu envie de la consulter, car pour lui, ce ne serait pas une référence valable. Ce n'est évidemment pas, on le sait, l'attitude d'ARTivision.

      Nous avons déjà dans notre article :
http://www.artivision.fr/docs/Byrdsuite.html

, expliqué comment Super Hasard, nous a fait découvrir merveilleusement cette revue dont voici les deux pages de la couverture, jamais présentées sur ARTivision :

  

      Et voici d'ailleurs une image de la première page de l'article en question :


      Pour éviter au nouvel internaute, (qui découvre le site avec cet article), d'aller patrouiller sur le Web, résumons, voulez-vous , les détails importants, que l'on peut trouver dans cette revue de circonstance.

      D'abord en page 7, on y trouve un article très intéressant, qui raconte l'histoire passionnante du poisson appelé cœlacanthe, (voir justement notre article sur le poisson-fossile) découvert  en Décembre 1938, à East London en Afrique du Sud,  que l'on croyait disparu depuis l'époque des dinosaures et que l'on ne connaissait que sous forme de fossiles, imprimés dans des roches de millions d'années. La première fois, que nous avions entendu parler de ce poisson-fossile avait été dans la préface de l'ouvrage tant décrié " Le Troisième Oeil" du Lama L. Rampa ouvrage paru en Angleterre  en 1955 et chez Albin Michel en 1957. (Voir aussi à ce sujet l'article "Un siècle de découvertes zoologiques"du "Science et Vie" n° 420 de sept. 1952 page 170).

      Ainsi donc, en découvrant cette revue dans nos archives, nous avons pensé immédiatement, à un sujet d'article pour ARTivision qui pourrait s'intituler "Retour vers le Passé". Cet article est devenu, plus tard en fait, " Flash-back sur un rescapé de la préhistoire...et sur d'autres étrangetés naturelles."

      Nous avons donc mis cette revue de côté, pour lire ultérieurement cette affaire de poisson-fossile, et aussi un autre excellent article (qui s'y trouvait et que nous avions repéré en passant) sur "l'affaire Dreyfus", affaire qui chacun le sait, a montré, jusqu'où pouvait aller l'insondable bêtise humaine et l'orgueil démesuré d'une certaine caste de militaires.

    Trois heures plus tard, après avoir pris lecture des six pages de cette fameuse histoire de poisson-fossile, nous avons continué machinalement à feuilleter la revue en question et ne voilà-t-il pas chose extraordinaire, que nous découvrons à la  page 7, un article de Richard Byrd à l'époque contre-amiral en retraite de la Marine des États-Unis et intitulé "Retour à l'Antarctique" . C'était donc bien là un "Retour" surprenant, qui se répétait, et; nous en fûmes, nous-mêmes, tout "retournés".

    Alors, à ce moment précis,  nous n'avons pas douté une seconde, que cet article allait nous délivrer une information capitale.

     En effet, après des descriptions très techniques sur la nouvelle expédition, (Deepfreeze) qui allait être montée dans le cadre de l'Année Géophysique Internationale( 1957-1958), Byrd  nous parle  d'abord  d'un phénomène qu'il juge lui même surprenant à savoir que: " Dans l'Antarctique, le temps paraît s'immobiliser, on n'y connaît ni pourriture, ni la rouille, ni  même à ma connaissance - les bactéries. J'ai découvert ce phénomène surprenant au cours d'une randonnée sur la glace. Mes hommes butèrent sur les vestiges d'un camp abandonné par des explorateurs antérieurs, quelques trente-sept ans auparavant. les planches des cabanes semblaient neuves; les clous reluisaient et ne portaient pas la moindre tache de rouille."

  Curieux n'est-ce pas ? Mais le plus intéressant était à venir, car en nous évoquant l'expédition de 1947-1948 nommée  "Opération High Jump", qui fut l'expédition polaire de loin la plus importante  qui ait jamais été réalisée, Byrd nous fait la déclaration inouïe suivante:

 " Pour la première fois, nous possédions une image assez nette de la configuration du continent austral, mais il subsistait au delà du pôle , une région aussi vaste que les États-Unis, entièrement inconnue, et dont il n'existait aucune carte.

   Évidemment Byrd ne parle pas de la découverte d'une quelconque végétation, mais vous avez bien noté le terme "au delà" et non "au-dessus" du pôle. Comment peut-il exister "au delà du Pôle", une immense région, surtout "inconnue", alors que chacun s'attend à n'y trouver, à perte de vue, que des étendues glacées et neigeuses très caractérisées ?

      Il ne faut pas oublier que Byrd, était un militaire de haut rang , et qu'il était évidement astreint à une stricte obligation de réserve, à laquelle il ne pouvait se soustraire, même à la retraite. A vous de juger donc tout cela...

    Plus loin, pour terminer, nous notons aussi la phrase suivante:  ".....En outre, d'importantes observations ne peuvent être faites que dans une obscurité prolongée et que cette condition n'est réalisée que sur  ce point imaginaire que nous nommons le pôle Sud. "

    Le pôle géographique, à notre avis, n'a jamais été qualifié par les spécialistes de la géographie connue,  de "pôle imaginaire", à moins que l'on pense qu'il s'agisse dans cette phrase de Byrd du pôle magnétique dont la localisation est elle, bien en effet sujette à caution, dans la région. Mais dans le contexte  où la planète Terre serait en forme de pomme , telle qu'en hommage au peintre belge surréaliste Magritte, on ait :



, le mot "imaginaire", prendrait alors, peut-être, une signification toute particulière. Notons en passant, qu'il existe dans la région antarctique, chose surprenante, un point nommé "Pôle d'inaccessibilité" (voir page 96, figure 10 de "L'Antarctique" d'André Cailleux chez  "Que Sais-Je" n° 1249 P.U.F)

       On découvre aussi que cet article est un condensé de celui de "l'American Weekly", dont on ne donne, hélas , aucune référence. Bravo donc à l'internaute qui pourra dépister cet article. Peut-être y trouvera-t-on un tout petit détail, plus significatif que les autres ?...

      Article mis en page le 24/02/2008 et revu le 25/02/08, puis le 26/02/08 , puis le 27/02/08 , puis le 29/02/08 , puis le 02/03/08 , puis le 04/03/08 , puis le 06/03/08 , puis le 10/03/08 , puis le 16/03/08 , puis le 21/03/08 , puis le 23/06/08 , puis le 16/03/2010 , puis le 28/10/2014 .

IDYLLE Fred

fred.idylle@orange.fr

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