Toujours à l'affût d'un certain
pragmatisme, dans ses recherches, le site
ARTivision , poursuit sa quête de documents pouvant prouver l'authenticité de certaines déclarations concernant
les phénomènes polaires observés, par certains explorateurs de renom. C'est ainsi que nous allons vous présenter d'abord ceci :
Voilà d'abord, ce que l'on découvre dans l'ouvrage américain ci-dessous :
Rappelons que ce ouvrage fut publié aux USA, d'abord chez
l'Editeur FIELDCREST en 1964, puis réédité en 1969, puis en 1974, chez
Lyle Stuart coll DELL n° 3382 en édition de poche.
Et maintenant dans l'ouvrage en français publié chez
Albin Michel en 1971:
Cette déclaration, dont nous avons souligné en rouge certains mots, est
d'une telle importance, qu'il convenait d'en trouver absolument
l'origine, d'autant que de très nombreux sites, la reproduisent texto :
D'abord en anglais, on trouve sur Google:
Et ensuite, en français on a :
Tous ces sites ont reproduit le texte en français ou en anglais, de
R. Bernard sans chercher plus loin, et surtout sans montrer dans
quelle revue, ou journal ou rapport, on peut trouver
cette extraordinaire déclaration...?
Voici d'ailleurs, un schéma, tiré de cette déclaration, qui montre bien, son côté vraiment
hors normes, et schéma, où nous avons tracé un cercle rouge, centré sur le Pôle Sud, et ayant les
3700 km, mentionnés de rayon :
(Tiré de l'ouvrage Fernand Nathan de 1997, réservé aux élèves de 6 éme.)
Et, l'on voit alors bien, que parcourir
3700 km (2300 miles), à partir du Pôle Sud, nous
conduit directement dans l'océan, et donc
cette déclaration est incompréhensible, si l'on ne fait pas appel, au
vortex polaire sud , que l'on dissimule assurément par un
énorme disque noir, sur cette photo de la revue bien connue
Science&vie de
Novembre 2004, numéro 1046.
De plus,
aucune explication ne fut fournie par cette revue, sur la raison de ce surprenant disque noir.
II La
genèse de l' affaire.
Nous avons vite découvert, que
le point de départ de cette
incroyable affaire, se trouve dans le livre
hors normes, paru en
1959, bien sûr, avant les deux précédents ci-dessus mentionnés, et intitulé :
"Mondes au delà des pôles", d'
Amedeo Giannini, qui prétend que
des découvertes inouies, auraient été faites par des explorateurs des zones
arctique et antarctique de notre planète :
On doit alors savoir d'abord, que
Giannini était un scientifique d'origine italienne, né à Cambridge dans le Massachussets, et ayant fait ses classes dans les écoles de Boston. Voici une silhouette de lui :
Notons en passant, que nous avons parlé longuement de cet
Amedeo Giannini dans nos articles suivants :
Précisons cependant, avant de poursuivre
que nous ne souscrivons pas du tout, à la théorie
fantasmagorique de
Giannini qui, pour expliquer ses découvertes, a élaboré, à l'époque
l'incroyable hypothèse qui voulait que la
Terre soit collée par les pôles, à un univers parallèle bien réel, et que cet univers serait lui même en relation avec un autre, et que cela
se poursuivrait ainsi à l'infini ...Pour lui tout se passe à l'extérieur par une sorte de
continuité physique de l'Univers.
Giannini, n'a à aucun moment imaginé que
la Terre pouvait être creuse, et qu'il y avait
deux ouvertures aux pôles, permettant d'accéder à son intérieur.
En essayant de décortiquer cet ouvrage très ardu à lire, il va s'en dire que nous n'avons pas pensé, une
seule seconde qu'
Amedeo Giannini, ait pu inventer tout cela, avec tant de détails précis, surtout à l'époque,
où l'on ne plaisentait pas sur la rigueur morale.
Mais, il s'avère cependant que
les prémices des recherches de Giannini, qui sont à l'origine de son extravagante théorie, sont les mêmes qui s'articulent au départ
de la théorie des "ouvertures polaires", et en particulier les déclarations insolites
(nous dit Giannini) de
l'amiral Byrd et aussi et surtout, la découverte extraordinaire faite en
1928 par
Sir George Hubert Wilkins, et découverte qui s'attache à l'exploration de l'Antarctique.
Mais commençons, par les pages 13 et 14 du livre de Giannini précité :
Et notre modeste traduction donne :
Février 1947 " J'aimerais voir cette terre au-delà du pôle(Nord). Cette région qui est le centre du Grand inconnu".
Vice-amiral Richard E Byrd de la Marine de USA, avant ses 7 heures de vol au-delà du pôle Nord.
Comme vous le voyez
à notre plus grand regret, il n'est nullement mentionné, où l'on peut trouver
cette surprenante déclaration de
Byrd. Mais certains irréductibles detracteurs très zélés, diront :
"Vous basez toute votre démonsration sur une source unique, et ce n'est pas acceptable",, et ils auront bien raison cette fois...
Et donc, vu
le pragmatisme (on l'a déjà dit plus haut), et
le souci de l'authenticité, qui règnent sur le site
ARTivision pour appuyer ses recherches pointues, ce site préfère ne parler, que de
faits tangibles, que chacun peut vérifier dans
des documents dûment répertoriés dans
les librairies et les bibliothèques. Ce site fait tout son possible pour que les détracteurs, ne le qualifient pas
de site fantaisiste qui bavarde en l'air sans preuves , et à cause de cela, le site
ARTivision, ne fait aucune publicité qui pourrait mettre en cause son intégrité.
Il est donc
impérieux, de mettre la main,
sur une revue ou un journal quelconque, anglais ou français,, qui a écrit cette phrase de
Byrd, que nous répétons à dessein :
" J'aimerais voir cette terre au-delà du pôle(Nord). Cette région qui est le centre du Grand inconnu.".
Merci donc,
mille fois, à l'internaute passionné, qui arrivera à se promener dans
"The Library of Congress", ou dans une autre bibliothèque, et à mettre ainsi la main aux USA d'abord, puis au Canada ou ailleurs, sur au moins
un journal ou une revue parlant de cela, en
Février 1947.
En effet, alors que nous avons de nombreux journaux faisant état des expéditions de
Byrd, au pôle sud, nous n'avons encore rien trouvé concernant le Pôle Nord.
Cependant, pour les puristes qui maitrisent la langue de Shakespeare, disons que
Giannini a dans son chapître 9, page 148 expliqué plus en détail,
cette incroyable déclaration de Byrd, qui n'a pas manqué de plonger les auditeurs et puis les lecteurs, dans
la stupéfaction la plus inouïe :
Puis, il faut savoir aussi que
R.Bernard a publié à ce sujet, dans son ouvrage en français,
une missive très savoureuse, envoyée par
Giannini, à un lecteur de la revue
Flying Saucers d' Arthur Palmer de l'époque :
" Le bureau de la Recherche navale de New York avait aimablement accordé à l'auteur la permission d'envoyer un message radio à l'amiral Byrd,, message adressé à sa base arctique en Février 1947, et lui souhaitant bonne chance.
L'amiral Byrd venait d'annoncer dans la presse : " J'aimerais voir la terre au-delà du pôle. Cette terre est le centre du Grand Inconnu. ". A la suite de cela, Byrd et un corps expéditionnaire effectuèrent un vol de sept heures sur une distance de 2 700 kilomètres au-delà du pôle Nord considéré comme le "bout" de la Terre.
En janvier 1947, avant le fameux vol, l'auteur réussit à vendre une série d'articles à une agence internationale de presse, et cela uniquement en
donnant l'assurance au directeur de l'agence que Byrd irait véritablement au-delà de ce point fictif qu'est le pôle.
Le résultat ne se fit pas attendre. Dès que les articles parurent dans la presse, le Bureau des Renseignements de la Marine rendit visite à l'auteur. Cette enquête prouvait en tout cas une chose : que les théories révolutionnaires de l'auteur n'étaient pas aussi fantaisistes qu'on voulait bien le croire, et qu'elles trouvaient une confirmation définitive dans le vol de Byrd.
Plus tard, en Mars 1958, l'auteur prononça une allocution radiophonique dans le Missouri, dans laquelle il soulignait l'importance de la découverte de l'amiral Byrd.
Évoquant les comptes rendus de la presse newyorkaise sur l'expédition de Byrd de Février 1947, Giannini écrit :
Ces dépêches, décrivant le vol de Byrd au-dessus de terres et de lacs d'eau douce, se multiplièrent jusqu'au moment où une censure stricte fut imposée de Washington."
Ainsi donc les autorités gouvernementales, n'ont pas pu supprimer tous
les comptes rendus de la presse newyorkaise évoqués, et donc, il nous serait encore possible, d'en dépister
deux ou trois...Avis aux amateurs !
Mais réfléchissons un peu plus, sur ce voyage de Byrd en
Février 1947 qui pose certaines ambiguïtés :
D'abord on s'aperçoit que ce voyage aurait eu lieu
en peine nuit polaire, ce qui est plutôt dérangeant pour les aviateurs.
En effet voyons tout cela, à la lumière du graphique suivant, que nous avons emprunté avec courtoisie à l'époque au site :
En second lieu, dès le
07/09/2001, nous avons publié l'article extraordinaire de notre ami
Jean Anne, hélas décédé le
17/01/03 et qui est placé à :
et où l'on peut lire clairement:
" Il est raisonnable de
penser que ces sous-marins ne partaient pas à vide, mais
outre des "équipages constitués de nombreux techniciens
spécialisés" , fuyant l'occupation alliée en
Allemagne après la défaite, et du matériel sophistiqué y
furent débarqués, et aussi certainement des disques
volants en pièces détachées ou tout au moins tous les
plans et documents technologiques permettant de les
construire y furent mis à l’abri... Ce n’est pas sans
une bonne raison évidente que fin 1946 sous le commandement
de l'amiral Richard, Evelyn
BYRD, ayant un passé d'explorateur de
l'Antarctique, une expédition baptisée "High Jump"
se composant, en plus du navire amiral "Mount Olympus"
de deux brise-glace le "Burton Island" et le "North
Wind", les transports de troupes "Pine Island" et
"Curritruck", les destroyers "Brownson" et "Henderson",
le porte-avions "Philippine Sea" et quatre autres
navires, "Cannistead", "Capacan", "3Yancey" et
le "Merrick", 4000 marines et 200 avions embarqués avec
toute une logistique de guerre prévue pour une opération
de plusieurs mois, partit de la base US de Norfolk en
Virginie le 2 Décembre 1946avec
pour objectif parfaitement ciblé, la base de Neu Schwabenland. Après avoir installé un camp de base sur une
zone centrale à Little America, les zones est et ouest étant
couvertes par des patrouilles maritimes et aériennes, le 13
Février 1947, les vols de reconnaissance sur
l’objectif commencèrent, mais la perte d'avions et
aussi surtout après avoir constaté que les occupants de
Neu Schwabenland disposant d’une telle supériorité
technologique inattendue seraient invincibles face à la
logistique militaire dont était dotée les américains et
leurs alliés du moment, le 3
Mars 1947, ordre fut donné à toute
l’armada d’abandonner l’aventure et de regagner
Norfolk.. Ce à quoi cette expédition fut confrontée reste
encore un mystère bien épais..
Le 5
mars 1947, le journaliste Lee
van Atta, accrédité lors de cette expédition,
publia dans les colonnes du plus grand quotidien sud-américain, le "Mercurio";
une interview de l’amiral Byrd au cours de laquelle il déclara
en substance : « C’est
dur à entendre, mais dans le cas d'une nouvelle guerre,
il faudra s'attendre à des attaques d’avions qui
peuvent voler d'un pôle à un autre ».... (Pour en savoir plus, voir notre article ByrdMercurio.html)
Comme vous le voyez, les date inscrites en rouge ci-dessus, se juxtaposent avec la date de
Février 1947, avancée par
Giannini. A moins d'avoir
le don d'ubiquité, Byrd
ne pouvait être au Pôle Sud et au Pôle Nord simultanément. Il y a donc
une erreur quelque part.
A vous de juger...
Poursuivons la traduction du passage présenté de
Giannini :
Avril 1955 :
"le Vice Amiral Byrd doit établir une base satellite au Pôle Sud" (International News Service)
ARTivision, pense que c'est justement dans les dossiers de l'
Agence : International News Service, que se trouvent des trésors d'information concernant les expéditions polaires de l'époque. Faudrait donc absoluement retrouver, où sont conservés ces dossiers...
25 Avril 1955 : Des scientifiques Soviétiques envisagent d'explorer la surface de la Lune à l'aide de Tank Caterpillar. Pas de commentaires d'
ARTivision.
28 Novembre 1955 :
"C'est la plus importante expédition dans l'histoire du Monde"
Vice-amiral Richard E Byrd avant son départ pour explorer le terre au-dela du Pôle Sud..
Là, nous pouvons, à ce sujet présenter, ce document très significatif venant des USA :
THE LEADER POST, du 31 Janvier 1947, qui en parlait déjà :
Le titre surprend déjà :
Byrd annonce ses objectifs pour aller investiguer dans le secret polaire.
Ah Ah... comme vous le voyez, il y a tout de même
un secret à découvrir, dans ces immenses zones glacées extrêmement froides et couvertes de neige à l'infini n'est-ce pas ?
Traduisons les premières phrases en rouge.
D'abord tout au début, on trouve :
" Little America. 31 Jan. Le Vice Amiral Richard E.Byrd a atteri à Little America jeudi et immédiatement annonça ses objectifs en vue d'un vol à travers le Pôle sud dans un territoire inexploré pour déterminer si l'Antarctique est un continent unique ou une masse de deux grandes îles.
Byrd dit que l'expédition de la Navy sous son commandement, allait devenir peut-être "La plus importante découverte géographique qui reste à entreprendre dans ce monde".
Quel tissu
de sous-entendus,
Byrd, nous livre là ? Il faut
savoir lire entre les lignes, bien sûr.
En effet d'abord, pour savoir si
l'immense continent possède
des failles profondes (rappelons qu'à certains endroits, il y a près de 4000m d'épaisseur de glace, d'après le dessin en perspective suivant tiré du Paris Match n° 1088 du 14 Mars 1970 :
où l'on voit alors que l'épaisseur de la glace peut monter jusqu'à 4200m ) , capables de le séparer en divers portions, il faudrait des centaines d'avions munis de radars puissants pouvant sonder sous la glace et de vastes équipes au sol pour baliser le terrain. Donc cette affaire
d'îles à déterminer est
un énorme bluff pour noyer le poisson, et détourner l'attention des journalistes.
Puis il y a ceci :
"La plus importante découverte géographique qui reste à entreprendre dans ce monde".
Comment à l'époque
(le Traité de l'Antarctique interdisant toute mesure de nature militaire et non pacifique qui a pris effet le 23 Juin 1961, n'était donc pas encore en vigueur), l'exploration de
quelques veines apparentes de charbon ou d'autres minerais utiles à l'industrie, pouvait-elle être considérée
comme la plus importante découverte géographique ou géologique qui reste à entreprendre dans le Monde.
Puis il y a cette déclaration inouïe de Byrd :
"I'd like somebody to get into that vast unknown area on the other side of the pôle" :
"J'aimerais que quelqu'un pénètre dans cette vaste zone inconnue, située de l'autre côté du Pôle". Ne trouvez-vous pas que cette dernière déclaration,
s'apparente énormément à celle que
Byrd, aurait dite plus haut en
Février 1947 (le jour n'étant pas hélas précisé), et concernant le Pôle Nord :
"J'aimerais voir cette terre au-delà du Pôle (Nord)...", alors qu'ici il s'agit du Pôle Sud, le
31 janvier 1947.
Aux spécialistes de résoudre cette énigme saugrenue : BIZARRE, VOUS AVEZ DIT BIZARRE ? COMME C'EST BIZARRE...
Plus loin, il y a aussi
cette affaire d' inacessibillité que nous avons déjà traitée dans notre article :
Affaire à suivre plus tard.
A vous de juger, documents à l'appui...
Venons en maintenant à la traduction déjà un peu vue dans la version française du livre de R. bernard de 1971 du passage clef en question :
13 Janvier 1956 :
"Le 13 Janvier 1956, des membres de l'expédition des USA ont accompli un vol de 4340 km (2 700 miles) partant de la Base du MCMurdo Sound, qui est placée à 640 km à l'ouest du Pôle Sud , et ont pénétré sur 3700km (2 300 miles), dans une terre au-delà du Pôle" (Message Radio confirmé par la Presse en date du 5 Février)
Il va sans dire que
le message Radio en question, n'est plus accessible dans les dossiers sans doute classiffiés de
l' US Navy Air Unit, dont fait état plus loin Giannini à la page 17 de son livre. Mais et ce mais est d'une importance capitale, il doit y rester
une trace même mimime dans les journaux parus le
5 Février 1956, ou les jours qui suivirent 6 ,7, 8 ...
L'internaute qui mettra la main sur cette déclaration tout à fait inexplicable, aura touché
le gros lot, et sa postérité s'en souviendra longtemps encore après lui, de cet exploit.
Mais à notre avis il ne faut pas trop chercher dans
les journaux ou revue ayant pignon sur rue, comme
le New York Time ou le NY Herald Tribune, mais dans les journaux modestes comme ceux-là :
Venons en maintenant à l'affaire de la page 52 où
Giannini évoque sa conversation avec l'explorateur
Sir George Hubert Wilkins qui se préparait à une expédition en Antarctique. Giannini écrit alors :
" Sir Hubert was fully informed of the unknown and endless land extending beyond the south Pole point, were his expedition was directed ".
Traduissons grosso modo : "Sir Hubert a été pleinement informé de la terre inconnue et sans fin qui s'étend au-delà du pôle sud ou sont expédition est prévue"
Poursuivons, voulez-vous, notre exploration du livre de Giannini par ceci :
, et dont notre très modeste traduction pourrait être :
" Il était évident que l'explorateur n'aurait pas risqué sa précieuse vie dans l' austère Pôle Sud simplement pour aller mesurer la vitesse du vent ou déterminer la direction de la dérive des blocs de la banquise. Sir Hubert montra sa conviction profonde que le Pôle Sud n'était aucunement la fin australe de la Terre. Sa déclaration fourni un témoignage évident qu'il manisfestait une impérieuse hâte d'aller au-delà des réserves de la pensée théorique d'un explorateur orthodoxe. "En fait avant de quitter l'Angleterre je fus averti que si je pénétrais avec succès au-delà du Pôle Sud, j'accéderais à une autre "planète"...."
" par l'aspiration du mouvement de la Terre."....
Plus bas on trouve :
" Sir Hubert fut visiblement intéressé par les perpectives présentées et il donna l'assurance qu'il poursuivrait son avancée au-delà du pôle géographique classique quand il affirma : " Giannini si vous me montrez l'itinéraire à suivre vers cette terre qui existe, selon vous, au delà du Pôle Sud, je surmonterai tous les obstacles pour réussir. " l'International News Service de Los Angelès a reçu une copie de cet itinéraire réclamé par Sir Hubert. Et l'histoire enregistra sa mémorable découverte d'une terre au delà du pole sud le 12 décembre 1928."
Hélas comme vous le voyez Giannini oublie de citer ses sources. Cela n'avait sans doute pas trop d'importance à l'époque, mais de nos jours c'est indispensable. Par exemple, il ne nous dit pas où il a tiré cette phrase si importante de
Sir Hubert Wilking, réclamant l'itiniraire en question, ni à quelle date exacte l'Agence
International News Service a publié ce fameux itinéraire. Plus grave encore, il ne précise pas du tout, où l'on peut découvrir la relation de cette incroyable découverte d'une terre au-delà du Pôle Sud précisément
ce 12 Décembre 1928, et c'est toujours ainsi dans son livre où il parle de cette découverte. Donc si un internaute pouvait découvrir au moins l'entrefilet de l'Agence en question, où l'on présente cet intinéraire, il ferait évidemment avancer grandement cette affaire.
Mais il y a mieux mieux. Voici un autre passage en page 53 :
Laissons aux fervents de la langue de
Shakespeare le soin de trouver une traduction acceptable à ce passage plutôt ardu et contentons nous d'en extraire l'essentiel :
" La découverte mémorable, le 12 Décembre 1928, d'une terre jusque là inconnue, au-delà du Pôle Sud, découverte faite par le capitaine Sir George Hubert Wilkins, exige que la science revise la conception qu'elle s'était faite depuis 400 ans du profil sud de la
Terre : Dumbrova explorateur russe."
Mille fois,
hélas, encore une fois, ce
Giannini ne nous dit pas dans quel document, il a découvert cet extraordinaire déclaration de
l'explorateur russe Dumbrova. En fait, notre grande
amie Meriten, le
15 Avril 2009, nous a proposé le fait, qu'il s'agiraît
très probablement plutôt, de l'explorateur et médecin romain
Constantin DUMBRAVA (
1898-1935) qui a monté en
1927, donc bien avant Paul-Emile VICTOR, une expédition roumaine à Angmassalik au Groenland, et qui passa une année chez les Inuit...Il a étudié avec soin la géologie, la flore, la faune, et écrit plusieurs articles qui sont parus en Roumanie, en France et aux Etats-Unis. Il a finalement épousé une américaine et s’est installé à New-York.
Il va sans dire que nous demandons donc,
avec la plus grande déférence, à tout internaute
qui connaît parfaitement le russe et le roumain , de tout faire pour retrouver
la trace de la super déclaration précédente, dans les écrits de ce Dumbrava. Il n'est pas besoin d'insister ici, sur
le caractère très important de cette recherche, car il y va d'une
plus grande compréhension de notre planète, et même sans doute,
de notre système solaire.
Comme début de preuve nous pouvons déjà présenter ceci extrait du
"San Francisco Chronicle" , daté du
18 Novembre 1930, dont voici l'image :
Et en fin de colonne, nous découvrons bien
la petite phrase hors norme suivante :
"He made the first airplane flight in the Antarctic in 1928 and he was the first to discover new land from an airplaine"
que nous pourrions traduire par
"Il réalisa le premier vol en aéroplane dans l'Antarctique en 1928, et il fut ainsi, le premier à découvrir une nouvelle terre".
Notons que pour éviter les répétitions, nous avons traduit
"from an aeroplane" simplement par
"ainsi ".
Mais revenons à cette affaire
d' une terre nouvelle. Si le terme était au pluriel
(new lands) certains détracteurs, diraient vite qu'il s'agit de kilomètres carrés de banquise et de déserts neigeux qui sont effectivement des terres vides et inexploitées. Mais le journaliste, dit
"to discover new land". Comme cela aurait été plus clair, s'il avait écrit :
"to discover a new land". N'empêche que nous sommes ici invités à traduire
"à découvrir une terre nouvelle" en gardant l'article qui pose problème. Et on ne peut alors que se demander, comment peut-il exister
une terre nouvelle dans une région toujours glacée et neigeuse à perte de vue, et où la température descend souvent en-dessous de 50 degrés C ?
A vous de juger !!
Mais il y a mieux encore ... voyez vous même :
Le
06/10/2010, nous avons eu le plaisir de recevoir de notre ami canadien
Sébastien C...., infatigable patrouilleur du Web, cette courte missive suivante qui vaut cependant son pesant d'or.
----- Original Message -----
From: Sebas C
To: fred.idylle@orange.fr
Sent: Wednesday, October 06, 2010 9:11 PM
Subject: Hubert Wilkins.
Bonne journée Fred .
Et voici donc les images qui nous concernent ici :
Puis surtout:
Disons dès maintenant que
SARASOTA, est une ville de la
Floride, placée comme l'indique la carte suivante :
Traduisons,
à peu près, le contexte des deux dernières images :
Mardi 31 Décembre 1929 : SARASOTA HERALD : Au Cœur de la Socièté : Téléphone n° 2855 Page 7
Wilkins trouve une terre inconnue.
MONTÉVIDÉO. Uruguay 31 Dec.(AP)
Les premiers effets des vols au-dessus de l'Antarctique du Capitaine Sir George Hubert Wilkins, furent révélés ici aujourd'hui par des annonces qu'il avait découvert auparavant une terre inconnue, dans sa dernière expédition au-dessus de la calotte polaire glacée.
A cet effet, le service radio gouvernemental, annonça la réception d'un messagge en provenance du Vapeur Melville, qui véhicula l'explorateur jusqu'à l'île de la Déception, qu'il utilise comme tête de pont. Aucun détail ne fut transmis.
Fin de la traduction.
Nous pensons bien sûr qu'une telle information
n'aurait presque aucune chance d'être diffusée telle quelle, dans un journal comme le
New york Time, et autre journal du même acabit.
Mais comme il faut battre le fer pendant qu'il est chaud, disons aussi que n'est pas non plus dans la revue du genre de celle
du National Géographic Magazine qui en parlerait aussi clairement. Quittons donc un moment
Giannini, pour voir justement, comment ce magazine parle des découvertes de
l'Amiral Byrd... Voici la couverture du
n° d'Oct 1947, et un ajustement des colonnes des pages 463 et 466, où il est question de
Byrd.
Si l'on,
sait lire entre les lignes, et connaissant d'autres déclarations de
l'amiral Byrd,
son incroyable découverte se montre cependant, parfaitement sous-jacente dans son propos.
Pour
les puristes qui aiment remonter aux sources d'une information, voyons alors les
les sous-entendus de cette revue d'
Octobre 1947.
Voici la digitalisation du texte placé à côté de la couverture du magazine
"National Géographic Magazine", en question :
Into Mystery Land Beyond the Pole.
It had been one of the major objectives of the Navy to penetrate beyond the Pole into this "area of inaccessibility", the vastest unknown which remains in the world.
When one speaks of "beyond the South Pole" the language is not entirely figurative. The Pole is, of course, by definition the farthest south possible to reach, but it hardly is a midway point towards what now must be the goal of Antarctic exploration-the interior of those millions of square miles which no eye has seen.
When we were a few minutes beyond the Pole both planes turned to port and flew in a circle around it. This was, for me, the third nonstop flight around the world.
At the Pole it seemed-and this is an impression subject to correction-that the sastrugi were smaller and less well defined than elsewhere. They may indicate that the South Pole itself is not a place of high winds, so characteristic of much of Antarctica.
Below us the snow surface had a slight metallic sheen. Where the sun struck at angles it was tinged with gold. I dropped a cardboard box containing multicolored little flags of the United Nations. The symbolism should be obvious-the dedication of this goal of so much selfless heroism of the Norwegians and the British to the ideal of brotherhood among peoples.
Then, on the back of my navigation chart, I printed a personal message to Fleet Admiral Nimitz in Washington. My hands were so cold I had difficulty holding the pencil.
I wondered lately if this message could have been legible and examined the chart with a good deal of curiosity.
I wondered if there would be any evidence of the giddiness which comes from lack of oxygen and the fumes of the alcohol which we were using every few minutes to keep the cockpit window clear of frost.
What I wrote seems to have been entirely rational, although the message looks somewhat like the writing of a child who has just learned to print the alphabet. It read :
"It is 13.47 G. A. T. [Greenwich Apparent Time].
"As I write this, we are circling the South Pole. The temperature is 40 below zero. Our altitude is 12,000 feet. The Pole is approximately 2,500 feet below us. On the other side of the Pole we are looking into that vast unknown area we have struggled so hard to reach. We are dropping on the Pole the flags of the United Nations.
"The young men with me join in sending to you and to the Secretary of the Navy our gratitude for giving us this opportunity for geographical discovery and great adventure. As this message is finished, we are heading into the unknown beyond the Pole. Warm regards from a cold place to you, Duke, and Forrest. There is no heat in the plane and it is chilly."
The reference to Duke and Forrest was to Adm. De Witt C. Ramsey, Vice Chief of Naval Operations, and Vice Admiral Sherman, who had done so much to make the expedition possible (page 430).
Et voici notre très approximative traduction
(merci à l'internaute qui pourrait l'améliorer) :
Á l'intérieur de la Terre Mystérieuse, au-delà du Pôle.
L'un des objectifs majeurs de la Marine, avait été de pénétrer au-delà du Pôle dans cette "zone d'inaccessibilité", la plus vaste inconnue qui reste dans le monde.
Quand on parle de "au-delà du pôle Sud" le propos n'est pas entièrement figuratif. Le pôle est, bien entendu, par définition, le sud le plus loin possible à atteindre, mais il n'est guère qu'un point à mi-chemin vers ce qui désormais doit être l'objectif de l'exploration antarctique, à l'intérieur de ces millions de miles carrés que l'œil n'a jamais vu.
Quand nous étions à quelques minutes au-delà du Pôle deux avions virèrent de bord et effectuèrent un cercle autour de lui. Ce fut, pour moi, le troisième vol sans escale autour du monde.
Au pôle semblait-il, et c'est une impression à corriger on voit que les sastrugi (irrégularités topographiques tranchantes sur une surface de neige résultant de l'érosion causée par le vent ) étaient plus petites et moins bien définies que partout ailleurs. Ils peuvent indiquer que le pôle Sud lui-même n'est pas un lieu de vents forts, si caractéristiques d'une grande partie de l'Antarctique.
En dessous de nous la surface de neige avait un léger éclat métallique. Là où le soleil frappait tangentiellement, il se rependait une teinte d'or. J'ai laissé tomber une boîte en carton contenant des petits drapeaux multicolores de l'Organisation des Nations Unies, pour symboliser évidemment, l'héroïsme désintéressé des explorateurs, tant des Norvégiens que Britanniques et pour glorifier l'idéal de fraternité entre les peuples.
Puis, sur le dos de ma carte de navigation, j'ai imprimé un message personnel dédié à l'amiral Nimitz de la Flotte à Washington. Mes mains étaient si froides et j'avais du mal à tenir le crayon.
Je me suis demandé alors, si ce message aurait pu être lu et si l'on aurait pu en examiner le graphisme,avec une bonne dose de curiosité.
Je me demandais, si il n'y aurait pas eu une preuve d'étourderie, venant d'un manque d'oxygène et des fumées de l'alcool que nous avons utilisées régulièrement pour garder la fenêtre du poste de pilotage hors du gel.
Ce que j'ai écrit semble avoir été tout à fait rationnel, bien que le message ressemble un peu à l'écriture d'un enfant qui vient d'apprendre à utiliser l'alphabet. On peut y lire :
"Il est 13,47 G. A. T. [Greenwich Temps apparent].
"Au moment où j'écris ceci, nous encerclons le pôle Sud. La température est de 40 en dessous de zéro. Notre altitude est de 12.000 pieds. Le pôle est d'environ 2500 pieds au-dessous nous. De l'autre côté du pôle, nous sommes à la recherche dans cette vaste région inconnue que nous avons pu atteindre de haute lutte. Nous avons projeté sur le pôle, des drapeaux de l'Organisation des Nations Unies.
Les jeunes hommes se joignent à moi pour vous envoyer et à la Secrétaire de la Marine de notre gratitude pour nous avoir donné cette opportunité pour la découverte géographique et grande aventure. Comme ce message est terminé, nous nous dirigeons vers l'inconnu au-delà du pôle. A vous cordialement, à partir d'un endroit froid , Duke, et Forrest. Il n'y a pas de chaleur dans l'avion, et il est froid. "
La référence à Duke et Forrest était à l'amiral De Witt C. Ramsey, vice-chef des opérations navales, et le vice-amiral Sherman, qui avait tant fait pour rendre l'expédition possible (page 430).
Fin de la traduction...
Et, voici
quelques commentaires sur ce texte : D'abord, il y a ce vocable du titre :
"Terre mystérieuse" qui surprend, quand on l'applique à
des zones en principe, totalement glacées et pleines de neige en abondance. Il faut vraiment avoir une imagination de poète virtuose, pour voir là, se présenter un
mystère caractérisé, dans ces zones arides où la température frise souvent le
- 50 ° .
Puis il y a ces
termes ambigüs "zone d'inaccessibilité la plus vaste inconnue qui reste du monde"
Notons en passant, qu'il existe bien dans la région antarctique,
chose surprenante, un point nommé
"Pôle d'inaccessibilité" (voir page 96, figure 10 de "L'Antarctique" d'André Cailleux chez "Que Sais-Je" n° 1249 P.U.F"):
Il n'est donc pas interdit de croire, que c'est d'abord
Byrd,
et/ou , un de ses confrères, qui parlant dans les médias de
zone d'inaccessiblité, ont pu en inspirer certains.
(nous allons justement le voir plus bas), et que les chercheurs orhodoxes ont vite tenté de placer sur une carte avec
une explication très banale, au sujet d'un
Pôle d'inaccessibilité.
Voyons, en effet, ce que l'on nous présente à ce sujet, dans le
Science&Vie n° 586 de Juin 1966:
Et voyons maintenant la significations officielle de ces divers poles ;
Mais revenons voulez-vous, à
l'amiral Byrd. Pour encore mieux saisir cette affaire revoyons le journal déjà présenté suivant :
Comme vous le voyez on y trouve cette phrase aussi insolite que possible:
"I'd like somebody to get into that vast unknown area on the other side of the pole ", he said.
Cette affirmation de
Byrd est
superbe et très explicite:
" J'aimerais que quelqu'un pénètre dans cette immense zone inconnue, au-delà du Pôle".. Que dire de plus ici, sinon que
Byrd, vient là de mettre
le pied carrément dans le plat. Que ceux qui veulent encore
le dédouaner concernant
sa découverte extraordinaire, en la considérant comme tout à fait banale, continuent
à fourrer la tête sous le sable comme l'autruche, jusqu'à ce qu'ils soient bientôt balayés par
le souffle puissant qui
approche,
des révélations incontournables de
l'Internet.
Et pour terminer nos phrases soulignées, on a ceci :
" Byrd dit qu'il était extrêmement intéressé par la région non répertoriée qu'il aimerait explorer. Il la qualifia de "zone la plus inaccessible de la Terre juste au-delà du pôle sud, par rapport à la base Little America". "
Et nous voilà arrivés de nouveau, à
cette affaire d'inaccessibilité, déjà expliquée plus haut...
Mais nous pensons, qu'il est aussi judicieux de présenter ici, cet entrefilet du
New York Times du
18 Février 1947...
En effet le
17 Février 2011, nous avons reçu de
l'ami Christophe, la missive suivante:
----- Original Message -----
From: Christophe G.......
To: fred Idylle
Sent: Thursday, February 17, 2011 11:39 PM
Subject: Re: NEWS PAPER OF BYRD
Cher Fred,
Voici un petit exemple de ducuments officels du New-york times qui parlent de ce qui polarise en ce moment ARTivision.
Pour info je te joins l'url du site et en pj, les docs que j'ai pu télécharger. Bonne chance pour d'autres découvertes...
source :
Sur ce site tu trouveras, prés de 3778 articles de ce journal concernant Byrd !
Bien à toi.
Christophe.
En ouvrant le document :
Byrd N 55 1947 87505528.pdf, on trouve alors:
Traduisons déjà le premier paragraphe souligné en rouge :
 "l'Amiral Byrd et l'avion qui l'accompagnait ont grimpé le long du 180e méridien, au travers de la région polaire et ont pénétré 86 miles (138 km), dans la vaste région jusque-là, jamais vue (invisible), au-delà du pôle".
D'abord doit-on traduire ici
"unseen" par
invisible, ou par
jamais vue, car cela pourrait être une zone déjà aperçue, et hélas devenue introuvable donc invisible, par la suite
(aux spécialistes de répondre...)
puis traduisons le dernier passage en rouge :
" Après avoir quitté le Pôle, l'Amiral Byrd dirigea les avions vers la droite afin d'explorer la région qu'il avait décrite comme "la zone la plus inaccessible à la surface de la terre".
Nous y voilà encore, dans cette
région inaccessible et évidemment
Byrd, ne nous explique pas du tout ce que cela signifie.
Puis, il y a cette carte de l'expédition :
Sous la carte, on découvre
l'affaire d'une région couverte de mystérieux lacs, et dans les lignes qui suivent, c'est l'affaire de
l'Oasis de Bunger, qui est évoquée, sans que l'on nous en dise beaucoup plus, que ce que nous connaissons déjà : Voir notre article sur
Byrd.html:
Pour mieux saisir
cette affaire incroyable d'inaccessibilité, dont les géographes qui n'y comprenaient rien, ont voulu
carrément noyer le poisson, il importe ici de présenter à nouveau
ce passage inouï de notre récent article
legendesvraies.html:
Début de citation :
"D'ailleurs, l'on peut
constater que les mystérieuses ouvertures n'apparaissent plus sur
des photos prises précédemment ou ultérieurement. C'est alors que vient à
point nommé la théorie des «pro» qui
vous expliqueront que les ouvertures
aux pôles s'agrandissent et se rétractent
à la manière de l'obturateur d'un appareil photo, trouvant ainsi et du même
coup une explication au fait qu'aucun
explorateur n'ait jamais trouvé ces
fameuses ouvertures ".
Et pour illustrer encore mieux, cette étrange affirmation, nous découvrons aussi cela en page 31 :
" Mais cette découverte n'est rien comparée à celle que fit Byrd le 14
juin 1947. En effet, ce jour-là, alors qu'il survolait une nouvelle étendue où la glace semblait régner en maître, quelle ne fut pas sa surprise lorsque se présenta soudain devant lui une longue vallée étroite et profonde, exhibant une
végétation à la richesse tout à fait remarquable. De plus, un soleil généreux semblait dispenser en permanence ses rayons bienfaisants à cet authentique paradis perdu.
Naturellement, Byrd et ses hommes n'hésitèrent pas un seul instant lorsqu'il s'est agi de prendre la décision d'atterrir. Une fois
posés au sol, ils virent une masse sombre se déplacer à quelques 1500 mètres d'eux. Après avoir saisi ses jumelles, Richard Byrd put
distinguer nettement un animal s'enfonçant dans un fourré, et
identifia la bête en question comme étant semblable à un... mammouth ! Cependant, les compagnons durent renoncer à aller plus avant, car
s'enfoncer dans ce lieu inconnu, sans
aucune préparation préalable, aurait relevé
de la plus folle témérité. Aussi, est-ce la
mort dans l'âme que Byrd et ses hommes
remontèrent dans l'avion afin de rejoindre
le camp de base. Dés leur retour, ils ne
manquèrent pas, bien entendu, d'informer
leurs camarades restés sur place de leur
fabuleuse découverte, et il fut décidé
qu'une expédition plus conséquente s'en
irait, dès le lendemain, explorer cette vallée des merveilles. Malheureusement,
l'équipée ne réussit pas à retrouver ce lieu
unique dont l'emplacement avait pourtant
été localisé dans le secteur du pôle géographique. Dans l'hypothèse où cette histoire est vraie, il peut être envisagé que Byrd et ses hommes aient pénétré à l'intérieur de notre terre, sans même s'en apercevoir, en passant par une espèce de sas dont la porte aurait été ouverte au moment
propice. Ce qui expliquerait, d'autre part,
pourquoi le chemin ne put être retrouvé la
fois suivante. Mais, tout ceci n'est encore
que spéculation gratuite."
Nous remercions vivement la revue Nexus et surtout
Monsieur Pascal Cazottes de nous offrir
la propice occasion de formuler ici, ce nouveau paragraphe.
Nous invitons donc ici dès lors, le néophyte qui entre pour la première fois, dans
ARTivision par cet article,
à bien attacher sa ceinture, car à l'altitude où l'on va voguer maintenant,
il risque d'y avoir de très fortes turbulences.
En effet, tout cela serait considéré, comme le dit Monsieur
Cazottes , comme
spéculation gratuite , s'il n'y avait pas
cet extraordinaire cliché :
Des nuages tourbillonnent autour de l'ouverture. Il est à noter que les clichés ci-dessus ont été pris
en période de nuit polaire, et on y voit, sans contestation aucune,
que le diamètre de l'ouverture, n'est pas le même pour chaque photo.
" Fin de citation
Quant à préciser, l'origine de cette extraordinaire
photo mosaïque, prière alors de se reporter à notre article :
legendesvraies.html, au paragraphe commençant par :
" Des nuages tourbillonnent autour de l'ouverture
".
N'oublions surtout pas,
en plus, que
Byrd était
un militaire, et donc
qu'il était astreint à une obligation de réserve absolue, surtout en ce qui concerne, ce qui ne pouvait être considéré que comme
un Secret d'Etat de la plus haute importance qui soit.
Mais voyons donc, voulez-vous pour terminer nos observations sur le livre
Giannini, ce que ce qu'il nous dit en page 57 :
"The 1928 polar expeditions of Captain Sir George Hubert Wilkins and Rear Admiral Richard Evelyn Byrd, U.S.N., did
penetrate beyond the South Pole point in a southerly direction and discovered that land extended at least five thousand miles BEYOND the original mathematized southern "end"
of the Earth. (Incidentally, that estimated five-thousand-
mile extent represents the greatest estimate possible through
triangulation. And there is no other means for estimating).
Modern expeditions have penetrated into that five-thousand mile land extent, but its end has not yet been reached. " ( En 1928 les expéditions polaires du Capitaine Sir George Hubert Wilkins et du Vice Amiral Richard Evelyn Byrd des USA ont pénétré effectivement au-delà du Pôle Sud dans la direction du sud et ils ont découvert cette terre s'étendant au moins 5 miles au-dela de l'extrémité mathématique originelle sud de la Terre. (A ce propos cette estimation de 5 miles représente la meilleure obtenue par triangulation et il n'y a pas d'autre moyen d'y arriver). De modernes expéditions ont pénétré dans 5 000 miles d'une extention territoriale, dont l'extrémité ne fut pas atteinte.... )
Comme d'habitude
hélas Giannini ne révéle pas de quels documents, il a tiré ses informations. Comme c'est bien dommage, vu
l'enjeu fantastique que cela implique.
III Conclusion.
Cet article nous remet en mémoire certains éléments qui, si on arrivait à les exploiter, nous ferait avancer petit à petit dans une plus grande compréhension de
cette incroyable conception, qui prétend que
notre planète est bien creuse et que les régions polaires
possèdent effectivement et épisodiquement des ouvertures .
Mais, il a manqué à
Giannini, comme à bien d'autres scientifiques, un petit coup de pouce de
Super Hasard (encore faudrait-il être réceptif à sa présence, et croire aussi à son influence), certaines lectures qui auraient pu le guider dans une élaboration plus
Terre à Terre, de sa théorie qui ne seraient alors plus aussi,
fantasmagorique (Voir plus haut). Voici alors quelques ouvrages qui, bien sûr, sont parus d'abord
en anglais, et que
Giannini, aurait pu avoir sous la main :
- VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE ou Aventures diverses de Clairancy et de ses compagnons, dans le Spitzberg au Pôle Nord et dans des pays inconnus.(
1821 ) par
Sir Hormidas Peath (pseudonyme de Jacques-Auguste-Simon Collin de Plancy ) traduit de l'anglais par
M. Jacques de Saint-Albin, ouvrage en 3 volumes édité à Paris par
Caillot père et fils libraires.
- THE OPEN POLAR SEA : a Narrative of a voyage of Discovery Towards the North Pole in the Schooner United States (
1867 ) par
HAYES, DR. Isaac Israël, publié par Hurd & Houghton à New York. En en
1868 l'éditeur
Hachette , a publié de
HAYES (Docteur I. I.) La mer libre du Pôle. Voyage de découvertes dans les mers arctiques exécuté en 1860-61 Paris, In-8 , 517 pages.Traduit de l'anglais par
Ferdinand de Lanoy. Ouvrage illustré de
70 gravures sur bois et
de 3 cartes. Reliure demi-basane violette, dos lisse. Nous avons, par une chance inouie trouvé en 1984, un ouvrage du même nom et du même auteur, et qui ne fait que 298 pages, paru en
1877 donc 9 ans après, et qui n'est qu'un condensé de l'œuvre première ci-dessus.
- THE HOLLOW GLOBE or
The World's Agitator and Reconciler de
F. WILLIAM LYON, presented through the Organisme of
M.L SHERMAN,M.D., de Chicago Religion-Philosophical Publishing House, en
1871.
- THE COMING RACE (
1873) de
Edward George Bulwer Lytton
politicien, occultiste et écrivain célèbre auteur de "
Les
derniers jours de Pompei".
The Coming Race a été édité en français en 1973 par les collections
Marabout sous le titre
"La
Race à venir" n°
438.
-
LE PARADIS RETROUVÉ OU LE
BERCEAU DE LA RACE HUMAINE au PÔLE NORD (
1885) par
William Fairfield Warren 1833-1929 Boston ; New York : Houghton, Mifflin.
- The inner world
(
1886)
(A new theory setting forth that the earth is a hollow sphere containing an internal habitable and inhabited region).
de
Culmer, Frederick Salt Lake City, Utah, . 18 p. QB638.C96.
- ETIDORHPA (1895) John Uri Loyd édité chez Robert Clarke compagny à Cincinnati. Puis édité en 1966 aux Editions Health Research. L'auteur un franc maçon qui se fait appelé "
I Am The Man", nous transmet son initiation dans
le monde intérieur de la Terre. Son voyage a commencé dans une caverne du Kentucky, où il rencontra un étrange guide qui le conduit au travers d'un voyage fantastique dans une contrée inconnue au centre de la Terre.
- Le Secret des Pôles (
1898) d'
Henry Campion, Editeur inconnu. C'est une brochure de 48 pages qui fut publiée à Birmingham, Angleterre. Donc, bien avant
Williams REED (1906) et
Marschall B.Gardner (1920),
Henry Campion écrivait que la Terre
était trouée aux deux pôles sud et nord. Citons Campion:
" L'axe de la Terre est complètement vide, et entièrement dépourvu de matière du nord au sud. Il a deux ouvertures complètes, une au Pôle nord , l'autre exactement à son opposé, au pôle sud . Cette Terre littéralement complément vide intérieurement d'un pôle à l'autre..". Il va de soi que tout internaute pouvant retrouver cet ouvrage, nous ferait un immence plaisir en nous envoyant le nom de l'Editeur et une photo de sa couverture. Les références en anglais de cet ouvrage se trouvent à la remarquable page Web :
- FANTÔMES DES PÔLES
(
1906)
de
Williams REED publié
à New-York aux Editions Walter.s.Rockey Company. sous le titre
The phantom of the poles.283 p. illus., plates, ports. MicRR 30237
"The earth is hollow. The poles so long sought are but phantoms" . Cet ouvrage fut aussi publié par
Fiedcrest Publishing Co Inc 210 Fith Avenue New York 10, N.Y. Ouvrage de base dont la plupart des thèmes et illustrations se retouvent dans l'ouvrage de
R. Bernard de 1971:
La Terre creuse.
- THE SMOKY GOD,
(Le Dieu qui fume)(
1908)
récit de l'extraordinaire voyage d'un Norvégien
Olaf
Jansen et
de son père, à l'intérieur de la
terre, écrit par
Willis George
Emerson, et réédité en
1965
par
Palmer Publications,Inc.
dans la collection "
Inspired novels" Mundelein, Illinois.
(Voir
le texte en anglais à: http://ourhollowearth.com/SGContents.htm), et désormais
en français partir du
6/10/2001 sur notre site
à :
- VOYAGE À L'INTÉRIEUR DE
LA TERRE ou "
les
pôles ont-ils vraiment été découverts"(
1920 ) de
Marschall B.Gardner.("A journey to the Earth’s interior; have the poles really been discovered ?",)
imprimé par Eugène Smith Company,
Aurora Illinois, 456 p. illus., plates , port. QB638.G3. C'est l'ouvrage clef,
incontournable, qui fait date dans cette incroyable affaire
des ouvertures polaires et de la Terre creuse
- LA VIE DES MAÎTRES de
Baird T Splalding publié la première fois
en 1921 aux USA sous le titre
"Life en teaching of the Masters of the Far East" et en 1972 par
Robert Laffont dans la collection
les porte de l'étrange: écrits ésotériques et dans
J'ai lu n° 2437 dans la collection
l'Aventure secrète. Dans les chapitres 7 et 8 de la troisième partie de ce livre incomparable l'auteur nous entretient du
soleil central de Neptune et puis la mystérieuse cité cachée
Shamballa, le
centre celeste.
- Earth a hollow sphere (
1928)
In her The book of earths par
Kenton, Edna, New York, W. Morrow, 1928. p. 238-256. illus., plates. QB631.K45
- The Hollow Earth
(
MARS 1956)
de
Willy Ley
chez
Galaxy .
Et cette liste est
loin d'être exhaustive. Donc, aux chercheurs audacieux qui veulent en savoir plus,
bon courage pour la suite...
 
Fred IDYLLE
Article mis en page le 24/01/2013, et revu le 25/01/2013 , et revu le 26/01/2013, et revu le 27/01/2013 , et revu le 28/01/2013, et revu le 29/01/2013 et revu le 31/01/2013, et revu le 01/02/2013, et revu le 24/02/2013, et revu le 17/05/2013 , et revu le 24/03/2014 .
IDYLLE Fred
fred.idylle@orange.fr
Retour à la page d'accueil