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Quand le Reader's Digest évoque l'histoire connue du continent Antarctique.


I Introduction.

      Le 13/07/2010, nous avons eu le plaisir de recevoir par la poste l'ouvrage luxueux, nommé Antarctica édité par Reader's Digest Association en 1985;ISBN 0-83438-167-0

     Voici d'ailleurs les deux couvertures de ce livre :

  

    "The complète story" est-il écrit sur la couverture arrière. Nous allons voir qu'il n'en est rien et que bien au contraire, des éléments cruciaux manquent à l'appel.

    Mais pour les puristes qui aiment partir des sources précises, voici le texte, que nous présente la jaquette :


II Genèse de l'affaire.


    Il ne faut pas s'attendre en effet à trouver dans un tel ouvrage, entièrement mis au point par des chercheurs officiels, des informations hors normes, qui pourraient mettre mal à l'aise l'Editeur très orthodoxe et les chercheurs en question.

    Cependant, nous avons noté quelques points surprenants que nous allons développer ci-dessous.

    Commençons si vous le voulez bien par cette page 70:


    Proposons une modeste traduction, seulement des deux premiers paragraphes :

" Un indiscernable Paradis.

Bouvet cherche en vain l'Éden de Gonneville.

     Dans les premières années du 16è siècle, un navigateur français nommé Paulmyer de Gonneville en voyage d'exploration, partit de Honfleur et fit voile vers le sud. Ce que sont devenus ses carnets de bord, nul ne le sait et ils sembent perdus (note du webmaster : ces carnets ont probablement été saisis par les autorités et mis bien sûr, sous le boisseau). Cependant les déclarations qu'il a faites au sujet de ses découvertes ont influencé la pensée française pendant plus de 200 ans. Au grè des tempêtes agissant dans les latitudes sud Gonneville proclama avoir atteint un paradis tropical habité par des gens " ne demandant rien sinon le fait d'apprécier souverainement la vie sans travailler." Il demeura là six mois et pris le chemin du retour ave une cargaison de une cargaison de peaux, de colorants et de décorations à plumes.
    Ce fait, si c'et bien un fait, ouvrit la porte de la légende. Des théories ultérieures placèrent la terre de Gonneville au Brésil; au sud des moluccas; Au sudouesty du Cap de Bonne Espèrence. Personne ne put affirmer cette localisation sinon de dire qu'elle se trouvait dans des régions inexplorées de l'emisphère sud. Cependant La légende persista et enflamma l'imagination des autres futurs exploateurs . L'un de ces derniers fut le Jean-Baptiste Charles Bouvet de Lozier, né en 1705 dans une famille très distinguée de la Marine...
"

    Arrêtons ici cette traduction pour ne pas vous infliger les déboires de ce Jean-Baptiste Charles Bouvet de Lozier, qui effectivement d'ailleurs ne pu jamais rejoindre la prétendue terre de Gonneville et bien d'autres explorateurs ont également fait chou blanc.

    Certains historiens ont même imaginé que ce Paulmyer de Gonneville n'est qu'un mythe, inventé par quelque ecrivain voulant se faire mousser, déjà à l'époque. Nous ne sommes qualifiés pour trancher cela.

    Il n'en reste pas moins vrai que même si ce Gonneville avait vu en projection astrale, ce paradis tropicale du sud, son verbe ne manque pas de nous surprendre grandement.

       En effet, ce qui nous interpelle dans cette affaire étrange, c'est donc son côté hautement paradoxal : Comment des gens sensés, ont-ils pu inventer une telle histoire, si certains d'entre eux n'avaient pas découverts cet oasis qui jouxe le pôle sud, alors que tout un chacun s'attend logiquement à ne trouver dans ce coin, où les température sont extrêmes, que des vastes étendues neigeuses et glacées à perte de vue.

   A notre avis, même un fou, ayant une imagination débordante, aurait du mal à élaborer une telle histoire. C'est comme si,  par exemple,  un jour vous découvrez, en sortant d'une forêt dense et équatoriale du Kenya, un lac gelé de plusieurs km2, sur lequel vous pouvez faire du patin à glace. Alors vous ne manquerez pas, c'est certain, de vous poser la question de savoir, quelle est l'origine de ce phénomène incroyable. Vous n'aurez pas beaucoup d'hypothèses pour vous venir en aide dans ce cas-ci : Soit, le classique micro-climat exceptionnel, soit l'action à distance d'un rayon réfrigérant extraterrestre. Il en a été de même, vous vous en doutez pour ceux qui ont été confronté avec cette affaire d'oasis tropical en pleine région polaire sud, et , on ne parlait pas encore à l'époque d'extraterrestres.

     Pas besoin de dire que cet ouvrage du Reader's Digest ne mentionne aucune déclaration de l'amiral Byrd, ni de Sir George Hubert Wilkins concernant une découverte d'une Terre inconnue au Pôle sud. voir nos articles :

http://www.artivision.fr/docs/Byrd.html
http://www.artivision.fr/docs/affaireWilkins.html

     Alors que nous allions placé résolument, cet ouvrage dans notre bibliothèque, voila que Surper Hasard, est venus ,une fois de plus, à notre secours, car en arrivant à la page ... nous avons trouvé ceci concernant l'oasis de Benger :


Traduisons alors grosso modo :

"En attendant, les groupes Est et Ouest avaient fait leur chemin de façon constante autour de la côte de l'Antarctique, l'avion effectuant des vols que les conditions météorologiques permettaient. Le 11 Février un vol en provenance du groupe de l'Ouest, fait ce qui est devenu la découverte la plus médiatisée de l'opération Highjump- une oasis sans neige dans les collines Bunger. Cette bande de terrain stérile sans neige, parsemée de lacs, couvre une superficie de plus de 260 kilomètres carrés. Certains de ces lacs était assez large pour un atterrissage, et quelques jours plus tard, un groupe a visité la région afin de faire un examen préliminaire. La découverte a fait sensation internationale mineure après un communiqué de presse de la Marine parlant d'un "Shangri-la" et déclaré, à tort, que la végétation avait été vue." .

     Nous allons donc, confronter cette déclaration avec d'autres qui la contredisent formellement:

     Commençons par celle qui nous est présentée dans le livre surprenant de Raymond Bernard, paru chez Albin Michel en 1971 :


     On peut alors, y trouver ceci :

   L'oasis de Bunger :

     En Février 1947, à peu près à l'époque où l'amiral Byrd accomplissait son vol mémorable au-delà du Pôle Nord, une importante découverte était faite dans l'Antarctique, celle de "l'Oasis de Bunger"(dont nous présenterons plus bas la version la revue "Science & Vie" de 1960).

     Nous lisons dans le livre de Raymond Bernard : " Le capitaine David Bunger de la Marine Américaine, en mission avec son hydravion pour " l'opération High-Jump " de 1946 à 1947 avait quitté la base de Shackleton près de la Côte de la reine Marie dans la Terre de Wilkes, et volait vers l'intérieur du continent antarctique quand il aperçut une région sans glace, avec de lacs de plus de 4km de long aux multiples couleurs et entourés de murailles de glace. Le capitaine Bunger posa son appareil sur l'un de ces lacs et aperçu que l'eau était plus chaude que dans l'océan des environs. Comment expliquer la présence d'une telle oasis en plein Antarctique, qui bénéficiait de températures plus clémentes comme-ci comme au pôle Nord, cette oasis se trouvait aussi dans la dépression polaire sud ? Ce territoire sans glace d'environ 600 km carrés représentait une trop grand étendue pour être affecté par une source de chaleur volcanique. Les courants de vents chauds en provenance de l'intérieur de la Terre par l'ouverture proche, expliqueraient davantage cette anomalie."
  

     En Mars 1960,la revue "Science et Vie" dans son n° 510, nous présentait un événement extraordinaire, qui, chose bizarre, à notre connaissance, n'a plus jamais été repris par la suite dans les colonnes de cette revue, à savoir le fait que les savants soviétiques ont pu visiter, ce que la revue appelle l' "Oasis" de Benguer .( Notez bien l'écriture du mot avec un "u"de plus et notez surtout les guillemets qui prouvent que le rédacteur de l'article ne pense pas qu'il puisse s'agir d'une véritable Oasis ), 500 km carrés, nous dit-on pourtant, de sol complètement libre de glace, une température de 25° (voisine donc de la température moyenne de notre île de la Guadeloupe alors que le livre Antarcticaevite soigneusement de donner la températire moyenne du coin) pas), des lacs et des cours d'eau, une maigre végétation de lichens et de mousse, des oiseaux de plusieurs espèces. Notez aussi la prétendue explication qui, devrait capable de nous faire croire, qu'une température plus basse que -80 degrés, peut passer d'un coup à plus +25 degrés par uniquement la présence de barrages naturels et l'action adoucissante de l'océan (Voir la photo du "Science et Vie" 510):)


  

    Notons cependant que cette oasis de "Bunger", (sans "u" cette fois) est bien mentionnée page 29, dans le paragraphe "les vallées sans glace" du "Que Sais-je" n° 1249, édité en 1967 par "les Presses Universitaires de France", concernant l'Antarctique, sans aucune mention de la température qui y règne.
   

     Voilà donc, que l'on apprend dans une revue comme "Science & Vie" (qui se veut sérieuse), qu'il existe bien, au pôle Sud, une zone "paradisiaque", où certains milliardaires n'auraient pas hésité une seconde pour aller s'y s'installer, en transportant par hélicoptère bien sûr, tout le nécessaire, et pour y couler des jours paisibles, sans la présence des curieux. Mais, rien de tout cela, ne nous a jamais plus été montré, à notre connaissance, depuis, dans cette revue. A vous de juger.

III Conclusion.

    Que dire alors de tout cela, si ce n'est que l'on nous cache en Haut Lieu, le fait que cette oasis de Bunger pourrait parfaitement être placée sur les contours du trou polaire sud, zone classée évidemment Ultra Top Secrète au plus Haut Niveau.

    Mais certains détracteurs diront que "tout cela ne peut être que de vaines spéculations tant que l'on n'en aura pas une preuve tangible".

    Nous pourrions alors déjà (entre autres choses) présenter à ces messieurs, cette extraordinaire photo de l'Antractique qui fut montrée par le numéro 1046 de la revue bien connue Science&vie de Novembre 2004, à la page 151 :



    La légende qui présente cette photo est simplement : "L'Antarctique est surveillé de prés par Envisat"

    Il va s'en dire que ce disque noir n'est pas là par hasard et une fois encore, il vise à masquer l'incroyable, car on voit parfaitement fuser en dessous des rayons très lumineux alors que le reste du continent est presque sombre (sauf le sommet de crêtes neigeuses) :



    Ce qui est plus extraordinaire, c'est qu'une revue qui a pignon sur rue dans le monde des médias, se permet de présenter une photo de l'Antarctique avec un disque noir gigantesque, sans aucune explication.

    Un internaute a soi-disant trouvé une explication, qu'il avance avec une assurance à toute épreuve :

    "...Là, c'était l'apothéose.."Sans aucune explication"... Eeeet oui, il ne faut pas d'explications, quand il est EVIDENT qu'il s'agit de la limite de la couverture satellitaire... Mais bon, tant de naïveté offensée est rafraichissante. Vraiment."

    Cela est sans doute évident pour ce technocrate d'internaute, qui est un expert dans les manœuvres des satellites polaires. Mais ce n'est pas l'avis de nombreux internautes qui nous ont écrit et qui sont de simples quidams, non au courant des subtilités techniques que maîtrise si bien ce monsieur et qui s'offusquent que la revue n'est pas au moins parler de cette "limite de la couverture satellitaire", qu'il évoque avec tant d'ardeur formelle.

    A notre avis, le journaliste de cette revue, qui a fait l'article a été tout aussi embarrassé pour trouver une explication qui se tienne, dévoilant la présence de ce gigantesque disque noir sur la photo, et il a préféré se taire plutôt que de raconter des inepties. Ce qu'il ignorait avant tout en effet, c'est que les photos qui ne présentent pas de disque ( qu'il avait certainement en sa possession et qui sont diffusées largement) correspondent à un moment de fermeture totale du trou polaire, car la Terre est bien (chose tout à fait incroyable pour les novices) un organisme vivant qui inspire par le Pôle nord et expire par le Pôle sud. Nous ne connaissons pas encore hélas, la périodicité des ouvertures et fermetures des vortex polaires.

    Bien que l'on sache que cette photo est une photo mosaïque (il a fallu de très nombreux passages du satellite pour l'obtenir) et qu'en plus, on sait aussi qu'aucun satellite déclaré ne passe juste au dessus des pôles (le satellite bien connu Spot non plus : voir notre article: Byrdsuite.html), on demeure alors confondu, dans cette affaire insolite de disque noir sur l'Antarctique , devant tant d'insouciance et de désinvolture vis à vis des lecteurs de cette revue.

    A vous d'en tirer les implications étranges, qui s'imposent.

     Article mis en page le 19/07/2010 , et revu le 20/07/2010, et revu le 22/07/2010, et revu le 26/07/2010, et revu le 30/07/2010.

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