du livre intitulé "La vie vient d'une intelligence supérieure"
collection Science
Conscience publié par JMG Editions...
Fin de l'extrait de ma réponse à l'internaute J...C
Nous n'avons plus alors reçu de message de cet internaute. Il va sans dire chacun est libre, comme le cher Nathan, de mettre en exergue leur intérêt pour une revue particulière. Mais ARTivision, n'a aucune préférence spéciale pour une revue quelconque et seul (nous l'avons déjà dit) le fait étudié par cette revue peut être pris en considération.
Par exemple : Quelque soit la revue ou le livre ou la feuille de chou, qui évoque cette affaire de Terre bis, cachée derrière le Soleil, et en rotation synchrone avec la nôtre, nous l'analyserons avec la plus grande attention.
Ce qui certain c'est que, si un fait
contredit actuellement le mode officiel de la pensée orthodoxe, aucune revue
ayant pignon sur rue n'en parlera sur le moment, comme par exemple ce qui s'est passé au sujet de cette photo de la NASA near_20000501 placée à :
On ne va tout de même pas nous dire que cet artefact est venu là, sur Eros, par l'opération du Saint-Esprit, et ces Messieurs les sceptiques et consorts zététiques , vont encore toujours fourrer la tête sous le sable et se taire, mais là , il ne pourront pas, nous dire, que c'est une illusion d'optique ou un trucage informatique, car c'est bien là, la NASA, elle même, qui on le sait, nous a photographié en Octobre 2000, avec sa sonde Near, cette structure bizarre sur l'astéroïde Eros, où d'ailleurs cette sonde s'est posée au grand étonnement de chacun, car cet exploit, n'a été révélé qu'au dernier moment. Pourquoi alors tant de cachotteries de la part de la NASA ?
En scrutant les articles d' ARTivision : Remue-ménage cosmique et
lettre ouverte Ciel&Espace, où il est présenté de nombreuses autres photos d'Eros, on découvrira bien mieux encore...Mais alors pourquoi cette photo, pourtant très insolite, n'a jamais fait la une, on le sait bien, et nous le répétons volontier, jamais fait la une, des revues spécialisées...? A vous de juger !!
Dans l'Académie Antilles-Guyane, à la session du Bac 2007 en Philosophie série L, nous avons relevé, au premier sujet la question : " Pour accéder au vrai, suffit-il de s'en tenir aux faits ? "
Comme vous venez de le voir ce sujet du bac sous-entend implicitement que les faits sont bien connus du chercheur. Mais chacun voit que si l'Internet n'avait pas été inventé, le fait vu ci-dessus et concernant Eros, ne serait probablement jamais divulgué au grand public , par ceux qui détiennent les clefs d'un certaine information relative au cosmos.
Notez donc aussi ceci : " La science est une connaissance essentiellement révisable parce qu'aucune de
ses composantes n'est définitivement acquise.
Les faits, l'expérience et la science en général
ont beaucoup à faire avec nos croyances, nos
modes de vie, lesquels n'obéissent pas à la
logique. On peut promouvoir des hypothèses
contraires aux faits ou à des théories établies
(contre-induction), et persister à tenter de leur
donner sens (principe de ténacité) peut même
être un bon moyen de faire entrer la
nouveauté..."
Extrait de " La science peut-elle se passer des faits ? Emanuel Malolo Dissaké, Enseignant à l'université de Douala (Cameroun), membre du Centre pour la Synthèse d'une Epistémologie Formosée (CESEF) et tiré de la revue Sciences et Avenir n° Hors serie, Avril/Mai 2005.
Mais terminons donc par les sages paroles qui suivent. L'auteur, après nous avoir exposé le système astronomique antique géocentrique de Claude Ptolémée, puis celui révolutionnaire héliocentrique de Nicolas Copernic publié en 1543, et en enfin le système bâtard de Tycho Brahé vers 1578, nous explique ceci :
" ....Faut-il en conclure qu'aujourd'hui, fort de théories compliquées et généralement acceptées, ainsi que d'instruments
d'observation puissants, le règne des hypothèses est révolu au
profit de celui de la vérité triomphante ? Ce serait bien présomptueux et sans aucun doute faux. Nos vérités sur l'origine ou l'avenir de l'Univers, ou même nos hypothèses sur l'unification des
forces de la nature ou la composition de la matière sombre seront
sans aucun doute, elles aussi, bouleversées.
En revanche, il est fondamental de tirer des leçons de cette
première confrontation historique entre hypothèses et réalité.
D'abord, il semble vain de se fixer de manière dogmatique sur
des domaines de recherche prometteurs en ayant comme idée
fixe de les développer au maximum sans jamais (ou rarement),
les remettre en cause. Ensuite, et peut-être surtout, il ne faut
pas isoler totalement le monde de la recherche pure (fut-elle
mathématique !), de la réflexion philosophique, qui est toujours une source de distance, de clarification, de critique et finalement de progrès.."
Extrait de " Le Ciel n'est-il qu'une hypothèse ? Jean-François Roberto, Professeur de philosophie et ecrivain scientifique. Tiré de la revue Ciel & espace n° 453 de Février 2008.
Autre chose. On a vu que l'internaute J....C. n'aime pas la revue Paris-Match , qui d'après lui, n'est pas sérieuse du tout.
Ce que ce Monsieur ignore c'est que nous sommes bien arrivés au "Temps de révélations"(nous n'avons pas ici le temps d'expliquer ce concept), et que chacun de nous y participe souvent inconsciemment. Paris Match a donc aussi, sa petite pierre à y apporter. Et si l'on avait offert à cet internaute le fameux Paris Match n° 1028 du 18 janvier 1969, il l'aurait vraisemblablement mis à la poubelle, sans prendre du temps pour y annalyser à la page 33, sur la partie de la face cachée de la Lune, ceci :
De même cet internaute n'aurait même pas lu dans le Paris Match n° 1242 du 24 Fév. 1973 l'article intitulé " Ils sont encore dans la Lune", où l'on nous dit que Buzz Aldrin , le second astronaute à poser son pied sur la Lune, aurait été interné deux fois : Voici une photo de lui, jamais présentée par ARTivision (le document ayant été plié pour le converver dans un classeur, veuillez excuser les plis apparents sur la photo) :
Vous avez bien lu cette cette phrase très insolite :"On nous croit des héros, mais la Lune nous a brisés". Si cet astronaute n'avait vu sur la Lune que du sable et des cailloux, on ne voit pourquoi il en aurait été brisé.
Il y a donc bien anguille sous roche. Et d'autre part pensez-vous qu'une revue scientifique haut de gamme, aurait eu l'audace de publier cette déclaration surprenante d'Aldrin ?... A vous donc de juger tout cela...
d) L'affaire du n° 52 mystère de Nostradamus.
Compte tenu de tous ces éléments explicatifs, nous pouvons maintenant parler de l'affaire du n° 52 de la revue "Nostradamus""L'hebdomadaire de l'actualité mystérieuse", comme elle était présentée à l'époque .
La revue Nostradamus format(29;43) dont le n° 1 est du 13 Avril 1972, a duré environ 10 ans jusqu'en Juillet 82. Elle s'est appelée Nostra à partir du n° 147 du 30 janvier 1975 format (20; 28) .
Mais après le n° 51, il s'est passé une chose bizarre que nous n'avons jamais pu expliquer. Si n° 51 et 53 étaient tout à fait normaux (format 29;43), nous n'avons jamais reçu le n°52, mais il est arrivé à l'époque une sorte d'ersatz du journal, de format plus petit (27;39), sans n° et sans date. Comme-ci la rédaction ou l'imprimeur avait eu un empêchement quelconque pour produire la revue normale. (Grève, rupture de stock etc..)
Nous en avons déduit plus tard que cet ersatz représentait bien le n° 52 manquant, et que la date de sortie devait être le 6 avril 1973. Donc si quelqu'un veut aller à la Bibliothèque Nationnale pour consulter ce n° 52 (pourtant très important, vous allez voir plus bas pourquoi), il se pourrait qu'on ne le retrouve pas.
Mais d'une part, le format étant trop grand pour notre scanner, nous avons dû couper le document et d'autre part, étant donnée l'humidité qui règne au pied du volcan où nous habitons, les convertures de ce n° 52 fictif ont été détériorées. Veuillez donc excuser, le manque de netteté des images :
Mais ce qui nous a amené à parler de cette histoire, c'est que justement, ce n° fictif 52, possède un article unique en son genre pour l'époque et article qui nous interpelle quant aux sources qui ont servi à son élaboration.
Mais voyez donc vous même :
Nous avons évidemment coupé la publicité de l'époque dans la deuxième partie de la feuille.
Bien que les caractères soient encore lisibles sur ses deux images, pour ne pas vous fatiguer la vue, voici la digitalisation de ce document.
"
Richard Evelyn BYRD, Grand Chancelier de l'Ordre de la Fayette et de la Croix du Mérite, secrétaire perpétuel de l'Académie Fédérale de la Marine et des Sciences, n'avait jamais été aussi stupéfait. Le flegme légentaire des officiers de l'American Navy faisait place sur son visage à son étonnement qu'il n'avait pu contenir.
Dieu sait pourtant qu'au cours
d'une longue carrière d'explorateur polaire il avait subi de dures épreuves : il avait vu trop
de ses plus fidèles compagnons,
morts de froid et d'épuisement,
immergés dans l'océan sauvage,
une gueuse de fonte lestant
leurs corps cousus dans une
toile à voile, selon la séculaire
coutume des matelots.
Il avait supporté lui-même,
jusqu'à l'inanition, la dure loi
des expéditions en terres inhumaines loin des bases où la fraternité des amis aguerris réchauffait le cœur dans ce cli-
mat mortel.
Mais là, avec deux quartiers-
maîtres et un capitaine de vaisseau, il parvenait au bout de la
surprise.
- Je n'aurais jamais cru ça
possible, Damned ! lança-t-il
en jurant comme un vulgaire
canonnier.
De fait, même pour un marin
américain que rien ne devrait
étonner, il y avait de quoi être
surpris.
Richard Byrd venait de découvrir, au sein des glaces perdues au Pôle Nord, un véritable
paradis terrestre !
Depuis huit heures, il marchait sur la banquise, avec son
équipe, escaladant les moutonnements chaotiques des glaces
éternelles, dévalant de dangereux à-pics plus périlleux qu'un
rocher vertical.
Et soudain, du haut de la falaise blanche où l'équipe de
pointe de l'expédition était parvenue au prix de mille dangers,
le spectacle était inoubliable.
Sous les yeux de Byrd médusé
et de ses compagnons ahuris,
s'étendait une longue vallée
étroite et profonde, couverte
d'une végétation luxuriante et
apparemment baignée d'un
chaud soleil permanent. Une
véritable oasis de vie au milieu
du grand désert de glace...
D'un geste machinal, l'amiral consulta son thermomètre: - 58°! Son adjoint, le capitaine Fitin, nota sur le journal de marche:" Le 14 Juin 1926 à 74 m d'altitude à 12h 08 ". Les quatre hommes se mirent à dérouler les échelles de corde pour rejoindre la merveilleuse prairie qui s'étendait à une centaine de mètres en contrebas au pied de la muraille de glace au sommet de laquelle ils se trouvaient.
Après une longue heure de descente, ils avaient changé de monde : une plaine où régnait une végétation prolifique et presque paradisiaque s'étalait devant eux. La chaleur douce et pénétrante (le thermomètre indiquait 19°8) les obligea à quitter leurs équipement d'explorateurs polaires. Sous leurs pieds, ils foulaient une herbe drue et grasse. A perte de vue, en croyant à peine leurs yeux , Byrd et ses compagnons apercevaient des petits ruisseaux coupant les herbages naturels, des lacs, des collines boisées. A 1500 m environ, ils virent une tache brune qui se déplaçait lentement. Jumelles braquées, Richard Byrd observa un animal massif au pelage brun qui entra lentement dans un fourré. Un animal qui ressemblait étrangement à un mammouth, placide et lourd comme ceux que l'on a rencontré en 1921 en sibérie centrale. Autour d'eux les gazouillis d'oiseaux et la stridence des cigales démontraient à l'evidence l'existence d'un climat subtropical.
Hélas! il fallait borner là, l'exploration de ce jour. La fatigue de chacun, le manques de vivres, l'épuisement des accumulateurs de radios faisaient un devoir au chef du détachement d'ordonner sans perdre un instant le retour au campement de base.
repartis sur la banquise, les explorateurs, un moment émerveillés, retrouvaient le grand silence blanc
et la desolation du froid éternel. A leur retour, ils racontèrent leur découverte à leurs camarades restés au camp.
Après une journée de repos tous voulaient retourner voir ce que l'amiral Byrd appela désormais le " paradis inconnu ".
Malheureusement, il leur fut impossible de retrouver la vallée. Située pratiquement à quelques kilomètres du pôle géographique, dans la la région même du pôle magnétique, il avait été impossible à l'ordonnance de l'amiral d'en effectuer le relevé des coordonnées topographiques.
En effet dans cette region du globe terrestre , les boussoles deviennent folles et leurs aiguilles aimentées virevoltent sans jamais se fixer !
Pedant des années dans son laboratoire de Boston, Richard Byrd cchercha à délimiter la
position géographique de la
vallée heureuse cachée au fond
des glaces. Noatalgique du paradis perdu, il réalisa de nombreuses autres expéditions après
s'étre entouré de toutes les précautions et de tous les détaiLs
qu'il jugeait indispensables.
En 1929 il repartait de l'île Wrangel à l'estuaire nord de la Sibérie, avec la plupart de ses
premiers accompagnateurs. Ce
fut en vain.
En 1936, sccompagaé
d'Amundsen, il survolait sans
résultat toute la banquise arctique avec les tout premiers hélicoptères. En 1947 encore,
n'ayant pas perdu l'espoir de
refouler â nouveau le merveilleux gazon du paradis polaire,
il repartait avec un matériel
ultra-moderne. Ce fut un voyage pour rien.
Jusqu'en 1957, où il mourut
brutalement d'un transport au
oerveau, l'amiral américain n'a
jamais retrouvé le paradis du
fond des glaces...
Et pourtant, sa découverte a été confirinée par un médecin
de Los Angelès, le docteur Nephi Cotton. Celui-ci recueillit de l'un de ses patients un étrange
récit. Le malade, habitant l'extrême nord de la Norvège, avait,
avec un ami, entrepris une croisière en direction du pôle.
Après un mois de navigatian
hasardeuse, entre les écueils et
Ies icebergs, ils avaient atteint
un pays où, selon leurs aifirmations, "la température était extraordinairement élevée" et "la flore était d'une richesse
comparable à celle des pays tropicaux les plus fertiles".
A plusieurs reprises, des expéditions quasi-clandestines
furent organisées par des explorateurs norvégiens et anglais. Ce
furent des tentatives stériles, car
dans le voisinage du Pôle, les
boussoles ne servent plus à
rien et le hasard qui avait si
bien servi Byrd n'a jamais
consenti à aider ceux qui suivirent ses traces. Plus récemment et à trois reprises, les
services spéciaux des grandes
puissances du monde ont monté des explorations aussi couteuses que secrètes. Rien n'y
fit. Au , désespoir des organisateurs, les barbouzes de
l'ouest et de l'est sont revenues
bredouilles.
Le Paradis polaire garde
jalousement son extraordinaire secret.
Les survivants de l'expédition
de 1926 rêvent encore de leur
journée du 14 juin. Avec l'amiral Byrd, ils affirment qu'ils ne
furent pas victimes d'un mirage
ou d'une hallucination. Ils se
bornent, devant l'incrédulité générale, à répéter qu'un jour on
saura bien retrouver la vaIlée
perdue... "
Comme vous l'avez sans doute remarqué ce document est bourré de détails pointus que l'on pourrait vérifier (comme par exemple, le nom de l'ordonnance de l'amiral Byrd : le capitaine Peter Fitin). Mais il n'est pas signé et il n'indique pas hélas les sources utilisées pour faire l'article.
Comme on y parle de Services spéciaux de grandes puissance et de barbouzes, nous soupsonnons le fait que ce texte proviendrait
du savant atomiste Jacques Bergier, qui, on le sait, faisait partie des Services Secrets Alliés de la dernière guerre. Il a d'ailleurs écrit entre de nombreuses autres choses : Un Mémoire sur la détection électromagnétique des avions autour de 1939 et Le Manuel du parfait saboteur en 1943 .
Mais, à part l'histoire du Docteur Nephi Cotton, et la photo de la Terre, qui sont directement tirées du livre de R. Bernard "La Terre creuse" (A. Michel 1971), où donc Bergier (ou l'auteur inconnu) a t-il pu trouver ces informations (qui ne courent pas les rues, concernant l'expédition de Byrd en 1926 ?
Aurait-il pu mettre la main sur l'introuvable brochure de Byrd dont on ne connaît même pas le titre et dont nous parle Charles Berlitz aux pages 164 et 165 de son livre "Sans Trace" publié chez Flammarion en 1978 ? Alors que plusieurs personnes affirment avoir eu connaissance de cette brochure de Byrd, comprenant moins de 100 pages dans laquelle il narrait son aventure, cet important document a disparu bizarrement des bibliothèques et des collections nationnales. A vous de juger désormais tout cela ...
Notons pour terminer qu'une partie de cet article a été reprise 7 ans plus tard, par Jean Brun dans le Nostra n° 425 de la semaine du 29 Mai au 4 Juin 1980 (Voir notre premier article sur Byrd.html) .
III conclusion.
Une fois de plus, nous voyons qu'ici s'applique pafaitement l'adage : " L'habit ne fait pas le moine ", et que ce n'est pas actuellement dans les revues bien assises et qui ont pignon sur rue, que l'on découvrira le meilleur sortant de l'ordinaire. Voilà pourtant un document que nous possédons depuis 35 ans et c'est pourtant les internautes Nathan et J.C qui indirectement nous ont incités à le sortir de son classeur. Qu'ils en soient remerciés vivement pour cela. Mais comme on le voit chaque événement arrive juste au moment voulu sur ARTivision n'est-ce pas ? Bravo une fois de plus à Super Hasard...qui guide si bien nos pas...
IV prolongement significatif en date du 25/02/08.
Mais concernant justement le personnage hors normes qu'était Jacques Bergier dans ce n° 52 fictif de Nostra il y a aussi un article surprenant le concernant. Donc pour les internautes qui ignorent cela, nous avons alors plaisir à vous présenter l'article en question dont nous avons dû modifier l'agencement de colonnes pour notre scanner :
Il ne vous reste donc qu'à imprimer ces deux volets pour les recoller par la suite, mais si vous voulez vraiment savoir qui était l'incomparable Jacques Bergier, prière de se reporter au site de l'ami Claude Thomas à :
Jacques Bergier est, on le sait , l'écrivain et le savant , le plus hors-normes de l'intelligentsia française et même mondiale. Nous possédons des textes presque inédits de lui et en tout cas, très peu connus où il n'hésite pas à attaquer franchement les plus hautes personnalités de son temps, qui s'opposaient aux idées scientifiques nouvelles, et en particulier il s'est heurté à l'Union Rationaliste, dans un texte qui est une véritable anthologie historique : "Le crépuscule des magiciens ou le matin des ânes" . Nous en reparlerons sans doute un jour...
D'autre part, nous avons déjà reçu au sujet de cet article certaines réactions :
----- Original Message -----
From: H....L
To: fred.idylle@orange.fr
Sent: Sunday, February 24, 2008 5:44 AM
Salut.
En consultant tes mises à jour , je
suis tombé sur ce message d'un internaute :
"... Mais moi ce que je cherche, c'est du sérieux, j'ai envie de convaincre du monde
et pas forcément des gens qui
y croient déjà un peu, il faut donc des sources que l'on peut prendre au
sérieux....
Cela me rappelle les gens qui ont voulu ou
veulent toujours démontrer que le Pentagone n'a jamais été attaqué par Ben
Laden, ou que les 2 tours abattues étaient un prétexte pour la
politique de Bush et que c'est pour ça que cela n'a pas été
évité.
Les gens qui le démontrent le font très bien en sélectionnant les
informations et du coup, on arrive à une fausse vérité..."
Cela m'a interpellé sur la perception de la
"vérité" pour chacun. Quand une info est trop grosse, le cerveau la refuse. C'est un peu comme un éléphant qui ne peut pas entrer dans mon corridor, donc l'éléphant n'existe pas.
Nous devons nous méfier de notre petit "corridor". C'est surtout l'invraissemblable qui est le vrai. Propose-lui quand même d'ébranler un
peu ses certitudes, car c'est bien sur cette ficelle que tirent les Forces
Noires, pour induire les humains en erreur et les asservir. C'est malheureusement
cela qui est en général du sérieux, comme le désire ce Monsieur..
Qu'il jette donc un coup d'œil sur ce qui suit :
Il n'y a rien de plus insupportable que
d'être réveillé en pleine nuit quand on a avalé un somnifère...
Salutations et amitiés
H...L
Tout ce que nous pouvons avancer dans cette affaire c'est que la lettre de ce Monsieur J..C est de Juillet 2003 et que probablement depuis, il a eu le temps de s'accrocher, tant soit peu, au train qui s'emballe sérieusement.
V Autre prolongement significatif en date du 01/03/08.
Allez-bon, pendant que nous y sommes et pour faire plaisir aux puristes qui recherchent des anthologies culturelles de notre socièté actuelle, voici donc 4 pages de la revue Planète n° 25 de Nov-Déc 1965.
N'ayant pas eu le temps de digitaliser ces documents, nous prions les internautes qui n'ont pas encore l'ADSL de nous excuser pour le temps de chargement.
D'autre part, comment ne pas tomber à la renverse en consultant le nombre (mentionné par Bergier) d'ouvrages, en différentes langues, servant à appuyer sa thèse, car à l'époque GOOGLE évidemment n'existait pas, n'est-ce pas ? A vous donc de juger une fois de plus tout cela ...
VI Autre prolongement significatif en date du 02/03/08.
Mais certains internautes passionnés par ce personnage hors normes que fut Jacques Bergier, pourraient trouver leur bonheur dans ce qui suit :
1°) Dans les pages 8 à 13 de la revue n° 28 de L'Autre Monde de Février 1979, où il y a justement un triple hommage à Jacques Bergier de Jean-Bourre , Daniel Houres et de Claudine Brelet :
2°) Tiré de l'ouvrage de la Bibliothèque Mondiale du 1er Sep.1955 "Lokis et autres petites drôleries" de Paul Mérimée et dans la rubrique : "ECRIVAINS D’AUJOURD’HUI " , voici un article de J. Bergier, où il rend honnage à un autre chercheur, comme lui, très hors nomes : Charles FORT . (format des pages 11 cm sur 17,5cm ).
ECRIVAINS D'AUJOURD'HUI
GALERIE PERMANENTE DES AUTEURS CONTEMPORAINS
CHARLES FORT OU LE DOUTE MILITANT
Cet homme qui ressemblait à un phoque timide s'est attaqué à une des grandes puissances du siècle. Notre certitude de tout savoir de l'univers où nous vivons. La moindre suggestion qu'il puisse exister à notre époque de grands domaines de l'Inconnu, nous heurte et nous choque.
Nous avons tous été élevés - grâce à une vulgarisation faite par des gens extrêmement sûrs d'eux-mêmes dans l'idée que l'enseignement que nous avons reçu nous a fait apprendre tout ce qu'il faut savoir sur la structure de l'univers. Nos librairies sont encore pleines des livres sur « tout ce qu'il faut savoir de », « la vérité sur »...
Pourtant, la même certitude existait avant l'invention du microscope et du télescope. Pourtant, les spécialistes du cerveau nous disent que nous n'utilisons que 10 % de notre cerveau ; il serait donc logique de croire qu'un être qui utiliserait 100 % de son cerveau découvrirait des aspects tout à fait inconnus de l'univers. C'est cette idée qui a guidé Fort.
Né en 1875, Charles Fort est mort le 3 mai 1932. il fut journaliste à New-York, puis romancier (sans succès). En 1910, il fait un petit héritage qui le libère des soucis matériels. Il décide alors de collectionner tous les faits dont la science ne voulait pas. Il y passa le reste de sa vie. Il travaillait tantôt à la Bibliothèque Municipale de New-York, tantôt à celle du British Museum. Il faillit devenir aveugle à force de s'user les yeux sur des textes.
Il publia le résultat de ses recherches sous forme de quatre livres : Le Livre des Damnés (1919), Terres Nouvelles (1923), Et voilà (1931), Talents Sauvages (1932).
Il inventa également un super jeu de tric-trac, avec des centaines de pièces, à plusieurs dimensions. Depuis sa mort, son œuvre a été continuée par la société Fortéenne de New-York qui continue à collectionner les curiosités les plus extraordinaires.
Elle publie également les notes que Fort n'avait pas pu incorporer dans ses livres et qui contiennent les choses les plus étonnantes: disparitions inexplicables, météores lents, tempêtes de pervenches et pluies de haches taillées, taches noires sur le soleil et formes géantes ressemblant à des oiseaux entre la terre et la lune, Fort accumula tout cela.
II ne fit pas de théories et il ne faut pas prendre au sérieux celles qu'il représente dans ses livres. Son but est d'élargir l'esprit, de faire comprendre les possibilités infinies de l'univers.
On a pu dire très justement qu'il y a dans l'œuvre de Charles Fort de quoi former quatre ou six sciences nouvelles. C'est assez vrai.
Chaque fois que l'on s'attaque à un problème nouveau : cancer des pare-brises, soucoupes volantes, parapsychologie, personnes provoquant des accidents, on rencontre Charles Fort sur son chemin.
LIBERTÉ DE DOUTER
Fort réclamait une addition aux diverses libertés que garantissent les constitutions la liberté de douter.
Liberté de douter de l'évolution, de la rotation de la terre, de l'existence de la vitesse de la lumière, des théories les mieux établies, liberté de douter de tout sauf des faits. Fort se donnait autant de peine pour rassembler, contrôler et vérifier des faits que Darwin ou Pasteur. Il estimait qu'on n'a le droit de rejeter aucun fait et qu'une science future découvrira des relations inconnues entre les faits qui nous paraissent les plus différents.
Il rassembla des centaines de relations de ce genre. De temps en temps un savant officiel redécouvre une des relations fortéennes et devient célèbre. Tel ce savant suisse, qui, au moment de la grande épidémie des soucoupes volantes de 1954, a découvert une relation entre les soucoupes volantes et les tremblements de terre (que Fort avait noté en 1911), et devint célèbre pour un mois.
Fort avait suffisamment le sens de l'humour pour ne pas se prendre pour un savant ou un philosophe. Il reconnaissait ses limitations, mais également celles des autres. Il a écrit en parlant du Livre des Damnés
«ce livre est une fiction, comme les Voyages de Gulliver, l'origine des Espèces et d'ailleurs la Bible ».
Attitude purement négative, dira-t-on. Certes, mais qui n'est pas inutile. Trop souvent, la science élimina des découvertes importantes par excès d'incrédulité. Fort se tenait aussi loin de la crédulité naïve d'un certain nombre de gens, que de l'incrédulité systématique des primaires de la science. Depuis sa mort, les événements lui ont donné largement raison.
Il suffit de lire le résumé publié par la revue l'Astronomie, numéro de novembre 1954, de la conférence du Professeur Fritz Zwicky pour s'apercevoir que la plupart des conceptions des astronomes du temps de Fort étaient complètement fausses. C'est exactement ce que Fort avait dit. Il est probable que dans vingt autres années, les idées de Zwicky seront à leur tour remplacées par d'autres. Ce que Fort voulait dire et que personne n'avait osé dire avec autant de courage avant lui, c'est que les théories scientifiques ne sont pas permanentes, qu'elles sont susceptibles de corrections. Il avait aussi raison de prétendre que de nombreux faits nous sont cachés. La plupart des gouvernements avouent avec franchise maintenant qu'ils gardent secrètes les découvertes de leurs savants et vont fréquemment jusqu'à électrocuter ou à fusiller des gens qui ont divulgué des faits qu'on pouvait trouver depuis des années dans des manuels de physique. Même dans une science aussi vieille que la zoologie, on s'aperçoit maintenant combien de choses nous avaient été cachées. Un livre tout récemment paru « Sur la piste des bêtes ignorées » de M. Bernard Heuvelmans (Plon, Editeur, Paris) nous révèle l'existence sur les cinq continents de nombreux animaux totalement ignorés.
Bien souvent la description de ces animaux peut déjà se retrouver dans Fort, bien entendu.
Le Muséum d'Histoire Naturelle vient de reconnaître que le serpent de mer existe et qu'il est très probablement une anguille géante, dont une larve a été effectivement retrouvée.
L'esprit fortéen a bien entendu considérablement inspiré les auteurs de science-fiction. Quelques-uns des meilleurs livres de ce genre, par exemple « Guerre aux invisibles » par Eric Frank Russel (Gallimard) sont basés sur les théories fortéennes.
Bien entendu, un certain nombre de faits fortéens ont fini par être expliqués. Nous avons maintenant une explication assez convenable des comètes. Fort ne comprenait pas comment une comète soi-disant composée de gaz peut rester à l'état gazeux dans le vide et le froid des espaces interplanétaires. Nous savons maintenant que les gaz de la comète absorbent l'énergie lumineuse en provenance du soleil et nous avons une explication assez précise des queues de comètes.
Mais dans l'ensemble, si les faits présentés par Fort sont de moins en moins discutés, les explications, même provisoires continuent à manquer.
Les pluies de pierres, décrites par Fort paraissent bien correspondre à des phénomènes qui ne sont pas tous expliqués par le truquage. Les observateurs les plus sceptiques semblent croire qu'un phénomène de ce genre se produit en ce moment à Saint-Jean-deMaurienne. L'existence de personnages provoquant des accidents est maintenant bien établie par les compagnies d'assurances. Dans certains cas on a pu expliquer le phénomène certaines personnes à qui il arrive constamment des accidents d'automobile par exemple, ont un complexe de culpabilité qui les pousse à se blesser elles-mêmes ! On cite des cas où un traitement psychanalytique a pu avoir raison de ces complexes et les accidents ont cessé. Mais, dans d'autres cas, le phénomène est resté inexplicable. Comment un complexe de culpabilité peut-il court-circuiter neuf fois de suite le moteur d'un ascenseur ? Le cas s'est produit à New-York; on a dû changer le garçon d'ascenseur de travail et les enquêtes de la police et de la compagnie d'assurances n'ont pu relever aucune trace de sabotage.
Comment la présence d'une personne à bord d'un bateau peut-elle produire des avaries de machines. (Cas relevé par la compagnie d'assurances, la Lloyd's de Londres). Une explication existe certainement, mais elle n'a pas été jusqu'à maintenant découverte. Un auteur américain L. R. Hubbard a écrit à ce sujet un remarquable roman « Le bras droit de la mort » (Hachette, Éditeur).
Fort, bien entendu, ne croyait nullement à une faillite de la Science.
Il ne confondait pas comme tant de philosophes superficiels, l'indéterminisme à l'échelle atomique, avec une faillite du déterminisme dans la science. Sa discussion du principe de Heisenberg reste encore entièrement valable.
DES FAITS, DES FAITS!
Il voulait simplement insister sur le fait que les explications en science ne peuvent pas provenir des théories mais des faits ; il aurait été d'accord avec les physiciens de plus en plus nombreux qui demandent qu'on arrête la débauche des théories et qu'on retourne, chaque fois que c'est possible, à la méthode expérimentale.
Fort vivait dans l'ensemble, dans un univers beaucoup plus rationnel que nous. Il vivait à une époque où il n'y avait ni bombe atomique, ni camps de concentration et où la folie n'était pas la maladie la plus répandue aux États-Unis.
Il n'en a que plus de mérite pour avoir discerné des failles dans cet univers apparemment rationnel.
S'il avait vécu à notre époque, il aurait certainement ajouté les historiens aux savants de mauvaise foi contre qui il protestait. Quand on voit un grand pays comme l'Union Soviétique réviser toutes les années la partie histoire contemporaine de son encyclopédie en niant l'existence des personnages aussi récents que Trotsky, quand on voit des journaux américains responsables, accuser Roosevelt d'avoir été un espion russe, on s'aperçoit que l'esprit de négation des faits qui a commencé par les sciences physiques a fini par gagner les sciences humaines. Quand on voit un vaccin contre la poliomyélite annoncé à son de communiqué de victoire tuer une demi-douzaine d'enfants dès qu'il est appliqué, on se prend à regretter que Fort ne soit plus là pour écrire quelques pages vengeresses!
SURRÉALISME SCIENTIFIQUE
La science est une activité humaine faite par des hommes capables d'erreurs. Elle ne doit pas devenir un culte. Elle doit pouvoir supporter la critique, comme le font la littérature et l'art. C'est le mérite de Fort de l'avoir proclamé ; il le proclama dans un style excellent. Ses contemporains l'ont compris. Théodore Driser l'avait appelé «figure littéraire la plus fascinante depuis Poe ».
Wells s'est intéressé à son œuvre. Il est certain qu'elle trouvera en France une large audience. Elle est en science, l'équivalent du surréalisme en littérature.
J.B.
3°) pour les puristes qui recherchent des choses scientifiques tangibles, nous avons les articles suivants de la revue Sciences et Avenir :
- n°111, Mai 1956, "Les travaux de Pontecorvo en URSS, pour découvrir l'anatomie du proton".
- n°112, Juin 1956, "L'oxygène atomique de la haute atmosphère, combustible des engins téléguidés de demain".
- n°114, aout 1956, "Quand l'industrie annexe l'alchimie".
- n°115, Septembre 1956, "Le 17 Septembre, la planète Mars ne sera qu'à 59 700 000 km de la terre".
- n°117, Novembre 1956, "Qu'est-ce que le feu ?".
- n°118, Décembre 1956, "Les dernières équations d'Einstein recèlent-elles les secrets de l'antigravitation ?".
- n°122, Avril 1957, "Les déchets des piles atomiques feront naître demain une radio-chimie".
- n°123, Mai 1957, numéro spécial "Les portes de l'an 2000", auteurs non différenciés (Pierre de Latil, Albert Ducrocq, Jacques Bergier, etc.) Présomption articles de JB : "Les hommes de demain raisonneront-ils avec des machines " et "Au-delà des usines sans hommes, la nation automatique".
- n°125, Juillet 1957, "La plus grande révolution de la physique depuis Einstein : le principe de parité s'effondre".
- n°128, Octobre 1957, "Des progrès décisifs dans la domestication de l'énergie H".
Ajout en date du 6/03/08 :
Pendant que nous y sommes, pourquoi ne pas jeter un nouveau coup d'œil sur l'un des articles (que nous venons justement de restructurer) le plus extraordinaire de Jacques Bergier, qui fera date dans l'histoire de notre Terre, quand les spécialistes de l'exploration de l'espace, nous avoueront ce qu'ils ont découvert par derrière la splendeur de notre soleil. Bon voyage donc, et à un de ces jours prochains sous d'autres rayons du Soleil :
VII Autre prolongement significatif en date du 10/03/08.
Quand l'amiral Byrd, lui même, s'exprime dans une revue de 1956.
L'internaute J.C si fier de la qualité de ses revues culturelles (voir plus haut), n'aurait à l'époque certainement, même pas feuilleté dans un kiosque, la revue Sélection du Readers' Digest, s'il en avait eu l'occasion. Et même à la Bibliothèque Nationale, il n'aurait jamais eu envie de la consulter, car pour lui, ce ne serait pas une référence valable. Ce n'est évidemment pas, on le sait, l'attitude d'ARTivision.
Nous avons déjà dans notre article :
, expliqué comment Super Hasard, nous a fait découvrir merveilleusement cette revue dont voici les deux pages de la couverture, jamais présentées sur ARTivision :
Et voici d'ailleurs une image de la première page de l'article en question :
Pour éviter au nouvel internaute, (qui découvre le site avec cet article), d'aller patrouiller sur le Web, résumons, voulez-vous , les détails importants, que l'on peut trouver dans cette revue de circonstance.
D'abord en page 7, on y trouve un article très intéressant,
qui raconte l'histoire passionnante du poisson appelé cœlacanthe,
(voir justement notre article sur le poisson-fossile)
découvert en Décembre
1938, à East
London en Afrique
du Sud, que l'on croyait
disparu depuis l'époque des dinosaures et que l'on ne connaissait que
sous forme de fossiles, imprimés dans des roches de millions d'années.
La première fois, que nous avions entendu parler de ce poisson-fossile
avait été dans la préface de l'ouvrage tant décrié "
Le Troisième Oeil" du Lama L. Rampa ouvrage paru en Angleterre en 1955
et chez Albin Michel en 1957.
(Voir aussi à ce sujet l'article "Un siècle de découvertes zoologiques"du
"Science et Vie" n° 420 de sept. 1952 page 170).
Ainsi donc, en découvrant cette revue dans nos archives, nous avons pensé immédiatement, à un sujet d'article
pour ARTivision
qui pourrait s'intituler "Retour
vers le Passé". Cet article est devenu, plus tard en fait, " Flash-back sur un rescapé de la préhistoire...et sur d'autres étrangetés naturelles."
Nous avons donc mis cette revue de côté, pour lire ultérieurement
cette affaire de poisson-fossile, et aussi un autre excellent article (qui
s'y trouvait et que nous avions repéré en passant)
sur "l'affaire Dreyfus",
affaire qui chacun le sait, a montré, jusqu'où pouvait aller l'insondable
bêtise humaine et l'orgueil
démesuré d'une certaine caste de
militaires.
Trois heures
plus tard, après avoir pris lecture des six pages de cette fameuse
histoire de poisson-fossile, nous avons continué machinalement à
feuilleter la revue en question et ne voilà-t-il pas chose
extraordinaire, que nous découvrons à la page 7, un article de
Richard Byrd à l'époque contre-amiral
en retraite de la Marine des États-Unis et intitulé "Retour
à l'Antarctique" . C'était
donc bien là un "Retour"
surprenant, qui se répétait, et;
nous en fûmes, nous-mêmes, tout "retournés".
Alors, à ce moment précis, nous n'avons pas douté une seconde,
que cet article allait nous délivrer une
information capitale.
En effet, après des
descriptions très techniques sur la nouvelle expédition,
(Deepfreeze)
qui allait être montée dans le cadre de l'Année
Géophysique Internationale(
1957-1958), Byrd
nous parle d'abord d'un phénomène qu'il juge lui même
surprenant à savoir que: " Dans
l'Antarctique, le temps paraît s'immobiliser, on n'y connaît ni
pourriture, ni la rouille, ni même à ma connaissance - les bactéries.
J'ai découvert ce phénomène surprenant au cours d'une randonnée sur
la glace. Mes hommes butèrent sur les vestiges d'un camp abandonné par
des explorateurs antérieurs, quelques trente-sept ans auparavant. les
planches des cabanes semblaient neuves; les clous reluisaient et ne
portaient pas la moindre tache de rouille."
Curieux n'est-ce pas ?
Mais le plus intéressant était à venir, car en nous évoquant l'expédition
de 1947-1948 nommée "Opération
High Jump", qui fut
l'expédition polaire de loin la plus importante qui ait jamais été
réalisée, Byrd nous fait la déclaration
inouïe suivante:
"
Pour la première fois, nous
possédions une image assez nette de la configuration du continent
austral, mais il subsistait au
delà du pôle , une région aussi vaste que les États-Unis, entièrement
inconnue, et dont il n'existait aucune carte."
Évidemment Byrd
ne parle pas de la découverte d'une quelconque végétation, mais vous
avez bien noté le terme "au
delà" et non "au-dessus"
du pôle. Comment peut-il exister "au delà
du Pôle", une
immense région, surtout "inconnue",
alors que chacun s'attend à n'y trouver, à
perte de vue, que des étendues glacées et neigeuses très caractérisées ?
Il ne faut pas oublier que Byrd, était un militaire de haut rang , et qu'il était évidement astreint à une stricte obligation de réserve, à laquelle il ne pouvait se soustraire, même à la retraite. A vous de juger donc tout cela...
Plus loin, pour
terminer, nous notons aussi la phrase suivante: ".....En
outre, d'importantes observations ne peuvent être faites que dans une
obscurité prolongée et que cette condition n'est réalisée que sur
ce point imaginaire que nous
nommons le pôle Sud. "
Le pôle géographique, à notre
avis, n'a jamais été qualifié par les spécialistes de la géographie
connue, de "pôle
imaginaire", à moins que
l'on pense qu'il s'agisse dans cette phrase de Byrd du pôle magnétique
dont la localisation est elle,
bien en effet sujette à caution, dans
la région. Mais dans le contexte où la planète Terre
serait en forme de pomme , telle qu'en hommage au peintre belge surréaliste Magritte, on ait :
, le mot "imaginaire",
prendrait alors, peut-être, une signification toute particulière. Notons en passant, qu'il existe dans la région antarctique, chose surprenante, un
point nommé "Pôle
d'inaccessibilité" (voir
page 96, figure 10 de "L'Antarctique"
d'André Cailleux
chez "Que Sais-Je"
n° 1249 P.U.F)
On découvre aussi que cet article est un condensé de celui de "l'American Weekly", dont on ne donne, hélas , aucune référence. Bravo donc à l'internaute qui pourra dépister cet article. Peut-être y trouvera-t-on un tout petit détail, plus significatif que les autres ?...
Article mis en page le 24/02/2008 et revu le 25/02/08, puis le 26/02/08 , puis le 27/02/08 , puis le 29/02/08 , puis le 02/03/08 , puis le 04/03/08 , puis le 06/03/08 , puis le 10/03/08 , puis le 16/03/08 , puis le 21/03/08 , puis le 23/06/08 , puis le 16/03/2010 , puis le 28/10/2014 .
IDYLLE
Fred