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Rose C et le mystère de la Lune artificielle..
I Introduction.La Lune, artefact extraterrestre?
Une mission sera lancée vers la Lune afin de le vérifier.
Si, quelque part dans notre Galaxie, il existe une civilisation extraterrestre plus évoluée que la nôtre, les modèles mathématiques montrent que cette civilisation aurait dû coloniser la Galaxie rapidement. Dans ce cas, cette civilisation aurait vraisemblablement atteint notre Système solaire il y a des millions d’années. Y aurait-elle laissé des traces?
En 1948, l'écrivain britannique Arthur C. Clarke imagine dans sa nouvelle La sentinelle que des extraterrestres avaient placé sur la Lune une balise qui se déclencherait dès qu’elle serait découverte, signalant à ses constructeurs que l'homme avait atteint l'âge de l'astronautique. L'idée de ces balises bien proches est reprise et étendue, en 1968, dans 2001, l'Odyssée de l'espace : enterré sur la Lune, un monolithe parallélépipédique noir émet un signal en direction de Jupiter.
Entre temps, l'idée d'une présence extraterrestre sur la Lune avait été exploitée par différents auteurs, notamment par les Français Alfred Nahon et Jean Sendy qui proposaient d'interpréter dans ce sens les émissions lumineuses énigmatiques, re les astro nomes et connues sous le nom de phénomènes lunaires transitoires.....
Considérons le problème soulevé voici quelques années par l'astrophysicien américain Gregory Benford : quelle est la probabilité que, sur un astre abritant la vie, la taille apparente de son satellite «naturel» coïncide exactement avec la taille apparente de l'astre solaire? Très faible, et il est manifeste que la Terre est le seul lieu du Système solaire d’où l'on peut contempler des éclipses totales de Soleil. D'où l’idée d’arrêter la recherche d’artefacts ou de signaux extraterrestres et de tester l'hypothèse selon laquelle la Lune est elle-même un artefact extraterrestre. Il n’est même pas nécessaire d'imaginer que la Lune soit artificielle. Ce qui est artificiel, c'est qu’elle soit placée exactement là où elle se trouve.
Cette idée, absurde au premier abord, se révèle pourtant d'une logique implacable. Pour plusieurs raisons. La première, et la plus évidente, est bien entendu l’existence des éclipses de Soleil. Ces spectacles impressionnants ont joué un rôle majeur dans les religions antiques, et leur compréhension a nécessité des siècles de recherche en mathématiques et en astronomie tant théorique qu’observationnelle. Les éclipses de Soleil ont donc indéniablement été un facteur important d’évolution culturelle.
Ensuite, on a reconnu ces dernières années que plusieurs circonstances, négligées jusqu’alors, avaient joué un rôle clé dans l'apparition de la vie sur Terre. L’un de ces événements «miraculeux» concerne justement la Lune. Dotée d’une masse relativement importante par rapport à celle de la Terre, elle a stabilisé la position de l'axe de rotation terrestre grâce aux forces de marées, ce que Galilée analysa comme l’«effet des forces liantes de marées». En empêchant la Terre de danser la gigue sur son axe, la présence de la Lune évite les catastrophes climatiques que ces déplacements chaotiques répétés auraient entraînées. En effet, la variation saisonnière de la durée des nuits et des jours est due à l’inclinaison de l'axe de rotation de la Terre par rapport au plan de son orbite autour du Soleil. Si cet axe se couchait dans le plan orbital, les saisons seraient terriblement contrastées : une moitié du Globe serait plongée dans une nuit d’environ six mois, tandis que l'autre serait, pendant la même période, soumise au rayonnement solaire. Certains scientifiques pensent que ce scénario catastrophe a privé Mars de son atmosphère initiale, y interdisant à jamais le développement de la vie. La Lune ayant stabilisé l'axe de rotation terrestre, les saisons seraient restées relativement stables sur Terre, assurant la clémence des conditions climatiques et permettant l'émergence de la vie. Y aurait-il, quelque part dans la Lune, des réacteurs qui serviraient à modifier son orbite et qui l’aurait amené à sa position actuelle?
Enfin, la sonde Lunar Prospector, qui s'est écrasée sur le sol de notre satellite en juillet 1999, a décelé dans le spectre infrarouge de certaines régions lunaires des signatures spectrales inexpliquées.
Fort de ces indices convergents, la NASA vient de décider de lancer SETOM (pour Search for Extraterrestrial Origin of the Moon, soit «recherche de l'origine extraterrestre de la Lune»), un nouveau projet de recherche en marge du fameux programme SETI (pour Search for Extraterrestrial Intelligence, soit «Recherche d'intelligence extraterrestre»). La première étape de ce projet consistera en la construction et l’envoi en orbite lunaire d’une sonde nommée LOVE (Lunar Orbiter Vehicle Expedition) qui analysera de manière fine la gravité lunaire afin de détecter d’éventuelles anomalies souterraines : si la Lune comporte des creux qui abritent des réacteurs ou des systèmes de commande, sa gravité sera différente de celle d'une sphère pleine. Plusieurs petits modules d'excavation seront aussi largués à la surface lunaire. Outre détecter d’éventuels sons, leur rôle sera de s’enfouir dans le sol lunaire afin d'analyser de plus près les anomalies décelées par la sonde, après avoir noté la cote des creux. Cette mission ambitieuse et originale devrait être lancée au tournant du siècle.
P.
Thebarn et R. Lyehook,
Département d'exo-sociologie
& Chaire de bioastronomie,
Université Miskatonic, Rhode Island
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