Une conjuration s'est vite déchaînée contre cette
merveilleuse découverte d'Ica. On voulait prouver que le docteur Cabrera était un naïf, Charroux un faux
archéologue et les pierres elles-mêmes une mystification. On affirmait que ces pierres avaient été
fabriquées, récemment, par des paysans de la région. II fut facile d'obtenir les
"témoignages" des gens d'Ica.
« D'ou proviennent ces pierres? » demandèrent les enquêteurs. Elles
avaient été trouvées dans les collines, dans les tombes
d'Ocucaje.
« Savez-vous que le
délit de piller les tombes
est sévèrement puni par
la loi? » Menaces, intimidations, promesses
décidèrent les paysans à
déclarer qu'ils avaient
eux-mêmes gravé ces
pierres.
Malheureusement
pour les détracteurs de
Charroux et du docteur
Cabrera, dans un livre
(qui
se trouve actuellement à
la Bibliothèque nationale)
« Noticias historiales »,
écrit en 1626, un jésuite espagnol,
Pedro Simon parlait déjà des
« pierres gravées d'Ica ». Cette découverte remonte au moins à plusieurs siècles,
d'après ce texte. II est donc prouvé qu'elles sont authentiques et non fabriquées pour les besoins de la
cause. Mais pourquoi sont-elles apparues si tardivement? Voici la clef de l'énigme : en 1961 le rio Ica a
abandonné son lit normal. Ses eaux ont déferlé sur les
sables des collines d'ocucaje et ont mis à nu une
nécropole. Plus exactement un sanctuaire où un
peuple inconnu avait entreposé ses archives préhistoriques : plus de
10 000 pierres gravées jonchaient le sol.
Les habitants du village proche trouvèrent ces
pierres ornées de dessins fantastiques. Ils en
transportèrent dans leurs pauvres maisons. Elles y
seraient demeurées longtemps si le docteur Cabrera ne
les avait enfin remarquées.
Robert Charroux a survolé la Nazca gigantesque :
« Dans la pampa, durant des centaines de kilomètres,
écrit-il, dessins, figures géomériques sillonnent le sol;
les aviateurs peuvent en voir depuis l'équateur
jusqu'au-delà des tropiques. Tout le long de la
Cordillère des Andes, des tracés mystérieux, qu'on
appelle des « pistas » en langue espagnole, des
dessins énigmatiques, des théâtres immenses. Le
monde est-il né là? s'interroge-t-il. Ce qui est sûr, c'est
que la plusancienne civilisation connue a vu le jour sur la
Cordillère des Andes et on croit pouvoir deviner que
cette civilisation venait du ciel et fut apportée par des
peuples du cosmos. »
Ces gravures, ces textes insolites gravés dans les
pampas du Pérou ne sont pas les seules curiosités qui
ont sollicité l'intérêt de l'auteur des
« Archives des
autres mondes ».
« Le globe terrestre, écrit-il encore, est un grand livre
d'histoire et de géographie, où, depuis des milliards
d'années, ont été écrites des aventures prodigieuses
que le temps, les déluges, les saisons et les intempéries
ont plus qu'aux trois quarts effacées ».
L'énigme des Andes
Après avoir rapporté ce qu'il a appris sur la Nazca du
Pérou dans
« L'énigme des Andes », après l'avoir
parcourue, auscultée, questionnée durant dix ans,
Charroux a vu se compliquer le problème. II l'élargit
aux dimensions de tout le continent américain dans sa
dernière œuvre :
« Des Nazca, dit-il, il y en a depuis les
hautes terres du Canada jusqu'à la pointe de
l'Amérique du Sud, sur quelque douze mille kilomètres. En cherchant on en trouverait aussi en Afrique,
en Asie, à Malte, en Angleterre et en France.
« Au Chili, comme au Pérou, on trouve de
nombreux géoglyphes, ces dessins tracés à même la
terre, soit en amoncelant des cailloux, soit par
balayage du sable. Le désert d'Atacama, au Chili,
s'étend tout le long de la côte Pacifique, sur le
contrefort des Andes, sur une distance de 600
kilomètres : là s'étendait le vaste empire des Incas. II
commençait en Colombie et se prolongeait jusqu'à la
Patagonie. Dans ce désert de sable et de pierrailles,
des hommes, il y a des milliers d'années, cultivaient la
terre partout où ils trouvaient un point d'eau. Ces
hommes du désert envoyaient des suppliques ou des
remerciements au ciel en dessinant sur les collines des
symboles magiques ou, ce dont ils avaient le plus
besoin, des lamas, des oiseaux. »
Oiseau géant ressemblant à un colibri
Un des plus importants géoglyphes de l'Atacama
est le Curaca
(le sorcier) de Cerro Unitas, entre
Tarapaca et Huara. II est long de 120 mètres. Sa tête
est surmontée d'une couronne à quatre dents ou de
plumes. Des tempes et des joues partent huit grandes
lignes parallèles symbolisant, sans doute, la nature
sacrée et solaire du personnage. Le
« sorcier » tient
dans sa main droite un instrument qui peut être une
fronde : le bras gauche serre une hache. Un autre
géogiyphe de Cerro Unitas représente un être porteur
d'une trompe. II rappelle les
« hommes à trompe
d'éléphant » gravés sur les roches du Yunnan, en
Chine.
Sur le versant occidental de Cerro Unitas on peut
voir
(très mal) un géant, dont la main droite indique la
direction du Pérou. Son bras gauche brandit un
bâton; un lézard est tracé sur son côté gauche. Si ce
géoglyphe représente vraiment un géant, il serait
intéressant de le rapprocher de ces envahisseurs, de
très grande taille, venus de la mer, sur des radeaux, au
début de l'empire des Incas. Sur le bord de la route
allant d'Iquique sur le site dit Badaja dIquique, s'étale
toute une zone de géoglyphes : les motifs sont des croix
qui s'interpénètrent de façon à former des losanges
parsemés de pierres qui reproduisent des oiseaux, des
lamas, des flèches. Un berger, curieusement stylisé,
tient dans chaque main un lama et un énorme oiseau.
La colline la plus richement décorée de l'Atacama est
le Cerro de Pintados. Un des motifs principaux est un
troupeau de lamas gardé par un pasteur; un félin est
gravé dans un cercle proche.
En remontant vers le nord, on peut découvrir, près
d'Arequipa, la
« tapisserie » de la pampa de Siguas.
Par bonne lumière, on aperçoit le géoglyphe sur la
colline proche; les dessins apparaissent très nets.
Un manuscrit du
père jésuite Olica, daté de
1631,
pourrait apporter un éclaircissement dans l'histoire du
Pérou :
« Tout porte à croire, écrit-il, que les Incas
étaient une race étrangère . » Le jésuite s'étend sur le
fondateur de l'empire: Manco Capac. Pour cela il s'est
inspiré de Catari, qui était lecteur de quipos
(ces
cordelettes. à noeuds qui faisaient office de livres et
d'aide-mémoire). Catari raconte qu'après le déluge
universel, les premiers hommes qui vinrent en
Amérique abordèrent à Caracas et s'y multiplièrent.
C'est d'eux que descendaient les Incas, devenus
souverains du Pérou. Ils furent persécutés par des
peuplades de géants, venus sur des radeaux. N'ayant
pas de femmes avec eux ils se livraient à des actes
contre nature, et, en châtiment, Dieu les fit tous périr
par le feu du ciel. Ces envahisseurs
(dont l'histoire
rappelle étrangement la punition de Sodome) auraient-
ils une relation avec
les géants de l'î1e de Pâques?
L'existence de géants dans l'ancien empire inca
éclairait, en tout cas d'un jour nouveau, le problème de
la Nazca et des pierres d'Ica.
Le roi
Manco Capac est-il allé jusqu'à Ica pour y
reconnaître son futur royaume, alors limité par les
pistes de la Nazca ? Ces tracés avaient-ils pour but
d'arrêter magiquement sa marche conquérante, ou
bien de la guider vers le lac Titicaca, où devait
s'accomplir sa mission? De la Cordillère des Andes, il a
dû descendre vers Nazca, où il a trouvé, dans la
montagne, un défilé menant au bord de ce lac, et à
Chinchillzpi, où se trouvent les cavernes à peintures de
Mazo Cruz, de Kelkatani et de Pizacoma. La Manco
trouva les sanctuaires des plus anciens peuples des
Andes : les Kollas,
" fondateurs du monde" qui
régnaient il y a 10 000 années, après être venus du
Nord.
Les géoglyphes se retrouvent partout dans le
monde. Robert Charroux, après avoir étudié ceux de la
Nazca, en a survolé en Californie, près de Blythe.
« Dans ce désert, le plus étonnant est une effigie
humaine de 56 mètres et des représentations animales.
Chez les Indiens Navajos de cette même région, la
tradition des géoglyphes est perpétuée, sur une échelle
moins grande, mais avec plus d'art. Quand un Navajo
est malade, sa famille va voir le sorcier de la tribu pour
qu'il conjure les maléfices et chasse les mauvais esprits
du corps du patient. Des dessins sont alors tracés sur
le sable, en disposant sur le sol des couleurs minérales
et végétales pulvérisées. Le motif est réalisé par
plusieurs personnes suivant un formulaire que seul
connaît le sorcier. Quand le dessin est terminé, on
place le malade au centre, puis sorcier et assistants se
livrent é des incantations rituelles et à des danses
magiques. Ensuite le malade regagne sa case et le
sorcier disperse le dessin dans le sable. »
Aux Etats-Unis, dans le Wyoming et au Canada les
peulpes anciens, ne disposant pas de déserts de sable,
ont utilisé la technique des pierres rapportées pour y
tracer des géoglyphes. Les dessins représentent des
personnages, des tortues, le plus souvent des doubles
cercles avec des rayons. Les archéologues leur ont
donné le nom de médecine wheels
(roues médecine)
ou cosmic wheels
(roues cosmiques). On les attribue
aux anciens Indiens cheyennes, Arapaos, mais la
tradition veut que, jadis un « petit peuple » ait habité
dans les grottes sous ces roues de pierres. Les Indiens
de la région disent que ces roues cosmiques existent
depuis des temps immémoriaux. Ceux qui les
dessinèrent ne connaissaient par le fer. Ces roues sont
donc l'image du soleil et des astres.
Dans le Wyoming, à flanc de la montagne Big Horn,
se rencontre l'une des plus belles roues magiques. Elle
a 24 mètres de diamètre et compte 28 rayons. Elle
pourrait être un calendrier astronomique, ou une sorte
de « centre cosmique » où se produisaient des
échanges bénéfiques entre le ciel et la terre. Ce serait
une « clinique » préhistorique. On peut aussi penser
que ce « calendrier » servait à fixer les jours
favorables pour certaines cérémonies rituelles. En
Angleterre le temple de Stonehenge avait un but
identique : « les coïncidences entre la roue de Big
Horn et celle de Stonehenge sont tellement nombreu-
ses, écrit Charroux, que certains archéologues ont
envisagé la possibilité d'une migration des Celtes en
Amérique du Nord. Cette hypothèse nous est familière
depuis longtemps déjà, nous avons dit dans « Le Livre
du mystérieux inconnu » notre quasi-certitude que les
anciens peuples de l'Amérique venaient en majeure
partie de l'Europe, qu'ils étaient des pré-celtes. Les
traditions des Iroquois, des Hurons, recueillies par les
jésuites, disent que les anciens initiateurs en
Amérique du Nord étaient des hommes blancs, barbus aux yeux bleus, venus du côté où se lève le soleil, à
travers l'océan. »
Pour résumer son étude sur la Nazca, l'auteur retient
cette explication : « Elle est un appel aux peuples de
l'espace (les dieux de nos ancêtres, les extraterrestres
de nos contemporains) dans lesquels avaient foi tous
les peuples du monde antique. »
En Colombie, Jaime Guterrez Elga, dessinateur
industriel et archéologue, a découvert une glyptothèque aussi étonnante que cette d'Ica. II poursuit, à
Bogota, des travaux sur l'origine de l'homme à partir
des fouilles qu'il a effectuées dans la région. Ce sont
des paysans, cette fois encore qui lui ont fourni la
plupart des pierres qui constituent son merveilleux
musée secret. Elles étaient enfouies sous une couche
végétale. Quelques-unes proviennent de tombes. Les
dessins de ces pierres lui ont permis d'établir une
étrange théorie sur la filiation animale de l'homme :
une certaine race humaine descendrait de la grenouille. Thèse extraordinaire mais qui n'étonne pas les
biologistes : on sait, par exemple, qu'un test
(celui de
Brouha) rend possible de déterminer si une femme
est enceinte par l'affinité génétique entre elle et la
grenouille. De plus il y a une remarquable analogie de
forme et d'évolution dans le foetus de l'une et de
l'autre. Que nous descendions de batraciens n'est pas
plus fantastique que de descendre d'un poisson comme
le coelacanthe.
Les gravures des pierres de Bogota prouveraient
que les anciens Indiens d'Amérique estimaient que leur
origine se situait dans la grenouille. Sur le disque
« génétique » qu'a découvert Guterrez Elga, sont
tracés, parallèlement, le dessin de la métarmorphose du
têtard et celui de spermatozoïde humain. Sur le même
site cet archéologue a trouvé des gravures consacrées
à la grenouille et à sa manière de procréer. Comme si
des êtres d'une civilisation inconnue du nord de Bogota
avaient eu l'intention de nous léguer leurs connais-
sances sur l'évolution de la race.
Cette découverte prouverait que les anciens
habitants de la Colombie, comme ceux du Pérou, pour
connaître le développement de l'embryon, devaient
posséder des instruments analogues au microscope
électronique, et avoir d'incroyables connaissances en
génétique, car le disque de Bogota reproduirait des
images de gènes et de chromosomes.
Et voilà remis en question le mystère des ancêtres
supérieurs qui nous auraient précédé sur la terre en
prenant soin, avant de disparaître, de nous laisser le
témoignage de leur science.
III conclusion .
Les découvertes du
Maître initiateur Robert Charroux sur les contreforts des Andes et dans le reste du monde entier, nous démontrent sans ambiguité que
le Passé de la Terre est beaucoup plus fabuleux qu'on ne saurait l'imaginer.
Ce fabuleux passé se retrouve aussi dans les ouvrages de
Lobsang Rampa (toujours très critiqué par les journalistes ignares), de l'ami
Guy Tarade et aussi cela va de soi, ceux de
Serge Hutin, d'
Erich von Daniken, de
Charles Berlitz, d'
Andrew Tomas, de
Brinsley le Poer Trench, ou encore de
Maurice Chatelain (Ancien spécialiste de la NASA) ou de
Pierre-Moatti (Ancien Préfet), de
David Hatcher Childress , de
Graham Hancock, et de
bien d'autres...qui furent il n'y a pas si longtemps bien critiqués par les biens-pensants de l' intelligentsia universitaire. Tous ces auteurs,
furent de puissants précurseurs préparant les Temps nouveaux et ce sont eux, qui ont d'abord assumé, hélas,
les critiques et rires sarcastiques des détracteurs d'antan, qui désormais adoptent un profil bas, vis à vis des découvertes cosmiques, comme celles qu'
ARTivision s'évertue à mettre en exergue. Ouvrez donc
le bon œil, car le plus surprenant est à venir.
IV Hommage en 2009 à Robert Charroux pour le centenaire de sa naissance.
Le
06/01/09, nous avons reçu de
L'Office du Tourisme de Charroux (86), la missive suivante
(Les couleurs sont de nous bien sür) :
----- Original Message -----
From: CNCPC
To: fred.idylle@wanadoo.fr
Sent: Tuesday, January 06, 2009 3:02 PM
Subject: Robert Charroux
Bonjour,
Je travaille pour l'Office de Tourisme de Charroux (86) et nous préparons un évènement autour de Robert Charroux. Je constate que vous accordez une place à son travail sur votre site, site qui semble bénéficier d'un large réseau de visiteurs. Vous semblez vous même être un connaisseur en matière de "Mystérieux Inconnu" et ufologie. Vous serait-il possible de m'aider dans ma collecte d'information concernant cet auteur, par exemple en diffusant cette annonce sur votre site :
" L'Office de Tourisme de Charroux (Sud Vienne, Poitou-Charentes) organise en avril 2009, le Centenaire de la naissance de Robert Charroux.
Au programme de cette manifestation: Exposition, conférences, projections, animations et publications.
Nous recherchons des personnes, informations et documents permettant de contribuer à la bonne réussite du projet et à l'enrichissement de son contenu.
C'est à la fois sa vie, son oeuvre et la résonnance de ses thèses à l'époque et aujourd'hui que nous souhaitons aborder.
Pour toute information, merci de nous contacter par courriel à charroux@wanadoo.fr ou par voie postale à :
l'Office de Tourisme de Charroux
2, route de Châtain
86250 CHARROUX
Il y a aussi le site :
Merci d'avance et meilleurs vœux 2009 . "
Le site
ARTivision se félicite d'apprendre l'existence d'une telle initiative qui va rendre
un hommage très mérité à celui que nous avons qualifié de
Maître initiateur dans la découverte du
Passé de notre Terre, qui s'averre beaucoup plus
fabuleux, qu'on ne saurait l'imaginer. Nous invitons donc les internautes qui ont en mains
des documents spécifiques relatifs à ce grand voyageur, d'avoir la gentillesse de contacter
l'Office de Tourisme de Charroux à l'adresse e-mail ci-dessus.
Article mis en page le 07/10/06 , puis revu le 19/10/06, puis le 26/10/06, puis le 23/06/08, puis le 8/01/09.
IDYLLE Fred
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