Voila ce que l'on peut lire en pages 18 et 19, où nous avons eu pour la première fois le bénéfice de découvrir
cette affaire de mammouth congelé qui nous interpelle aujourd'hui et dont le chapitre II intitulé
"Catastrophes cosmiques" commence ainsi :
"
Qu'est-ce qui pourrait avoir effacé d'un seul coup de la surface de notre globe des civilisations florissantes, décimé des populations et les condamner à chercher refuge dans des cavernes dont, après
des luttes millénaires, leurs ancêtres étaient arrivés à sortir ? Evidemment, et uniquement, des cataclysmes qui dépassent l'imagination, des cataclysmes capables de mettre sens dessus dessous tout ce qui existait sur Terre.
De nombreux faits nous donnent la certitude que ces terribles catastrophes ont véritablement eu lieu et parmi ceux-ci nous citerons la découverte des carcasses de mammouths dans les toundras sibériennes et dans l'archipel de la Nouvelle-Sibérie. C'est un cosaque qui, en 1797, découvrit le premier mammouth parfaitement conservé, et si bien conservé aue sa chair fut dévorée par les chiens des traîneaux. En ce temps-là, la chose ne parut pas importante ; la science n'était pas encore capable d'analyser les restes d'animaux. Plus tard, les gens qui rencontrèrent des mammouths furent plus prudents, car peu à peu le progrès rendit possibles diverses études et analyses.
Charles Hapgood, célèbre anthropologiste américain,(Note du Webmaster : auteur du célèbre ouvrage qui parle des cartes de Piri Reis :"Les cartes des anciens rois des mers " aux Éditions du Rocher 1981) écrit : " Si quelques carcasses et quelques squelettes furent retrouvés intacts la majeure partie des animaux apparaissaient comme lacérés par une force colossale. Dans certaines régions, les ossements forment encore des tas gigantesques, hauts comme des collines et des mammouths sont mêlés à ceux de chevaux, d'antilopes, de bisons, de loups, d'énormes félins et d'autres bêtes plus petites.
Depuis fort longtemps les hommes connaissent l'existence de ces extraordinaires cimetières et les défenses de mammouths, souvent longues de plus de trois mètres ont fourni le commerce des Asiatiques durant des siècles, sinon des millénaires. De 1880 à 1900, on a recueilli en Sibérie plus de 10 000 paires de défenses et les réserves ne semblent pas sur le point d'être épuisées.
Le mystère s'épaissit en 1901 quand on découvrit, au bord de la rivière Beresovka, une carcasse complète de mammouth. L'animal paraissait mort de froid en plein été. Le contenu de son estomac était si bien conservé qu'il fut facile d'identifier les herbes qu'il avait absorbées : des boutons d'or, des haricots sauvages en pleine floraison, c'est-à-dire dans l'état où cette plante se trouve fin juillet ou début août. La mort avait été subite : dans la gueule de l'animal il y avait encore des brins d'herbe et des fleurs. Sans aucun doute, il avait été surpris par une force prodigieuse, brusquement déchaînée, qui l'avait transporté à des kilomètres de distance de son pâturage habituel. Une patte et le bassin fracturés, il était tombé â genoux et il était mort de froid... dans la saison la plus chaude de l'année. "
Personne n'ignore ce qu'est la toundra sibérienne : une sorte de désert où règne une température plus basse qu'au pôle Nord, avec une moyenne annuelle de - 16° (15° en juillet et - 49° en janvier). Il est impossible d'imaginer les mammouths vivant dans une pareille région et les expertises et examens accomplis sur les carcasses ont démontré (contrairement à ce que beaucoup de gens prétendent encore qu'il s'agissait d'animaux habitués à, des climats modérés, tout autant que les chevaux, les bisons, les tigres, les antilopes, morts en même temps qu'eux. La nourriture trouvée dans l'estomac des proboscidiens prouve que la Sibérie était à cette époque une région tempérée et couverte d'une végétation luxuriante.
Les mammouths durent mourir en masse à la suite de ce cataclysme et leurs carcasses durent être immédiatement recouvertes par un immense sépulcre de glace grâce auquel elles se maintinrent intactes.
Cette catastrophe procura à la Sibérie le climat le plus rigide du monde. Mais pas seulement à ce qu'il semble à la Sibérie. Beaucoup de gens croient encore aujourd'hui que les régions antarctiques sont recouvertes depuis des millions d'années par des dalles de glace de plus de 1 500 mètres d'épaisseur, mais l'expédition dirigée en 1946-1947 par l'amiral - Byrd- apporta des éléments d'information d'abord, négligés, mais aujourd'hui réévalués, si on en croit les renseignements donnés par l'Année Géophysique Internationale. Les savants américains ont pêché dans les grands fonds de l'océan, au large du sixième continent des échantillons de sédiments fangeux prouvant qu'à une époque relativement récente les rivières antarctiques apportaient à la mer des alluvions provenant de terrains qui n'étaient pas recouverts de glaciers.
Cette époque se situerait il y a 10 à 12 000 années et justement moment où les mammouths furent tués d'une manière si surprenante.
Est-ce à la même et unique catastrophe que serait dû le brusque changement de climat en Sibérie et au pôle Nord ?
De nombreux faits nous permettent de le croire... "
Fin de citation
Ce même auteur
Peter Kolosimo, journaliste qui ont le sait, a côtoyé les savants
Jacob Eugter, Hermann Oberth et Werner Von Braun ainsi que des savants soviétiques et qui a reçu l'important prix littéraire italien
"le Premio Bancaracella" qui le fit connaître dans le monde entier après la traduction de ses ouvrages en 8 langues européennes, nous dit aussi pages 43 et 44, dans un autre ouvrage publié également chez
A. Michel en 1974 et intitulé
"La Planète inconnue":
" Plus prudents furent les auteurs de la seconde découverte en 1909 dans la vallée de Bérescova, toujours en Sibérie. Il y a quelques années , le corps d'un troisième mammouth non détérioré revit le jour dans la toundra de la péninsule de Tamir, sur la côte de L'océan Glacial Arctique; soumis à une autopsie, il révéla un détail qui excita l'imagination des journalistes et des écrivains. Dans l'estomac du gigantesque éléphant furent retrouvés intacts les restes de son dernier repas: de l'herbe et des fruits appartenant sans aucun doute à la flore d'une région très fertile.
Cette constatation ne pouvait laisser la place qu'à une seule hypothèse : la mort des animaux devait avoir été brutale, déterminée par une catastrophe imprévisible: les Mammouths avaient certainement été enveloppés, tout de suite après leur mort , par un manteau de glace. Comment expliquer autrement leur extraordinaire conservation ? La
conclusion est aussi simple que sensationnelle. Ce que nous
appelons aujourd'hui Sibérie dut être jadis caractérisé par
un climat tempéré, transformé brusquement à la suite d'un
gigantesque bouleversement. Mais lequel ? Celui qui, selon
toute probabilité, a conduit la Terre à se placer sur un
nouvel axe, changeant ainsi les positions des pôles ".
Ces
hallucinantes narrations de
Peter Kolosimo semblent le plonger, comme tout un chacun d'ailleurs,
dans la perplexité la plus totale, devant l'incroyable soudaineté du phénomène de congélation de l'animal, qui a dû surprendre bien des scientifiques et dont nous attendons toujours l'explication, autre que
(ces informations de 1901 et 1909 sont -elles fiables?). De plus, nous constatons que malheureusement, l'auteur ne nous dit rien,
sur la datation trouvée, pour les inflorescences recueillies dans la gueule de l'animal.
Mais, et ce
"mais" est d'une importance notoire, pensez-vous que cette datation aurait fait l'objet
d'une déclaration à l'Académie des Sciences, si l'on avait trouvé que l'animal vivait à
une époque très proche de nous et non pas du tout, il y a
20 000 ans, date supposée à laquelle vivaient ces mammouths ?
A vous de juger tout cela, documents à l'appui...
Dans toute cette affaire nous aimerions, bien sûr, avoir les rapports de
datations des inflorescences, trouvées dans la gueule des mammouths, qui n'ont même pas eu le temps de les avaler tant fut brutal, le phénomène de la congélation qui selon nous, dépasse de loin les capacités de nos congélateurs les plus modernes, et phénomène difficilement imaginable dans un contexte atmosphérique.
Comment trouver
une explication logique à une telle situation ?
Cette explication nous fut donnée, pourtant, dès
1913 par un certain
Marshall B.Gardner un habitant d'AURORA dans l'Illinois qui publia, à ses frais, un petit livre intitulé
"Voyage à l'intérieur de la Terre", où il fait état de la présence d'un
soleil central suspendu au centre de la sphère terrestre qui est creuse. En
1920, il réédita son ouvrage en le complétant jusqu'à ce qu'il atteigne 456 pages, et en l'agrémentant d'une bibliographie d'une cinquantaine de titres, presque tous axés sur l'exploration polaire.
Voici donc une photo de l'auteur, suivie de celle de la couverture de son incomparable ouvrage :
L'explication concernant les mammouths serait d'après cet auteur :
"" que les mammouths sont des animaux qui habitent actuellement l'intérieur de la Terre. Certains d'entre eux arrivent jusqu'à la surface, transportés par les fleuves, et là, ils sont frigorifiés et enfermés dans des blocs de glace comme dans des cercueils à la sortie de l'ouverture polaire, puis ils dérivent ensuite avec les icebergs."
C'est
à notre avis bien sûr, pour l'instant, la seule explication
( et nous publierons, ici, toute autre, meilleure que celle-là, que les internautes nous proposeraient ), capable de résoudre cet irritant problème de la
soudaineté de la congélation qui s'attache au phénomène.
Il y a aussi le fait que ces fleuves sans doute aussi puissants que l'Amazone, charrient des tas d'animaux et de débris de toute nature
( branches et troncs d'arbres en autres ) qui y tombent accidentellement et ainsi des cadavres congelés sont déposés en masse, pendant des siècles sur les bords de la Sibérie, de l'ile Wrangel ou d'autres, ou de l'Alaska, et cela en fonction des courants, ce qui pourrait expliquer la présence de ces prétendus cimetières faits de tant d'animaux disparates.
e) L'affaire du bois flotté, du pollen, de la neige colorée et de la poussière noire, trouvés dans l' Arctique.
Mais justement pendant que nous y sommes, présentons ce passage important des pages 253 et 254 du livre de Gardner :
" Now let us follow in further detail the evidences of these various forms of life in the Arctic. We have already spoken of driftwood being found where it could only have come from the interior of the earth. This is such a common occurrence that every explorer almost that we have followed has had something to say about it. But occasionally even stranger things than trees with green buds on them are found in the Arctic seas. Seeds of unknown species as well as of tropical species have been found, drifted down in northern currents. One very interesting find of this nature was the seed of the entada bean, a tropical seed measuring two and a quarter inches across. This remarkable find was made by a Swedish expedition under Otto Torell near Trurenberg Bay, and it is obvious that this seed must have come from the interior of the earth for it is of a tree that only grows under tropical conditions, and it would have been disintegrated had it been drifting all over the world for many months, as would be the case if it had come up from the tropical regions of the exterior of the planet.
W. J. Gordon, who recounts this find in his "Round About the North Pole" also adduces evidence that in the past there was a great variety of vegetation in Greenland, including magnolia, maple, poplar, lime, walnut, water-lily, myrica, smilax, aralia, sedges and grasses, conifers and ferns. And it is obvious that these plants were not migrants into Greenland from the south. They could not pass oceans and icy coasts. They must have come over to Greenland from the warm interior.
"
Que nous traduissons
grosso modo :
" Suivons maintenant en détail les preuves de ces différentes formes de vie dans l'Arctique. Nous avons déjà parlé de bois flotté que l'on trouve à des endroits qui invitent à croire que cela vient de l'intérieur de la Terre. Ceci est un phénomène si fréquent que chaque explorateur que nous avons suivi de près avait des coches à dire à ce sujet. Mais parfois les choses sont encore plus étranges car, dans ces mers arctiques, les troncs arbres portent des bourgeons verts à leur surface. Des graines d'espèces inconnues, ainsi que des espèces tropicales ont été trouvées, a la dérive dans les courants du Nord. Très intéressante fut de mêmme la decouverte d'un semence de la fève de l' Entada, une graine tropicale mesurant deux pouces et un quart de diamètre. Cette découverte remarquable a été faite par une expédition suédoise sous la direction de Otto Torell à proximité de Trurenberg Bay, et il est évident que cette semence doit provenir de l'intérieur de la Terre, car elle provient d'un arbre qui ne pousse que dans des conditions tropicales, et il aurait été complètement détériorée, si elle avait dû dériver au travers du monde entier depuis de nombreux mois, comme ce serait le cas, s'il elle était venu des régions tropicales de l'extérieur de la planète.
WJ Gordon, qui relate cette découverte dans son "Round About le Pôle Nord", apporte également la preuve que dans le passé, il y avait une grande variété de la végétation au Groenland, comprenant le magnolia, l'érable, le peuplier, le tilleul, le noyer, le nénuphar, la myrica, le smilax, l' aralia, le carex et des graminées, des conifères et des fougères. Il est évident que ces plantes ne sont pas venues au Groenland par le sud. Elles ne pouvaient pas passer les océans et les côtes glacées. Elles doivent avoir atteint le Groenland, en partant de l'intérieur chaud de la Terre.
Concernant cette affaire de
pollen, de neige colorée et poussière noire , qui se découvrent souvent aussi au pôle nord, voici ce que nous avons trouvé à ce sujet, pages 100 et 101, du livre de
R. Bernard,
"La terre creuse" de 1971 :
" William Reed, écrit à ce sujet.
Si la matière qui produit la neige colorée est une substance végétale - ce que prouve l'analyse - substance qu'on suppose être du pollen, et si aucune plante, si aucune fleur ne peuvent croître logiquement dans le voisinage de 1'océan Arctique, alors cette substance végétale ne peut venir que de l'intérieur. Car si elle provenait d'un lieu plus éloigné à la surface de la Terre, on comprend mal pourquoi la neige ne serait pas colorée de la même façon ailleurs que dans le voisinage de l'ouverture polaire, ce qui n'est pas le cas.
La poussière, cette plaie de l'océan Arctique, est produite par des éruptions volcaniques. Légère, facilement portée par le vent, elle s'abat sur les bateaux et gêne considérablement la navigation. Quand elle tombe sur la neige, elle la rend noire. L'analyse montre qu'elle est constituée de carbone et de fer, et on suppose qu'elle provient d'un volcan en activité.
Quel est ce volcan ? On ne trouve fait mention nulle part qu'il y ait un volcan quelconque dans les environs du pôle Nord, et s'il y en a un ailleurs, plus loin, pourquoi la poussière tombe-t-elle seulement dans l'océan Arctique ?
Divers explorateurs ont fait état de la présence de nombreuses roches et de blocs de pierres, trouvés encastrés dans les icebergs. Ces blocs de pierres ont été, soit projetés là par un volcan en éruption, soit charriés par les fleuves de l'intérieur. "
Difficile à croire n'est-ce pas,
Messieurs les sceptiques ? Voyez donc vous-mêmes ce que nous en dit l' ouvrage intitulé
"Vers le Pôle" de
Fridtjof Nansen présenté par
Jean-Louis Etienne et publié par les
Editions Hoëbeke en
1996 d'après l'ouvrage de
1897, ISBN 2-84230-012-2. C'est ouvrage n'est, en fin de compte, qu'un condensé des
deux tomes de l'Édition d'origine.
Et voilà, ce que nous dit page 101,
Nansen, après être arrivé autour du
81° 18'de Lat Nord :
Vous constatez que cette image, nous permet de faire
d'une pierre deux coups, car en plus de la déclaration de Nansen, on a la position officielle
(sans doute celle de Jean-louis Etienne) sur la provenance de cette poussière...
A vous de juger.
Mais revenons encore, à
l'incontournable Peter Kolosimo, dans un tout autre registre...
f) Quand Peter Kolosimo évoque une affaire d'oasis, en Antarctique
Voici ce que l'on peut lire dans
"Archéologie Spatiale" pages 91,92,93 :
" II y a eu d'autres apparitions mais l'absence d'observateurs qualifiés a fait qu'on les a presque toujours passées sous
silence. Depuis des années l'Argentine est survolée par de
mystérieux objets volants qui se dirigent, les uns vers le
sud, les autres, en passant au-dessus du détroit de Drake,
vers l'immense désert de glace.
P. Deville, qui est journaliste et qui a toujours suivi avec
une grande attention les diverses apparitions des U.F.O.s,
pense qu'on a encore quelque chose à découvrir dans cette
région et il demande : " Quelque chose, mais quoi? Peut-
être un fantastique Orly pour astronefs ? Peut-être une base
datant de milliers de millénaires qui se trouvait autrefois
sur un continent prospère devenu une zone chaotique recouverte de glaciers ? Il ne faut pas oublier que durant des siècles,
avant la découverte du pôle Sud, un grand nombre de
navigateurs, d'utopistes et d'aventuriers tentèrent d'atteindre...Il ne faut pas oublier que durant des siecles avant la découverte du Pôle Sud, un grand nombre de navigateurs, d'utopistes et d'aventituriers tentèrent d'atteindre, l'extrême sud de l'Amérique â la recherche du "paradis austral"... Ce n'était pas par plaisir, non, ils se laissaient guider par le souvenir d'un mythe existant depuis des
centaines et des centaines d'années !"
11 est presque certain que le "paradis austral" des temps immémoriaux ne peut se trouver sur les terres antarctiques
puisque celles-ci devaient se trouver à d'autres latitudes (il
est prouvé que les pôles changèrent plusieurs fois de position
à la suite des cataclysmes qui bouleversèrent notre planète et
déplacèrent son axe). Le Continent blanc actuel n'était certainement pas celui que nous connaissons :
son énorme cuirasse glacée, qui atteint en quelques points une épaisseur
de 3 à 4 000 mètres, a dû écraser au fond de l'océan
plusieurs grandes îles, peut-être un archipel, au climat subtropical. Ceci a été confirmé par la découverte de fossiles
(arbres et fougères géantes) et par la présence de vastes
gisements carbonifères. En 1947, l'amiral Byrd nota sur les
flancs d'une montagne haute de 3 O00 mètres, appartenant
au massif Queen Maud, un filon de charbon qu'il estimait
suffisant pour combler les besoins du monde entier. En réalité
il ne s'agissait que de lignite de mauvaise qualité ; il reste
cependant que ce filon constitue un précieux témoignage de
la préhistoire de l'Antarctique.
James Cook qui avait frôlé ces régions entre 1772 et 1775
a écrit : " Terres que la nature a condamnées au froid éter-
nel, qui se ne réchaufferont jamais aux rayons du Soleil,
terres dont l'aspect terrifiant et sauvage ne peut être décrit
avec des mots. Nous n'avons vu que les meilleures, celles qui
sont le plus au nord. Que sont celles qui sont au sud ? Si
quelqu'un avait l'intention et la force de répondre â cette
question et, d'y aller, je ne lui envierais pas la gloire d'une
semblable découverte. "
Les premiers qui s'y rendirent furent des Allemands, avec
l'expédition Schwabenland, en 1938-1939, dont le chef était
le capitaine Ritscher. Ils dirent qu'à quelques centaines de
kilomètres de la grande muraille de glace qui, depuis la
longitude zéro, s'étend de l'orient à l'occident le long du
70e parallèle, les pilotes de leurs deux hydravions aperçurent des collines qui n'étaient pas recouvertes de glace, mais qui au contraire étaient constellées de petits lacs.
Cette nouvelle fut accueillie avec pas mal de scepticisme
mais en 1947, des aviateurs sous les ordres de Byrd la confirmèrent en révélant au monde, l'existence de ce qu'ils venaient
de baptiser Le Jardin de la Terre Reine Mary . C'était une
succession de collines couvertes de conifères nains, tapissées
de mousse et où les lacs abondaient. Ils en comptèrent vingt-trois et posèrent leurs appareils sur les trois plus grands.
L'eau de ces lacs était verte, rouge, bleue, et elle était
tiède. Celle du lac le plus proche du glacier Ferrar était même
tout à fait chaude.
A quoi peut-on attribuer un tel phénomène ? Deux causes
principales : ou bien l'action volcanique (dans ces parages
elle doit être exclue) ou la radioactivité. Si cette dernière
hypothèse était vraiment fondée, cela prouverait que d'immenses gisements d'uranium se trouvent dans cette zone.
Ce sont là des réponses de scientifiques mais il reste celles
des collectionneurs de bizarreries dans le genre de William
Bennett, selon lequel les collines et les lacs de l'Antarctique
constitueraient la "cité-jardin" d'une garnison extra-terrestre qui vivait, il y a une infinité d'années sur la Terre. La véritable
métropole s'étendrait sous le pôle Sud. Ce seraient ses puissantes machines qui fourniraient l'énergie qui maintiendrait
la région en question dans un climat tempéré. Les hôtes mystérieux du Sixième Continent posséderaient un immense cosmodrome naturel et des mines inépuisables pouvant les
fournir de tous les métaux dont ils ont besoin...
Pas mal n'est pas que ces déductions du sieur
William
Bennett au sujet duquel
hélas, nous n'avons pas d'autres infos.
Il n'était cependant pas très loin de découvrir
une vérité encore plus fabuleuse, s'il avait pu avoir en main le livre de 1920 de
Marshall B.Gardner.
Mais profitons du sujet pour en dire bien plus :
En effet, c'est le
30/04/03, que grâce à la gentillesse de notre ami belge Editeur,
Claude Thomas, nous sommes entrés en possession de la photocopie d'un très remaquable article du
Science et Vie n° 449 de Février 1955.
Cet article de
Mr Pierre Gendron annonce déjà la couleur, puisqu'il est intitulé
" Une mission de 3000 savants à l'assaut des terres inconnues du Pôle Sud ".
Mais voyons en donc quelques passages significatifs:
" ... A l'automne 55, des navires polaires lourdement chargés quitteront successivement la France, l'Angleterre, les Etats-Unis , la Nouvelle-Zélande, L'Afrique du Sud, l'Australie, le Chili, L'Argentine, pour cingler vers le pôle Antarctique. Ils iront installer de nouvelles nouvelles bases sur le continet polaire austral, bases qui seront occupées un an plus tard par des centaines de techniciens et de savants. Ainsi la France va réoccuper la Terre Adélie à Pointe Géologie, et innovera une base avancée à 350 km à l'intérieur du continent antarctique, là même où se situera le pôle magnétique en 1957...
...Quant aux Etats-Unis, ils préparent une expédition fabuleuse décidée à dévoiler les derniers mystères du Pôle Sud. Déjà en 1947, L'expédition "High Jump" dirigée par Byrd, avait bouleversé toutes les données cartographiques du continent en photographiant 800 000 Km² de côtes. Mais en 1957, 10000 hommes, 50 navires spéciaux, une flotte aérienne et sous-marine considérable, des véhicules amphibies et des camions géants, concus spécialement pour la glace, comptent achever la reconnaissance totale de l'immence empire glacé.
Les observations accumulées par les nombreux explorateurs permettent, cependant d'avoir aujourd'hui (En 1955 bien sûr) une vue générale assez exacte du continent Antarctique: c'est un gigantesque bouclier convexe de 14 millions de km² couvrant le pôle Sud. S'il était situé dans l'hémisphère nord, une de ses extrémités reposerait sur le Danemark et l'autre en Alaska. Il est aussi vaste que les Etats-unis et l'Europe ensemble.
Vous avez bien lu que l'auteur parle de
l'envoi en 1957, de
10 000 hommes et
d'une véritable armada, pour aller soi-disant reconnaître des immensités que tout un chacun considère comme glacées et très inhospitalières, où les températures
en dessous de 50° sont monnaie courante et surtout où l'épaisseur de la glace peut atteindre jusqu'à 4200m d'épaisseur d'après le dessin perspective suivant tiré du
Paris Match n° 1088 du 14 Mars 1970 :
Une question se pose donc ici:
" Pourquoi vraiment a-t-on pu engager une armada de 10 000 hommes au moins pour aller seulement reconnaître et cartographier un continent si couvert de montagnes de glace, de neige à perte de vue et où le froid est particulièrement insupportable?". Ne pensez-vous pas que cela cache vraiment
des motivations d'une importance capitale non révélées au commun des mortels ?
Rappelons les quelques lignes, de l'ami
Jean ANNE ( hélas décédé le 17/01/03 : Que son âme repose en Paix désormais) dans son remarquable texte intitulé :
Eux, nous & ailleurs :
" Le 5
mars 1947, le journaliste Lee
van Atta, accrédité lors de cette expédition, publia dans
les colonnes du plus grand quotidien sud-américain, le "Mercurio"
une interview de l’amiral Byrd au cours de laquelle il déclara en
substance: " C’est dur à entendre, mais dans le cas d’une nouvelle
guerre il faudra s’attendre à des attaques d’avions qui peuvent
voler d’un pôle à un autre".
Il laissa aussi comprendre:
"Qu’il y avait là
bas une civilisation avancée qui se servait d’une technologie supérieure".
Rappelons nous que ces événements se sont passés en
1947.. En résumé que conclure de tout cela : Il y a déjà des millénaires
que sur terre, des hommes de civilisations disparues disposant de
technologies avancées firent voler des engins, tout comme un peu
avant le milieu de notre XX° d’autres furent également capables de
rééditer ces "exploits " technologiques dont l’homme de la rue n’a jamais entendu parler, pas plus qu’il ne soupçonne quelle peut bien être la source d’énergie en permettant le fonctionnement.
"
Fin de citation
Nous avons évidemment reccherché activement ce n° du 5 Mars 1947 du "El Mercurio" pour voir de nos propres yeux, cette incroyable révélation, et le 26/04/05, nous avons eu le très grand privilège d'entrer en possession de ce document exceptionnel. Tous les détails figurent désormais dans la page :
Mais voyons encore quelques phrases de l'article de Mr
Pierre Gendron :
"...Suivant les dernières évaluations de l'expédition Byrd, la chaîne de Reine Maud, longue de 2500 km aurait une altitude moyenne de 4000 mètres. Les plus hauts massifs sont découpés en dents de scie ou en aiguille et atteignent souvent de 5000 mètres.
Fait extraordinaire, dans la partie centrale de cette chaîne, Byrd a survolé, en 1947, un immense Colorado dépourvu de glace, dont les falaises roses, rouges et pourpres montraient, à ciel ouvert, sur des centaines de km de longueur, les veines noires d'un des plus importants glissements houillers du monde. Un peu plus loin se dressaient d'étranges montagnes de basaltes de forme hexagonale sur un haut plateau tabulaire.
Dans la Terre de Marie-Byrd, tout au long de la Chaîne du Comité exécutif, les récentes explorations américaines ont découvert et survolé un sommet qui serait pour l'instant, le point culminant du Pôle Sud avec 7000 mètres d'élévation.
...L'expédition allemande "Schwabenland", en 1937, et plus récemment encore l'expédition norvégienne, suédoise et anglaise "Maudheim" ont photographié en totalité et exploré en partie une autre chaîne côtière, celle de la Nouvelle-Souabe longue également d'un millier de km qui reconstitue, en plein désert de glace, le merveilleux spectacle de nos plus belles chaînes alpines européennes.
Il serait faut de prendre aujourd'hui le Pôle Sud pour une terre morte et ensevelie dans la glace. Au cours des milliers d'explorations aériennes de l'expédition "High Jump" , en 1947, les aviateurs ont eu la surprise de découvrir, en plusieurs points, de vastes zones entièrement libres de glaces où étincelaient d'admirables lacs bleus ou rouges. Sur certains d'entre eux, des hydravions purent se poser. Les équipages se baignèrent dans une eau à température " relativement élevée" et purent recueillir des mousses, des lichens et des algues. L'origine de ces oasis mystérieuses est encore inconnue. Elles sont peut-être le résultat de phénomènes volcaniques ou géologiques.
Le continent antarctique existe la curiosité des paléontologues, car il contient des indices fossiles qui peuvent conduire à la revision totale de certains chapitres de l'histoire de la vie et de l'évolution. Les étonnantes ressemblances entre la flore et la faune d'Amérique du Sud et celles d'Australie et de Tasmanie d'une part, entre celles de Madagascar et celles de la nouvelle-Zélande d'autre part, sont restées pratiquement inexpliquées jusqu'à ce jour.
La plupart des naturalistes sont conduits aujourd'hui à admettre la nécessité de "Ponts" continentaux engloutis. Ainsi l'Antarctique aurait été, alors, non seulement le relais entre les divers continents de l'hémisphère Sud, mais aussi un foyer de rayonnement de formes vivantes. La découvertes de mines de charbon, de plantes fossiles spécifiques des régions tropicales (glossoptéris, troncs d'arbres silicifiés) en de nombreux points, en même temps que la présence de haut fond au large des continents en présence confirment cette hypothèse..."
Arrêtons ici voulez vous cette transcription des quelques phrases de cet article
très instructif de
Mr Gendron. Vous avez cependant noté
les termes étranges utilisés :
Fait extraordinaire, merveilleux spectacle, admirables lacs, témpérature "relativement" élevée, l'origine de ces oasis mystérieuses est encore inconnue, plantes fossiles spécifiques des régions tropicales...
Une fois de plus, on s'étonne que l'on ne nous ait
jamais montré des images de ces lacs bleus ou rouges, où l'on peut si aisément se baigner en plein Antarctique et
qu'une agence touristique futée n'en ait pas profité pour y transporter des audacieux voyageurs avides de sensations fortes...
On découvre aussi que dans cet article, l'auteur ne mentionne jamais le nom de
Benguer,
(Il n'est pas mentionné non plus dans l'entrefilet "Triste oasis" que nous devons à notre ami M.H , souvent cité dans nos articles :
Cet entrefilet est on le voit, extrait du "Science et Vie" n° 470 Nov 1956. C'est Monsieur
Paul-Marie de la Gorge, un véritable
inspiré,
lui aussi, qui a parlé le premier de
cet oasis de Benguer, dans le
"Science et vie" n°510 de Mars 1960. Et voici à nouveau, pour vous éviter d'aller patrouiller sur le Net, l'image en question :
Vous avez bien nôté, que l'on mentionne pour cette oasis
une température de 25° , comme celle qui régne en moyenne, toute l'année, où nous habitons en Guadeloupe. Voilà donc, que l'on apprend dans une revue comme
"Science & Vie" (qui se veut sérieuse), qu'il existe bien, au
pôle Sud, une zone
"paradisiaque", où
certains milliardaires n'auraient pas hésité une seconde, pour aller s'y s'installer, en transportant par hélicoptère bien sûr, tout le nécessaire, et pour y couler des jours paisibles, sans la présence des curieux. Mais, rien de tout cela, ne nous a jamais plus été montré, à notre connaissance, depuis, dans cette revue.
A vous de juger...
Nous aimerions enfin, bien savoir de quels documents, soviétiques ou pas, ce
Mr P-M. de la Gorge, a sorti ce nom de
Benguer. Résumons une fois encore
(voir l'article sur Byrd) ce que nous révèle
R. Bernard à la page 51 de son ouvrage
"la Terre creuse" paru en 1971 chez
Albin Michel :
" Le capitaine David Bunger de la Marine Américaine, en mission avec son hydravion pour "l'opération High-Jump" de 1946 à 1947 avait quitté la base de Shackleton près de la Côte de la reine Marie dans la Terre de Wilkes, et volait vers l'intérieur du continent Antarctique quand il aperçut une région sans glace, avec de lacs de plus de 4km de long aux multiples couleurs et entourés de murailles de glace. Le capitaine Bunger posa son appareil sur l'un de ces lacs et aperçu que l'eau était plus chaude que dans l'océan des environs. Comment expliquer la présence d'une telle oasis en plein Antarctique, qui bénéficiait de températures plus clémentes comme-ci comme au pôle Nord, cette oasis se trouvait aussi dans la dépression polaire sud ? Ce territoire sans glace d'environ 600 km carrés représentait une trop grand étendue pour être affecté par une source de chaleur volcanique. Les courants de vents chauds en provenance de l'intérieur de la Terre par l'ouverture proche, expliqueraient davantage cette anomalie."
Il nous reste donc qu'à retrouver
(toute aide de cette nature sera la bienvenue) les documents utilisés par ce
Mr P-M. de la Gorge, qui lui ont servi à mettre en exergue cette affaire
d'Oasis de Benguer, qui nous le souhaitons ne restera plus longtemps encore cachée aux yeux du commun des mortels, car ce dernier, en plus, a désormais le droit de savoir, pourquoi
ces informations sont soustraites à la connaissance du monde entier ?
Bon courage donc pour ceux des puristes, qui veulent en savoir plus, et que la lumière soit .
g) Quand les précurseurs furent, des explorateurs du XIXe siècle.
Pour suivre un ordre chronologique, nous aurions dû commencer par cela. Mais, sur le site
ARTivision, tout est
intuitif, et chaque chose arrive au moment voulu. Rappelons aussi que ce site, est une sorte de
causerie au coin du feu, comme cela se faisait dans
l' Ancien Temps, dans les campagnes de nos îles, et donc il n'y a pas de
structuration par thèmes, ni de
regroupement d'articles.
C'est ainsi, qu'aujourd'hui le
12/11/2011, nous avons l'idée de vous présenter deux ouvrages clefs dans
cette affaire importante de
mer libre ,que nous avons déjà évoquée, dans de très nombreux articles.
Commençons voulez-vous par, Monsieur le
Dr Elisha Kent Kane, qui fut un officier médecin
(28 Fevrier 1820 – 16 Février 1857) de la Marine des USA.
On sait qu'il publia en
1857 cet ouvrage connu que l'on peut trouver sur le site :
Et pour les puristes voici, en anglais, les paragraphes qui nous intéressent:
Et voici une traduction relative aux deux premiers documents précédents :
" ...aussi n'en parlerai-je
pas. Mais je ne veux point terminer ma notice sur cette mer
libre de glaces, sans ajouter que les détails de Morton concordent leinement âvec les observations de tout notre parti.
Et maintenant sans discuter les causes de ce phénomène sans rechercher à quelle distance cette mer s'étend, soit comme une
particularité de cette région , soit comme une grande
arène encore inexplorée du bassin polaire, toutes questions du ressort des hommes scientifiques, je me contenterai de l'humble
tâche de rapporter ce que nous avons vu. Se présentant ainsi
au milieu des vastes plaines de glace, cet élément fluide était de
nature à soulever les émotions de l'ordre le plus élevé ; il n'y
avait pas un de nous qui ne fùt animé du désir de s'embarquer
sur ces eaux resplendissantes et solitaires. On sait comment
nous fùmes forcés de renoncer à ce désir.
Une mer libre près du pôle, ou même un bassin polaire, a
été un sujet de théories débattues longtemps ; nous venons de
le raviver par nos découvertes. Déjà, à l'époque de Barentz, en i590, sans mentionner de plus incertaines chroniques, l'eau fut aperçue à l'est du cap septentrional de la Nouvelle-Zemble ; et
jusqu'à ce que son étendue fût déterminée par des observations
directes, elle fut prise pour la mer elle-même. Les pêcheurs hollandais autour du Spitzberg poussèrent leurs croisières aventureuses à travers la glace dans des espaces libres, variant en étendue et en forme suivant la saison et les vents ; et le docteur
Scoresby, une respectable autorité, fait allusion à ces ouvertures
dans la banquise comme indiquant une eau libre dans le voisinage du pôle. Le baron de Wrangell à 65 kilomètres de la côte de l'Asie arctique, vit, il le crut du moins, un océan sans rivages,
oubliant pour l'instant combien sont bornées les limites de la vision humaine sur une sphère. Plus récemment, le capitaine
Parry , proclama l'existence d'une mer libre dans le détroit de Wellington, à l'endroit même où sir Edward Belcher a depuis
été contraint d'abandonner ses navires pris dans les glaces. Enfin
mon prédécesseur, le capitaine Inglefield, du haut d'un mât de
son petit navire, annonça un bassin polaire à 25 kilomètres de la
glace qui arrêta notre marche Pannéë suivante.
Toutes ces découvertes illusoires ont sans doute été notées avec
une parfaite intégrité, et d'autres peuvent penser que mon observation, quoique sur une plus grande échelle, se rangera dans
la même catégorie. Toutefois la mer, que je me suis hasardé à
appeler libre, a été suivie pendant nombre de kilomètres le long
de la côte, et vue d'une élévation de 145 mètres, toujours sans limite et sans glace , se soulevant et se brisant contre les rochers
du rivage. "
Et voici
le summum, qui est dans le troisième document :
" Il est
impossible, en rappelant les faits relatifs à cette découverte,- La neige fondue sur les rochers, les troupes d'oiseaux marins, la végétation
augmentant de plus en plus, l'élévation du
thermomètre dans l'eau, de ne pas être frappé de la probabilité d'un climat plus doux vers le pôle. Mais signaler les
modifications de température au voisinage de la mer libre, ce n'est pas résoudre
la question, qui reste sans réponse : Quelle est la cause de la Mer libre ? "
Que dire de plus, si ce n'est que l'on
découvre, ici, encore une fois,
l'incompréhension des
observateurs de l'époque , devant ce
phénomène hors normes de
la mer libre du pôle.
Ce qui nous
interpelle dans cette affaire étrange, c'est donc
son côté hautement paradoxal :
Comment des
gens sensés
ont-ils pu inventer une telle histoire, si certains d'entre eux n'avaient pas
vraiment découvert
cette mer libre
de glace et les
oasis qui l'environnent dans les régions polaires,
alors que tout un chacun s'attend logiquement à ne trouver dans ce coin,
où les température sont
extrêmes, que
des
vastes étendues neigeuses et glacées à perte de vue.
A notre avis, même un
fou, ayant une imagination débordante, aurait du mal à
élaborer une telle histoire. C'est comme si, par
exemple, un jour vous découvrez, en sortant d'une forêt dense
et équatoriale du Kenya, un lac gelé de
plusieurs km2, sur lequel vous pouvez faire du patin à glace. Alors vous ne
manquerez pas, c'est certain, de vous poser la question de savoir, quelle est
l'origine de ce phénomène incroyable. Vous n'aurez pas beaucoup d'hypothèses
pour vous venir en aide dans ce cas-ci : Soit, le classique micro-climat exceptionnel, soit l'action à
distance d'un rayon réfrigérant
extraterrestre. Il en a été de même, vous vous en doutez
pour ceux qui ont été confronté avec cette affaire de
mer libre inexplicable et là,
on ne parlait pas encore d'extraterrestres.
Voyons maintenant ce nous dit au sujet de cette mer libre un autre explorateur américain Isaac Israel Hayes (1832-1881), qui nous raconte son émerveillement à la découverte de cette mer libre du Pôle Nord. Voici ce qu'il en dit dans l'ouvrage suivant de 1877, que nous avons sous la main :
En effet, dans l'édition de
1877, que nous possédons, on trouve
pages 188 à 189 :
"Tout le démontrait : j'avais atteint les
rivages du bassin polaire. L'océan dormait à mes pieds.... il m'était
donc impossible d'aller plus loin. La crevasse
dont j'ai parlé eût déjà suffit pour nous empêcher d'atteindre le nord de la
baie; mais, au large, les glaces paraissaient encore en pire état. Plusieurs
flaques d'eau s'ouvraient près du littoral, et sur l'une d'elles venait de
s'abattre une bandes de "dovekies" ou de guillemots à miroir blanc. En remontant le canal
kenedy, j'avais reconnu nombre de leurs stations d'été; cependant j'étais assez surpris de voir les oiseaux eux-mêmes à une époque
si peu avancée de la saison. Les mouettes bourgmestres volaient au
dessus de nous, se dirigeant vers le nord où
elles cherchaient les eaux libres pour leur nourriture et leur demeure...
"Page 190 Où après
avoir hissé des drapeaux,
Hayes déchira une feuille
de son carnet de notes pour y inscrire les lignes suivantes :
" Ce point, le plus
septentrional qu'on ait encore pu atteindre, a été visité les 18 et 19 Mai 1861
par le soussigné, accompagné de George F .
Knorr, après un voyage en traîneau tiré par des chiens. De notre
hivernage près du cap Alexandre , à l'entré du détroit de Smith, nous sommes
arrivés ici par une marche de quarante six jours. Je crois, d'après mes
observations, que nous sommes à 81 degrés 35 minutes de latitude septentrionale
et à 70 degrés 30 à minutes de longitude occidentale. La glace pourrie et les crevasses nous empêchent d'aller plus
loin. Le canal kennedy parait s'ouvrir dans le bassin polaire. Aussi persuadé qu'il est
navigable en Juillet, Août et Septembre au moins, je retourne à ma station
d'hiver pour essayer de pousser mon navire au travers des glaces après la
débâcle de cet été. "
signé J.J. HAYES19 Mai 1861 " Cette note placée dans une petite fiole apportée tout exprès, fut
soigneusement déposée sous le cairn, puis nous poursuivîmes notre route en nous
tournant vers le sud; mais je quittais avec répugnance ce lieu qui exerçait sur
moi une facination puissante, et c'est
avec des sensations inaccoutumées que je me voyais seul avec mon jeune camarade,
dans ces déserts polaires que nul homme civilisé n'avait foulé avant nous. Notre
proximité de l'axe du globe, la certitude que
de nos pieds, nous touchions une terre placée bien au delà des limites des
découvertes précédentes, les pensées qui me traversaient l'esprit en contemplant
cette vaste mer ouverte devant nous, l'idée que peut-être ces eaux ceintes de
glaces baignent des rivages d'îles lointaines où vivent
des êtres humains d'une race inconnue: telles sont les considérations
qui semblaient donner je ne sais quoi de mystérieux à l'air que nous
respirions... "
Fin de
citation Tout ce qui est raconté
ci-dessus est superbement rassemblé dans une gravure montrant ce fantastique
paysage qui à juste titre a suscité beaucoup d'émotion chez
Hayes et son compagnon. Voici cette gravure
:
En analysant attentivement cette gravure dans ses détails les plus fins, on découvre effectivement au second plan
une vraie mer libre et surtout
des flopées d'oiseaux dont la présence
en ces contrées ultra froides pose problème.
Et voici le même paysage en couleur, fait par notre ami artiste canadien,
André Julien :
Cette émotion toute naturelle exprimée
ci-dessus par l'explorateur
Hayes n'a
pourtant pas plu
aux bien-pensants explorateurs
modernes des pôles.
Voir cette
triste affaire, concernant
Paul Emile Victor, à notre article :
Tout cela ne serait considéré, par les
détracteurs irréductibles habituels que comme une
illusion d'optique, ou comme
un mirage polaire, s'il n'y avait pas eu, en
2003 ce qui suit,
( Hélas le lien ne fonctionne plus. Mais on peut le retrouver aux urls :
Pour le 19 Mars 2003 à :
Pour le 9 Janvier 2006 :
et aussi à d'autres dates).
En effet le
18 Mai 2003, nous avons eu le privilège de recevoir l'aimable missive suivante
(les couleurs sont de nous,
évidemment) :
----- Original
Message -----
From : W.... T.....
To: fred.idylle@wanadoo.fr
Sent:
Tuesday, May 18, 2003 8:43 PM
Subject: plus de glace au Pôle
Nord
Bonjour Fred
J'ai trouvé sur le site :http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N1999.asp cet
article plutôt bizarre. Et vous qu'en pensez-vous ?...
v.........t
|
Pas de glace au Pôle Nord
Une expédition qui s'est rendue au Pôle Nord
cet été n'y a pas vu de glace. Là où
aurait dû se trouver la banquise, il n'y avait que l'océan
Arctique. Une première en... 50 millions
d'années.
États-Unis
21/08/2000 - James McCarthy, un océanographe
américain qui faisait route vers le Pôle Nord dans un brise-glace russe en
compagnie d'un groupe de touristes a eu la surprise
de sa vie. À son arrivée, début août, pas de glace. Il n'y
avait que de l'eau, sur au moins deux kilomètres de largeur. Selon
l'expert, ce serait la première fois depuis 50
millions d'années que le pôle n'est pas couvert par la
banquise. D'autres spécialistes contestent : le mouvement des glaces crée
parfois des trouées temporaires, même à cette latitude extrême.

Le paléontologue Malcolm C. McKenna, qui était
aussi de l'expédition, croit toutefois que c'était
la première fois que l'on trouvait les
eaux du pôle libres de glace. Il ajoute que le navire russe n'a
traversé que de la glace très mince pendant tout son voyage. Dans cette
région, l'été, elle fait normalement au moins trois mètres d'épaisseur.
Cette fois-ci, les touristes ont dû s'éloigner à 10
kilomètres du Pôle Nord avant de trouver de la glace assez
solide pour pouvoir y marcher.
Autre détail
troublant : des goélands ont
été vus en train de voler au-dessus du Pôle. Là encore, ce serait une première. Ces oiseaux, qui se
nourrissent de créatures marines, ne vivent
habituellement pas des ces régions en principe couvertes d'une
épaisse banquise.
Les participants de l'expédition voient dans
toutes ces premières une preuve de plus
de la fonte rapide de la calotte polaire. Des observateurs extérieurs
croient plutôt que la banquise s'est temporairement déchirée lorsque la
glace a été emportée par le vent ou les courants marins. Quoi qu'il en
soit, tous les spécialistes s'entendent pour dire que la banquise recule,
au moins à sa limite sud, et que son épaisseur a diminué d'au moins 40%
depuis 50 ans. À ce rythme, elle pourrait complètement disparaître d'ici
2100.
Philippe
Gauthier
|
Fin de citation
En somme, ce
communiqué
( qui parle souvent de première fois ) , montrant ainsi
l'ignorance
totale de ses auteurs, en matière de connaissance des récits concernant les
explorations polaires, ne dit pas autre chose, sur
la mer libre du pôle, que ce que raconte justement
l'ouvrage du même nom, d'
Isaac Israël Hayes
présenté largement plus haut.
Si donc les observateurs
modernes mentionnés dans ce communiqué sont tombés à la renverse à la découverte
de cette
mer libre, celle-ci, était connue
depuis des lustres par
Jules Verne et
par bien d'autres explorateurs américains, russes, français etc...
A bon entendeur salut !!!.
h) Quand la revue Science et Avenir dans son n°1 de 1947 s'interroge franchement sur les motivations de l'opération High Jump de Byrd.
Nous avons déjà plus haut, présenté quelques
éléments troublants de cette affaire d'expédition allemande
"Schwabenland", en
1937 et surtout de affaire très étrange
High-Jump organisé par Byrd en 1947. Plus de détails sont fournis dans nos articles
Fouvolant.html
et
ByrdMercury.html
sur cette affaire extraordinaire de la base allemande
de
"NEU SCHWABENLAND", et sur les
soucoupes volantes du même pays
parfaitement opérationnelles à l'époque. Le remarquable site :
, en plus de détails très pointus sur l'histoire des
"Secrets du Troisième Reich", nous présente aussi la
liste
de plus de 50 sous-marins allemands
U-boats, qui ont disparu d'une manière inexplicable à cette
époque. Voir donc
l'appendix I, du volet
"The antartic Enigma" du
Live IV et aussi dans
l'appendix
II, la liste des
7
sous-marins, dont on est sûr qu'ils ont été coulés et où
.
D'ailleurs cet échec de
l'expédition de Byrd de 1947, n'a pas manqué
d'interpeller certains journalistes de l'époque, et par exemple, même la revue à
vulgarisation scientifique
"Sciences et Avenir"
de
début de Mai 1947, dans son
n° 1,
que nous avons sous la
main, se pose aussi des questions à ce sujet. En voici d'abord une
partie de la couverture de cette revue qui à l'époque avait pour dimension
40,5 cm et 29,5 cm, ce qui dépasse de loin les
capacités de notre scanner :
Puis voici le début de
l'article, suivi de sa fin, où l'on s'interroge sur les vraies motivations de
cette expédition:
Comme cet article ne possède pas,
hélas, de signature personnelle, c'est, la
revue entière, que nous mettons ici à l'honneur, en la considérant ainsi comme
un vrai précurseur innocent, ayant
effleuré l'idée qu'il se passait au
Pôle Sud, des
choses surprenantes à souhait.
Ainsi donc, nous espérons que vous, avez donc bien noté que
devant l'incroyable armada, mise en
route par l'expédition de Byrd, une revue scientifique de
1947 se pose
effectivement la question de savoir si cette expédition
"n'avait pas d'autres visées non
avouées".
À vous de juger sur
pièces, cette déclaration plutôt déjà osée, pour l'époque.
i) Quand la revue "Sélection du Reader's Digest", entre aussi dans la danse en 1956 .
Comme la revue précedente que nous avons mise à l'honneur, nous devons aussi le faire pour la revue
"Sélection du Reader's Digest" où,
9 ans plus tard en
Janvier 1956, l'amiral
Byrd, s'exprime avec des
sous-entendus notoires, dans un article intitulé
"Retour à l'Antarctique":
Et voici aussi une image de la première page de l'article en question :
Et en page 10, on trouve surtout :
Dans cet article,
Byrd nous parle de
l'expédition de
1947-1948 , déjà évoquée plus haut, et nommée
"Opération High Jump", qui fut
l'expédition polaire de loin la plus importante qui ait jamais été
réalisée, et
Byrd , nous fait
la déclaration inouïe suivante :
"Pour la première fois, nous possédions une image assez nette de la configuration du continent
austral, mais il subsistait au delà du pôle , une
région aussi vaste que les États-Unis, entièrement
inconnue, et dont il n'existait aucune
carte...".
Évidemment,
Byrd ne parle pas de la découverte d'une
quelconque végétation, mais vous avez bien noté le terme
"au-delà", et non
"autour" du pôle, ou
"après le pôle", ou encore
"derrière le pôle". L'expression
"au-delà du Pôle", nous l'avons déjà dit, nous fait plutôt penser à
une contrée bien à part, et qui n'a pas les mêmes particularités que celle que l'on trouve autour du Pôle. Comment peut-il
exister
"au delà du
Pôle", une immense région, surtout
"inconnue", alors que chacun s'attend à
n'y trouver,
à perte de vue, que des étendues glacées et neigeuses très
caractérisées ?
Il ne faut pas oublier
(nous l'avons souvent exprimé) que
Byrd, était un
militaire
de haut rang , et qu'il était
évidemment astreint
à une stricte obligation de
réserve, à laquelle il ne pouvait se soustraire, même à la
retraite.