Claude Roy constate fort plaisamment, dans son
“Commerce des classiques”,
que le sixième continent du monde est Jules Verne. Sans aucun
doute, l'auteur des “Voyages
extraordinaires” a bien inventé un domaine imaginaire en
replaçant à sa juste place dans les lettres françaises le roman d'aventures.
Mais, si l'on s'accorde aujourd'hui à reconnaître les qualités du génial
précurseur, à le célébrer comme le père de la science-fiction, l'on n'en
méconnaît pas moins l'aspect initiatique de son oeuvre.
Faire de lui le
premier des anticipateurs du roman scientifique, ainsi que le définit le Petit
Larousse, semble bien dérisoire en regard d'une œuvre de visionnaire, où les
conjectures sont aussi nombreuses que remarquables
Dès la publication de “Cinq semaines en ballon”,
Jules Verne annonce l'utilisation du ballon dirigeable à des fins
scientifiques. Avec le “Voyage au centre de la
terre”, il se livre à une étonnante conjecture : les
entrailles du globe contiennent un véritable univers que ses héros découvrent en
passant par le cratère d'un volcan éteint islandais pour ressortir portés par la
lave du Stromboli.
Ce thème sera repris un peu plus tard dans
les “Voyages et aventures du Capitaine
Hatteras”, où l'on découvre une mer libre de glaces au pôle
nord, qui correspond encore avec le cratère d'un volcan. Ainsi
Jules Verne se fait-il l'écho de la théorie de la terre creuse
que professera plus tard l'amiral
Byrd, grand explorateur des régions polaires : “Il n'y a pas de point du monde qui ait donné lieu à plus
d'hypothèses et de chimères... On a prétendu qu'il existait aux pôles une
immense ouverture, d'où se dégageait la lumière des aurores boréales et par laquelle on pouvait pénétrer dans l'intérieur du globe puis, dans la sphère
creuse, on imagina l'existence de deux planètes, Pluton et Proserpine, et un air lumineux par suite de la forte pression qu'il éprouvait.”
Fin de citation.
Cette dernière phrase, qui nous avait totalement échapée à l'époque ( il y a 23 ans que nous avions acheté ce Nostra, car le texte semble en effet l'attribuer à l'amiral Byrd), est donc exactement la même que celle que nous venons de commenter en long et en large, que l'ami M. Hertzog nous a envoyée le 24 Aout 2005. Autrementdit, le site ARTivision , possède donc vraiment en lui , bien des trésors qu'il ignore, et chaque chose se découvre sur ce site en temps voulu et d'ailleurs, nous demandons à tout internaute qui connaît ce Mr JEAN-PIERRE DELOUX de nous mettre, si possible, en contact avec lui, et on devine bien pourquoi, car son texte sur Jules Verne est tout à fait remarquable ...
Mais notre souci de ne rien négliger, nous met en demeure de vous soumettre un dernier cas (et celui-la est de taille, vous allez voir ), où Jules Verne, (s'il lisait l'allemand, où s'il avait un ami capable de le faire pour lui ), aurait pu aussi puiser largement son "inspiration".
En effet, dans un texte intitulé "Der Mond" de 1841 (donc 23 ans avant que Jules Verne, écrive son "voyage au centre de la Terre" en 1864), un certain Jakob Lorber, sorte de Jeanne d'Arc allemand, ex professeur de musique, interprète, puis compositeur, qui à la manière de ce que l'on appelle actuellement le channelling, nous écrira, des choses incroyables pour l'époque, il y a environ 150 ans .
Ce mystique nous révéla, entre autres choses alors :
1°) Que la théorie de Darwin est fausse.
2°) Qu'il a existé avant le déluge de grandes civilisations.
3°) Que la Lune est creuse. (voir justement "Le document complémentaire spécifique" en date du 29/03/04 à Roselune.html).
4°) Que la Terre est creuse.
5°) Qu'elle est peuplée à l'intérieur d'une très grande civilisation.
6°) Que le Soleil ne dégage aucune chaleur venant d'un soi-disant noyau en fusion.
7°) Que le Soleil comme la Terre sont des êtres vivants.
8°) Que la Terre étant vivante, respire, et que son inspiration de l'énergie cosmique, se fait par le Pôle Nord et l'expiration par le Pôle Sud...
Pas mal n'est-ce pas, pour ces quelques propos
( il y en a bien d'autres), de ce visionnaire d'antan, qui est sans contestation aucune,
le vrai précurseur des idées véhiculées par le site
ARTivision ?
( Pour en savoir plus voir notre article Byrdalicesuite.html)
b) Quand Jules Verne parle d'animaux tropicaux découverts sur les bords de la zone polaire arctique .
Mais il y a aussi dans ce livre
" Voyages et aventures du capitaine Hatteras" , un autre passage qui est surprenant . Voici de quoi il s'agit :
- Mais, dit Altamont, ne pourrait-il se faire que le pôle se déplaçât un jour d'une plus grande quantité ?
- Eh! mon cher Altamont, répondit le docteur, vous touchez à une grande question que les savants débattirent longtemps à la suite d'une singulière découverte.
- Laquelle donc ?
- Voici. En 1771, on découvrit le cadavre d'un rhinocéros sur les bords de la mer Glaciale, et, en 1799, celui d'un éléphant sur les côtes de la Sibérie. Comment ces quadrupèdes des pays chauds se rencontraient-ils sous une pareille latitude ? De là, étrange rumeur parmi les géologues, qui n'étaient pas aussi savants que le fut depuis un Français, M. Élie de Beaumont, lequel démontra que ces animaux vivaient sous des latitudes déjà élevées, et que les torrents et les fleuves avaient tout bonnement amené leurs cadavres là où on les avait trouvés. Mais, comme cette explication n'était pas encore émise, devinez ce qu'inventa l'imagination des savants ?
- Les savants sont capables de tout, dit Altamont en riant.
- Oui, de tout pour expliquer un fait; eh bien, ils supposèrent que le pôle de la terre avait été autrefois à l'équateur, et l'équateur au pôle.
- Bah !
- Comme je vous le dis, et sérieusement; or, s'il en eût été ainsi, comme la terre est aplatie au pôle de plus de cinq lieues, les mers, transportées au nouvel équateur par la force centrifuge, auraient recouvert des montagnes deux fois hautes comme l'Himalaya; tous les pays qui avoisinent le cercle polaire, la Suède, la Norvège, la Russie, la Sibérie, le Groënland, la Nouvelle-Bretagne, eussent été ensevelis sous cinq lieues d'eau, tandis que les régions équatoriales, rejetées au pôle, auraient formé des plateaux élevés de cinq lieues.
- Quel changement! fit Johnson.
- Oh! cela n'effrayait guère les savants.
- Et comment expliquaient-ils ce bouleversement ? demanda Altamont.
- Par le choc d'une comète. La comète est le " Deus es machina "; toutes les fois qu'on est embarrassé en cosmographie, on appelle une comète à son secours. C'est l'astre le plus complaisant que je connaisse, et, au moindre signe d'un savant, il se dérange pour tout arranger !
- Alors, dit Johnson, selon vous, monsieur Clawbonny, ce bouleversement est impossible ?
- Impossible !
- Et s'il arrivait ?
- S'il arrivait, l'équateur serait gelé en vingt-quatre heures !
fin de citation
Est-il besoin de révéler ici que l'on n'a pas arrêté depuis, de découvrir des animaux congelés
(et en particulier des Mammouths), dans les zones arctiques et que par exemple en
1906, ce fut un mammouth presque entier découvert près de la grande île de Liakhov dans l'archipel de la Nouvelle Sibérie. Ce mammouth est depuis 1998, exposé dans la
Galerie de Paléontologie du Muséum National de l'histoire Naturelle de Paris. On discute toujours sur la nature du phénomène qui a congelé ces animaux, alors que certains d'entre eux, avait encore
de l'herbe dans la gueule, qu'ils n'ont même pas eu le temps d'avaler, à cause de la soudaineté du phénomène.
D'autre part, nous avons beaucoup souri
à l'allusion de la comète, car dans notre article
"remue-ménage cosmique" , nous en avons aussi parlé, ce qui prouve qu'en
132 ans (de 1866 à 1998) , cela n'a pas beaucoup changé...:
En effet l'image suivante est tirée de la revue
"Ciel & Espace" n°
340 de Septembre 1998 et concernant
Ganymède, le plus gros satellite de Jupiter :
L'explication de la revue sur cette image est, comme dans le texte précédent de
Jules Verne, assez surprenante, pour que nous ne nous privions pas du plaisir de vous la transcrire:
" Bolides en rafale : une comète happée et brisée par le champ gravitationnel de Jupiter, s'est sans doute abattue sur Ganymède pour laisser cette chaîne de treize cratères, baptisée "Enki Catena" "
La voilà donc qui revient,
cette comète qui se brise en heurtant le sol, et cela, en créant
une succession rectiligne de cratères imbriqués, dont le dernier en haut est presque carré...
"Bravo Super-Hasard, tu nous combles de joie...".
D'ailleurs si vous voulez bien voir encore ce site
d'Enki Catena , vous pouvez vous reporter aussi à même la revue plus récente
Ciel & espace n° 400 de Septembre 2003, où l'on trouve en page 46 l'explication suivante:
" Enki Catena, une série de treize cratères, forme une chaîne à la surface de Ganymède. Elle résulte de l'impact d'une comète déchiquetée en au moins treize morceaux sous l'effet du champ gravitationnel jovien, peu avant sa collision".
Vous avez noté, nous l'espérons, le ton affirmatif de cette explication, où il est encore toujours question
de la comète morcelée en 13 morceaux à l'approche de Jupiter et morceaux qui ont bien voulu se précipiter sur Ganymède en ligne droite parfaite pour donner ces cratères à formes géométriques très structurées et où , si on les analyse à la loupe,
on voit pulluler les angles droits. Comme vous le voyez, même pour une période actuelle de
cinq ans donc
aucun progrès n'a été fait pour tenter
une approche plus logique de l'explication de l'édification de cet exceptionnel site
d'Enki Catena, de Ganymède.
A vous donc de juger...
III Conclusion.
Le fait de découvrir l'expression
" l'ouverture des Pôles (?)" dans la revue
"Ouranos", nous a conduit à faire un voyage initiatique dans l'univers enchanteur de notre grand écrivain
Jules Verne , qui fait toujours rêver les petits, mais surtout qui continuera à faire en sorte, que les plus grands s'interrogent, désormais, sur
les merveilles de notre planète, et en particulier sur
les nombreux mystères qui entourent ses pôles.
IV Prolongement révélateur spécifique en date du 28/08/05 qui illustre et confirme "l'inspiration" de Jules Verne.
En considérant à nouveau l'expression employée par
Jules Verne :
" On a prétendu qu’il existait aux pôles une immense ouverture, d’où se dégageait la lumière des aurores boréales" , certains détracteurs ne manqueront pas de dire que tout ce qui précède n'est que de la littérature qui s'ajuste bien avec l'imagination de l'écrivain et que nos astronomes savent parfaitement que les aurores polaires sont en relation avec le magnétisme terrestre.
Mais si
Jules Verne pouvait voyager dans le temps, jusqu'à notre époque, il aurait certainement aimé utiliser nos puissants télescopes, pour vérifier si était fondée
"l'inspiration" , qui l'avait conduit, à nous sortir dès
1863, cette surprenante expression dans son roman
" Voyages et aventures du capitaine Hatteras" . Il se réjouirait alors
(selon nous) de découvrir, qu'il n'avait pas pris, le risque d'écrire tout cela, en vain.
En effet pour l'internaute, qui n'aurait pas lu notre article
Byrdsuite.html, et qui passionné par
Jules Verne serait tombé par hasard, justement sur cet article qui en parle, il est alors peut-être judicieux de montrer à cet internaute, cette
extraordinaire photo de Mars , prise le
31 Aout 2003 par le
"Griffith Satellite Observatory", lors de la fameuse
opposition de 2003, où Mars était alors au plus près de la Terre, à environ
56 millions de km :
>
Nous insistons ici sur le fait que cette photo
ne vient pas non plus de
la NASA, et était visible sur le
site suivant qui n'est
hélas n'est
plus fonctionnel et
tout a disparu totalement.
Dès
le début de 2006, nous disions qu'il nous fallait donc
tout faire ( Si un internaute ou un de ses amis
pouvait en faire de même de son côté, ce serait formidable)
pour contacter le
Griffith Observatory afin de retrouver les
références exactes de
cette incroyable
photo, qui est placée chez nous à :
Il est bien aussi à remarquer qu'une telle photo, (à notre connaissance, mais un cas pourrait peut-être nous avoir échappé ), ne
fut jamais diffusée
dans les médias qui ont pignon sur rue et pour cause. Vous pouvez chercher dans
revues spécialisées bien connues, aucune d'entre elles
n'a osé en parler, même à titre de curiosité, car leurs
journalistes n'ont aucune explication
orthodoxe à présenter sur le cas de
cette incroyable
brillance du pôle Nord de Mars. Alors il est préférable
dans ce cas de se taire et de fourrer la tête sous le sable comme
l'autruche pour ne pas voir l'inexplicable.
Mais le
30 Août 2010,
Super Hasard est venu, à notre aide pour nous offrir
sur le plateau d'argent, les
caractéristiques tant recherchées depuis des années, de la fameuse photo .
En effet, en tapant sur
GOOGLE, entre guillemets :
http://www.jplrecclubs.caltech.edu/astron/images/din/Griffith/Griffith.html
, nous sommes tombés alors, sur le site de
Merlin placé à :
, où il est écrit, en dessous de la photo :
Mars, Su 083103 - Griffith Satellite Observatory
Telescope: 127mm f/12.1 Maksutov.
, ce qui signifie que cette photo
de Mars, fut réalisée
le Dimanche 31 Août 2003, par le
- Griffith Satellite Observatory, avec
un Telescope: 127mm f/12.1 Maksutov.
Donc un
Grand Bravo à
Merlin, qui a eu à l'époque, avant la disparition du site,
l'idée géniale de noter les caractéristiques de la fameuse photo en question. Toutes nos missives en direction du
- Griffith Observatory - , sont demeurées sans réponse, sans doute parce que nous n'avions pas l'e-mail du
Centre Principal.
Mais
Super Hasard a fait encore plus fort : En effet le
09/09/2010, nous avons reçu d'un aimable internaute, la missive très importante suivante :
----- Original Message -----
From: S.. U...
To: fred.idylle
Sent: Thursday, September 09, 2010 5:02 AM
Subject: Cela pourrait très certainement (énormement) vous intéresser.
Bonjour M Idylle,
Comment vous expliquer ? Il existe un site de sauvegarde sur le net qui permet parfois de retrouver d'anciens sites disparus, c'est celui-ci :
On peut y retrouver (parfois) certaines pages disparues.....
J'y ai donc mis l'adresse suivante:
www.jplrecclubs.caltech.edu/astron/images/din/Griffith/Griffith.html
que vous donnez sur votre site.
Voici le résultat :
Veuillez cliquer sous "2004", il y a deux pages de cet ancien site, qui pourraient vous intéresser je crois....
Mais vous connaissez peut être déjà ce site, veuillez alors ne pas tenir compte de ce mail.
Très cordialement.
S... U....
PS : Je tiens à m'excuser pour mon dernier mail, mais je n'avais plus d'ordinateur chez moi, j'en ai un nouveau depuis.
Fin de citation.
Comme c'est étonnant, c'est bien la page que nous recherchions depuis
le début de 2006.
Extrayons en, la partie qui nous intéresse :
Une modeste traduction des 7 premières lignes
(dont nous connaissons déjà une partie) donne alors ceci :
Dimanche 31 Août 2003 , par le - Griffith Satellite Observatory, avec un Telescope: 127mm f/12.1 MaksutovAppareil. Appareil photo: Creative Pro EX webcam.
C'est la meilleure image de Mars qui se compose de plusieurs dizaines d'images sélectionnées, alignées et empilées à partir d'une séquence de prises faites à 12h05. Ce fut peu de temps après l'opposition célèbre cette année (2003 rappel), quand Mars est passé à environ 34.6 millions de miles de la Terre. Un dispositif Barlow x 3, a été utilisé pour donner une taille conséquente à l'image. Le Nord est en haut et l'Est est à gauche.
Remarquons que
l'Est devrait être à droite, et donc il faut renverser la photo pour que le Pôle Nord soit en haut.
Nous nous posons alors la question, de savoir pourquoi un site aussi bien fait et aussi utile a pu disparaître aussi souverainement et pourquoi nous n'avons reçu aucune réponse
aux adresses Griffith, que nous avions contactées ? Grâce à l'internaute
S...U..., tout devient désormais plus pratique et explicatif.
Bravo aussi donc, pour sa trouvaille et surtout pour son initiative en direction d'
ARTivision.
Le
26/09/2010, nous avons eu l'idée de rechercher
le nom véritable de
cette surprenante image de Mars sur le site en question, en cliquant sur l'image et puis ensuite sur Propriétés. Et non seulement nous avons trouvé son nom :
Mars083103.jpg, mais en plus, nous avons trouvé aussi, en réfléchissant un peu, son adresse Web actuelle :
, ce qui nous donne alors ce superbe spectacle qui en mettant
l'Est à droite, donne pour le Pôle Nord de Mars:
Comme on le voit, sur
ARTivision chaque chose arrive, en temps voulu, n'est-ce pas !!.
Cependant compte tenu de
ces nouvelles données précises, il conviendrait de demander au moins à :
dans
quelle revue scientifique ou autre, cette
étrange photo, a pu être publiée ? Avis aux
chercheurs et même aux
amateurs qui
s'interrogent vraiment sur tout cela ...
Article mis en page par Idylle Fred le 26/08/05 et revu le 27/08/05, puis le 28/08/05, puis le 15/05/06, puis le 29/05/06, puis le 23/06/08, puis le 26/03/09, puis le 03/08/2010, puis le 11/07/2012, puis le 12/10/2011, puis le 11/07/2012, puis le 06/08/2014.
Pour tout contact : fred.idylle@orange.fr
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