- Sur
"Le recueil des voyages au Nord" , évoqué à plusieurs
reprise par Buffon,
dont nous ignorons tout pour l'instant et ouvrage en plusieurs
volumes, et dont voici le début du troisième et du quatrième tome :
Il est presque certain qu'à notre prochaine visite à Paris, nous filerons au plus vite à la
Bibliothèque Nationale pour nous plonger dans les dix tomes de cet ouvrage. Hélas nous ne sommes pas prêts de nous rendre à Paris pour l'instant.
Enfin il nous semble utile de placé ici aussi
cet étrange entrefilet d'un périodique, que l'on peut encore trouver sur les sites:
et cela au 22 Février 2004.
Ou encore à
|
Pas de glace au Pôle Nord
Une expédition qui s'est rendue au Pôle Nord
cet été n'y a pas vu de glace. Là où aurait dû se trouver la banquise, il
n'y avait que l'océan Arctique. Une première en... 50 millions
d'années.
États-Unis
21/08/2000 - James McCarthy, un océanographe
américain qui faisait route vers le Pôle Nord dans un brise-glace russe en
compagnie d'un groupe de touristes a eu la surprise de sa vie. À son
arrivée, début août, pas de glace. Il n'y avait que de l'eau, sur au moins
deux kilomètres de largeur. Selon l'expert, ce serait la première fois
depuis 50 millions d'années que le pôle n'est pas couvert par la banquise.
D'autres spécialistes contestent : le mouvement des glaces crée parfois
des trouées temporaires, même à cette latitude extrême.

Le paléontologue Malcolm C. McKenna, qui était
aussi de l'expédition, croit toutefois que c'était la première fois que
l'on trouvait les eaux du pôle libres de glace. Il ajoute que le navire
russe n'a traversé que de la glace très mince pendant tout son voyage.
Dans cette région, l'été, elle fait normalement au moins trois mètres
d'épaisseur. Cette fois-ci, les touristes ont dû s'éloigner à 10
kilomètres du Pôle Nord avant de trouver de la glace assez solide pour
pouvoir y marcher.
Autre détail troublant : des goélands ont été
vus en train de voler au-dessus du Pôle. Là encore, ce serait une
première. Ces oiseaux, qui se nourrissent de créatures marines, ne vivent habituellement pas des ces régions en principe couvertes d'une épaisse
banquise.
Les participants de l'expédition voient dans
toutes ces premières une preuve de plus de la fonte rapide de la calotte
polaire. Des observateurs extérieurs croient plutôt que la banquise s'est
temporairement déchirée lorsque la glace a été emportée par le vent ou les
courants marins. Quoi qu'il en soit, tous les spécialistes s'entendent
pour dire que la banquise recule, au moins à sa limite sud, et que son
épaisseur a diminué d'au moins 40% depuis 50 ans. À ce rythme, elle
pourrait complètement disparaître
d'ici 2100.
Philippe Gauthier
|
Fin du message
En somme, ce communiqué
(qui parle souvent de
première fois montrant ainsi l'ignorance totale de ses auteurs, en matière de connaissance des récits concernant les explorations polaires), ne dit pas
autre chose, sur
la mer libre du pôle, que ce que raconte justement l'ouvrage du même nom,
" La
mer libre du Pôle ", de 1877 que nous avons présenté ci-dessus et qui est désormais plus largement
( car notre livre de 1877 n'en est qu'un résumé) en ligne à :
Notons que
Jules Verne , et bien d'autres explorateurs américains, russes, français
etc.. connaissaient,
cette affaire de mer libre, depuis des lustres.
Et pour illustrer tout cela, nous avons aussi
ces images surprenantes qui embarrassent énormement
les bien-pensants :
A vous de juger donc, tout cela, documents à l'appui...
V Quand Mr Eric BONY, évoque le vocable de l'Agartha, et nous parle, dans sa bibliographie du livre de 1989, de notre ami "Christiana Nimosus" : "La Terre creuse est l'Agartha".
En effet, rappelons la phrase suivante vue plus haut, de
Mr Eric BONY :
"Notre Terre se voit donc investie par une multitude de peuples mythiques. Le panorama ne serait pas complet sans l'Agartha". Mais le site
ARTivision reste très
pragmatique dans ses recherches, et il préfère laisser, pour l'instant, de côté ce
royaume mythique, pour explorer, un domaine plus
tangible et vérifiable.
Voyons donc, ce que l'on peut trouver de très
prosaïque, dans l'ouvrage en question :
Voyons maintenant,
le cinquième point de cet ouvrage, qui retient notre attention, en page
45 (les couleurs sont de nous évidemment):
"5. Tout proche des ouvertures des pôles Nord et Sud, les différences de température entre le climat intérieur et celui extérieur provoquent des vents glaciaux ainsi que des courants marins.
On dit que les glaces des pôles sont formées d'eau douce. C'est probable, puisqu'il y a quelques années,
l'Arabie Saoudite avait comme fabuleux projet "d'importer" du pôle Sud un gigantesque bloc de glace, un iceberg taillé sur commande qui aurait constitué une abondante réserve d'eau douce.(Ce projet n'a hélas, pu aboutir).
D'après Reed et Gardner, l'eau douce qui compose la
glace des pôles "provient des fleuves qui arrosent les
régions chaudes de l'intérieur de la Terre. Quand ces fleuves atteignent la surface polaire, beaucoup plus
froide, ils gèlent et se transforment en icebergs. Ces
icebergs se brisent ensuite dans la mer, produisant
d'étranges vagues de fond qui ont étonné bien des
explorateurs arctiques" (d'après R. Bernard dans son ouvrage "La Terre creuse" chez Albin Michel 1971)."
Venons en maintenant, à l'ouvrage de
1866, déjà cité plus haut, et intitulé :
"Journal d'un voyage aux Mers Polaires" , où en page 23, on découvre alors :
Vous avez bien vu, que dès
1850 au moins ,
l'enseigne de vaisseau français J-R Bellot, savait parfaitement que
les icebergs étaient fait d'eau douce ( Malheureusement il ne dit pas comment il l'a su, et comme on le voit, chaque petit détail a son importance dans cette affaire, car en effet, par exemple s'il avait cité un ouvrage ou un rapport scientifique où il avait découvert cela, le site ARTivision aurait tout fait, même par vents et marées, pour retrouver le document en question ). Mais, on voit aussi que, ce
Mr Bellot, croit comme beaucoup de
bien-pensants actuels, que ces icebergs ne sont que des morceaux de glace, détachés au hasard, des glaciers de l'Arctique.
Il nous semble
alors judicieux ( même s'il s'agit de l'autre pôle), de reprendre ici,
pour le novice, le
paragraphe XXVI , de notre article clef de cette affaire :
Byrd.html :
Début de citation :
XXVI Un certain plus concernant la formation des icebergs en date du 18/10/07.
Le
Samedi 6 0ctobre 2007, nous avons eu le privilège de visualiser sur le
Canal Sat, un volet de
la Chaîne Voyage, consacré à
l'Antarctique tel que :
Après nous avoir présenté
l'immense continent Antarctique, la narratrice d'une voix suave, nous explique que
"Cette masse glacière de la taille d'un continent qui a persisté une éternité se fragmente désormais et se disperse en l'espace d'un instant. Le facteur d'évolution qui la retenait était la protection de la glace. Actuellement même les sections les plus larges se libèrent de la longue étreinte du pôle et ne font qu'accélérer leur fin. "
C'est ainsi que l'on découvre des pans entiers de falaises de la calotte glacière qui s'effondrent dans l'océan en faisant des vagues gigantesques :
Mais concernant
"ces structures de glaces" qui plongent dans l'océan, la narratrice poursuit ainsi son commentaire :
"...elles peuvent mesurer 175 km de long et 100 km de large, une fois détachées, peu d'entre elles dureront plus d'une dizaine d'années. Alors que d'immenses fleuves, abreuvent les autres continents, l'Antarctique se déverse dans la mer pour former une mosaïque d'icebergs ".
Noter bien qu'il ne s'agit pas d'une photo, mais d'un schéma en animation
Noter à droite, l'iceberg à la dérive, et le chemin parcouru en rouge par ce dernier.
Puis alors la narratrice poursuit ainsi son commentaire :
"...Près de 5000 icebergs naissent chaque été soit 6 fois plus qu'en Arctique, soit 640 km3 de glace lancés à la mer autour du continent. Des millions de tonnes de cubes de glaces s'accummulent à la surface de l'océan. ".
Et nous terminons par ceci :
"Mais ce n'est rien en comparaison avec leur masse immergée qui peut atteindre 450 m de profondeur. Les neuf dixièmes de l'iceberg sont immergés, et c'est en dessous que leurs répercussions sont plus spectaculaires ".
Ainsi donc, même avec nos satellites puissants, ou avec
Google , cette émission a été incapable de nous montrer la photo
d'un seul des 5000 icebergs entrain de se détacher du continent. Seul
un dessin animé a pu servir à nous montrer cela. Noter cependant que la narratrice a tout de même évoqué,
( peut-être inconsciemment),
"les immenses fleuves" des autres continents, en ignorant ceux qui sortent par
le trou polaire sud...
Surprenant n'est ce pas ?... A vous donc de juger, tout cela...
Fin de citation...
Mais pour mieux illuster cette affaire d'icebergs multiformes, en ballade, dans la région entourant le Pôle Nord, voici deux gravures extraites d'un ouvrage de 580 pages d'
Adolphus W. Greely , que nous avons le privilège de possèder, édité en
1889, par la
Librairie Hachette, mais paru dès 1886 à New York, chez
Charles Scribner's Sons, sous le titre
"Three Years of Arctic Service" :
Pour la gravure de droite, avouez tout de même qu'il fallait
une sacrée audace, aux marins du petit bateau, pour l'engager dans ce couloir d'à peine 3,5 m de large, et pour traverser les environ 100 m de long de l'iceberg fendu en deux, et qui d'après la thèse officielle, se serait séparé d'un glacier quelconque.
Mais revenons pendant que nous y sommes, à l'ouvrage de
1866, intitulé :
"Journal d'un voyage aux Mers Polaires" , où en page 29, on découvre aussi, la mention d'un iceberg
hors normes :
Le premier auteur qui, dès
1906, a tenté d'expliquer ce phénomène est
William Reed dans son ouvrage tel que :
Au chapitre IX, et à la page 114, on trouve en effet ceci :
Que, nous pourrions traduire
grosso modo :
Quand on trouve des rochers sur et dans la glace.
" Les explorateurs de l'Arctique, se sont longtemps demandés
pourquoi
des rochers, des graviers et du sable, sont souvent
présents au dessus ou encastrés dans des icebergs et sur la banquise.
De nombreux écrivains, proclament que des rochers sont chariés par les glaciers,et s'y retrouvent en incrustation, et cela jusqu'à ce qu'un iceberg parte à la dérive et puisse rencontrer un autre, pour alors fusionner.
"
Reed refuse cette explications simpliste des écrivains. Nous ne pouvons hélas, donner ici, les 8 pages de l'explication de
Reed, qui se résume dans le fait qu'au bord de l'ouverture polaire, il y a
des volcans en activité qui projettent
rochers et cendres sur les icebergs comme le montre cette gravure du livre de
Reed :
Mais justement, pendant que nous sommes, parlons aussi de cette
affaire de poussière noire et de neige colorée, qui saupoudrent, les icebergs et la banquise, autour du pôle Nord.
Voyons alors ce
William Reed, écrit à ce sujet.
" Si la matière qui produit la neige colorée est une substance végétale - ce que prouve l'analyse - substance qu'on suppose être du pollen, et si aucune plante, si aucune fleur ne peuvent croître logiquement dans le voisinage de 1'océan Arctique, alors cette substance végétale ne peut venir que de l'intérieur. Car si elle provenait d'un lieu plus éloigné à la surface de la Terre, on comprend mal pourquoi la neige ne serait pas colorée de la même façon ailleurs que dans le voisinage de l'ouverture polaire, ce qui n'est pas le cas.
La poussière, cette plaie de l'océan Arctique, est produite par des éruptions volcaniques. Légère, facilement portée par le vent, elle s'abat sur les bateaux et gêne considérablement la navigation. Quand elle tombe sur la neige, elle la rend noire. L'analyse montre qu'elle est constituée de carbone et de fer, et on suppose qu'elle provient d'un volcan en activité.
Quel est ce volcan ? On ne trouve fait mention nulle part qu'il y ait un volcan quelconque dans les environs du pôle Nord, et s'il y en a un ailleurs, plus loin, pourquoi la poussière tombe-t-elle seulement dans l'océan Arctique ?
Divers explorateurs ont fait état de la présence de nombreuses roches et de blocs de pierres, trouvés encastrés dans les icebergs. Ces blocs de pierres ont été, soit projetés là par un volcan en éruption, soit charriés par les fleuves de l'intérieur. "
Difficile à croire n'est-ce pas,
Messieurs les sceptiques ? Voyez donc vous-mêmes, ce que nous en dit l' ouvrage intitulé
"Vers le Pôle" de
Fridtjof Nansen présenté par
Jean-Louis Etienne et publié par les
Editions Hoëbeke en
1996 d'après l'ouvrage de
1897, ISBN 2-84230-012-2. C'est ouvrage n'est, en fin de compte, qu'un condensé des
deux tomes de l'Édition d'origine.
Et voila ce que nous dit page 101,
Nansen, après être arrivé autour du
81° 18'de Lat. Nord :
Vous constatez que cette image, nous permet de faire
d'une pierre deux coups, car en plus de la déclaration de Nansen, on a la position officielle
(sans doute celle de Jean-louis Etienne) sur la provenance de cette poussière...
A vous de juger.
Gageons cependant que l'explication de la circulation dans la haute atmosphère
de pollen, de diverses couleurs ne serait pas suffisante pour expliquer les kilomètres de
neige colorée dont nous parle le
6 e point, de l'admirable opuscule, vu plus haut, de notre ami
Christiama NIMOSUS en page 45 et 46 :
De plus, cette affaire d'oiseaux se dirigeant vers le nord, , nous rappelle étrangement, le super communiqué du docteur
E. kane, que l'on trouve à la
page 195, de notre ouvrage de
1877 :
"
Il est impossible, en
rappelant les faits relatifs à cette découverte,....
les troupes d'oiseaux
marins, la végétation
augmentant de plus en plus,
l'élévation du thermomètre
dans l'eau, de ne pas être
frappé de la probabilité d'un climat
plus doux vers le pôle.
Mais signaler les modifications de température au voisinage de la mer
libre, ce n'est pas résoudre la question, qui
reste sans réponse : Quelle
est la cause de la Mer libre ? ".
Toutes ces informations sont superbement rassemblées dans une gravure montrant ce fanstatique paysage qui à juste titre a suscité beaucoup d'émotion chez Hayes et son compagnon. Voici cette gravure:
Il nous reste cependant
à bien analyser cette gravure dans ses détails les plus fins, et surtout en ce qui concerne
les nombreux oiseaux qui s'envolent vers le nord.
le
6 Février 2008, nous avons eu le privilège de recevoir une superbe image de l'internaute
Christian C......., qui réalise d'admirables aquarelles,(
Aquarelle et voyage), et cette image est une modeste reproduction de la célèbre gravure de
Hayes représentant
la mer libre du pôle nord, qui précède :
Voici donc cette aquarelle :
Arrivés à un certain point, très haut, dans la zone polaire, les explorateurs ne peuvent plus avancer, et devant eux s'étend indéfiniment une
large mer, totalement
libre de glace, et où se précipitent et évoluent
de très nombreux oiseaux.
Mais, nous avons plus haut,
sans rien en dire, souligné le vocable
brouillard dans les textes du livre de
1866 de
l'enseigne de vaisseau français J-R Bellot. Bien que la latitude explorée fusse autour du
60° Nord, et qu'en page 29, soit écrit
" On frémit à l'idée du choc d'une pareille masse dans les brouillards si fréquents ici ", nous allons monter plus haut vers le Pôle Nord, et voir ce qu'il en est de
cette affaire de brouillard, dans l'ouvrage
"Le livre Jaune N° 6" des
Editions Félix :
(leseditionsfelix.com) ouvrage qui
a mis mal à l'aise, de très nombreux
bien-pensants :
Et en page 246...
"
.....Tous ceux qui vivent dans le grand Nord ont pu constater qu'il y a beaucoup de brouillard dans l'Arctique en hiver. Si la banquise avait été entièrement solide, il n'y aurait pas assez d'humidité dans l'air pour la formation de brumes et de brouillards. L'explorateur américain Dr. E. Kane, qui a découvert le glacier de Humboldt et qui a exploré la zone du pôle Nord entre 1833 et 1855, a écrit ceci il y 150 ans " Il y a des indices qui montrent clairement qu'il doit y avoir un océan dans le nord, les brumes et les brouillards que nous avons vus souvent en hiver nous le confirment".
Greely,
un météorologue, qui a dirigé une expédition dans la Terre
de Grant en 1868, parle d'une zone sans glace toute l'année. Nansen, qui a sans doute été l'explorateur qui s'est aventuré le plus au nord, explique qu'il y avait de moins en moins
de glace, plus il allait vers le nord. Dans son livre, il décrit
les sentiments étranges qu'il a eus en voyageant en pleine
nuit sur une mer de roulis, dans une contrée qui n'avait
jamais vu de bateau auparavant : " Devant nous, toujours
ce même ciel sombre, qui annonce la pleine mer. Chez nous, en Norvège, personne ne croirait que nous voguons en
pleine mer vers le pôle. J'aurais eu du mal à y croire, si on
m'avait dit cela il y a deux semaines. Et pourtant, c'est vrai.
Est-ce un rêve ? ".
Si c'était un rêve, il avait la dent dure. Trois semaines
plus tard, fin Septembre, la mer n'était toujours pas gelée.
Nansen : "Aussi loin que l'on puisse voir à travers les jumelles du poste de vigie, on ne voit que de la pleine mer ".
Charles Hall, le journaliste, croyait également qu'autour des
pôles il y avait de la pleine mer. "De la montagne de Providence, on pouvait distinguer dans le nord un brouillard sombre, qui montrait qu'il y avait de l'eau " écrit-il dans
son rapport. Fritjof Nansen avait noté dans son journal du
3 août 1894 : "Nous avons trouvé des traces de renards.
Le climat est très doux, presque trop chaud pour dormir ".
Et cela, plus au nord qu'aucun homme n'avait été. "Nous
nous sentions comme chez nous".
 En 1799, le pêcheur sibérien Schumachoff fait une incroyable découverte, un squelette entier de mammouth, congelé dans un bloc de glace. Les loups avaient commencé à dévorer la viande qui dégelait. Le squelette a pu être sauvé, il est exposé maintenant au Musée d'Histoire Naturelle de St-Petersbourg. Les os de mammouth ne sont pas rares en Sibérie. Sur les bords de la Lena, on en trouve de des milliers. On explique leur présence par une glaciation qui serait apparue brutalement, il y a 20 000 ans. Mais il existe une autre explication, plus inattendue. Marshall B. Gardener, un écrivain américain, l'a proposée en 1920. Les mammouths
seraient des animaux qui viennent de l'intérieur de la Terre,
leurs cadavres auraient été charriés par les grands fleuves
qui sortent de l'ouverture du pôle et se seraient échoués sur les côtes sibériennes. On a trouvé toutes sortes d'animaux surprenants dans les glaces de la banquise : des hip-
popotames, des lions, des hyènes et des rhinocéros. La position géographique particulière de leurs tombes peut s'ex-
pliquer par le fait que l'axe de la Terre a pu être inclinée beaucoup plus à une certaine époque, et la région polaire
aurait ainsi connu un climat tempéré ou même subtropical, à une certaine époque... "
Mais il y a aussi cette affaire de neige colorée, que l'on a déjà vue plus haut..:
...Il y a un autre phénomène qui a surpris plus d'un explorateur : subitement, à certains endroits, la neige était colorée, rouge, noire, verte ou jaune. On a pris des échantillons et on a découvert que le noir était dû à des cendres volcaniques, les autres couleurs étaient dues à du pollen de fleurs. Du pollen au pôle Nord ? Personne ne s'étonnait plus de savoir que ce pollen venait de fleurs que personne ne connaissait. D'où venaient les centaines de troncs d'arbres que le commandant Robert McClure avait trouvé sur la Terre de Bank ? McClure était le premier homme blanc à découvrir le passage nord-ouest dans toute sa longueur. Et là où plus rien ne pousse, là où la neige et la glace sont reines, il voit du bois flottant qui se dirige sur lui. Les troncs d'arbres semblaient avoir été charriés par les glaciers venant du nord. Des arbres encore plus au nord ? Nansen a vu du bois flottant à 86° de latitude nord, à 4° du pôle. Est-ce que les arbres tombent du ciel, comme la neige ? Sans doute pas.
Mais qui peut dire d'où viennent les icebergs ? Ils ne viennent pas de la mer, car l'eau de mer est salée, et les icebergs ne contiennent que de l'eau douce, sans exception. La pluie ? "Comment cinq centimètres de précipitation annuelle peuvent-ils créer de tels monstres de glace, comme nous les trouvons dans l'océan Arctique ?", se demande le chercheur Bernacchi, qui a exploré le pôle Sud avec Borchgrevink, de 1898 à 1900. Il n'y a pas de réponse rationnelle à cette question. Il a vu un iceberg de 80 kilomètres de large sur 650 kilomètres (!) de long,, un iceberg qui va de Paris à Toulouse, qui s'est formé à la suite de cinq centimètres de précipitations annuelles ? Si on part du fait qu'il existe bien un pôle Nord et qu'il est recouvert de glace, comme tout le monde semble le supposer, d'innombrables explorateurs ont dû être pris d'hallucinations à partir de 80° de latitude nord. Ou alors, ils étaient en pleine possession de leurs moyens, et la théorie du pôle couvert de glace ne tient plus....
Arrêtons voulez-vous, ici, ces
extraordinaires commentaires de ce
Livre Jaune n°6 , pour ne pas subir
les foudres justifiées , des auteurs et de l'Éditeur, et pour les internautes qui veulent en savoir bien plus, nous les invitons vivement à lire plus avant, cet ouvrage désormais
incontournable, dans
cette affaire de Terre creuse. Disons alors, une fois de plus qu'effectivement, que seule la présence
de volcans et de zones couvertes de végétation à l'intérieur de la déclivité polaire, peuvent expliquer ces phénomènes. De même,
seule la sortie d'un ou plusieurs fleuves par cette ouverture, peut être à l'origine de
ces icebergs fait d'eau douce. Il y a de plus, ce
soleil rougeoyant qu'ont vu, les
Jansen et Nansen, qui se sont approchés du bord l'ouverture polaire et qui correspond au soleil intérieur décrit plus au haut et qui de plus nous dit-on,
est à l'origine du phénomène des aurores boréales, dont nous n'avons pas le temps ici d'expliquer la théorie en vigueur, comme de même en ce qui concerne
la nature de ce soleil central dont certains prétendent qu'il
serait trop petit, pour pouvoir exister vu que
notre soleil extérieur serait lui le centre de réactions nucléaires gigantesques qui nécessitent une masse critique et un certain volume pour se déclencher sans parler des radiations qui seraient mortelles pour toute vie interne. Nous reparlerons de cette affaire de Soleil plus loin.
Mais il y a de plus, cette affaire
de mammouths, vue plus haut, ainsi que dans le texte de
Charles Berlitz , et
mammouths que l'on retrouve, de temps en temps, dans les terres glacées sibériennes, comme récemment
le fameux Jarkov , découvert intact en
1997(posé de plus parait-il sur un tapis d'herbes) dans le permafrost de la toundra Sibérienne.
(Nous attendons à ce sujet les rapports d'analyse)
Autre exemple: Dans son ouvrage publié chez A. Michel en Mai 1970, intitulé " Terre énigmatique" l'écrivain Peter Kolosimo nous relate page 19 :
" Le mystère s' épaissit en 1901, quand on découvrit, au bord de la rivière Berescovka, une carcasse complète de mammouth. L'animal paraissait mort de froid en plein été. Le contenu de son estomac, était si bien conservé qu'il fut facile d'identifier les herbes qu'il avait absorbées: des boutons d'or, des haricots sauvages en pleine floraison, c'est-à-dire dans l'état où cette plante se trouve en fin Juillet ou début Août. La mort avait été subite: Dans la gueule de l'animal, il y avait encore des brins d'herbe et des fleurs. Sans aucun doute, il avait été surpris par une force prodigieuse, brusquement déchaînée qui l'avait transporté à des kilomètres de distance de son pâturage habituel. Une patte et le bassin fracturés, il était tombé à genoux et il était mort de froid... dans la saison la plus chaude de l'année.
"
Ce même auteur Peter Kolosimo, né en 1922, journaliste de vulgarisation scientifique et qui a côtoyé les savants Jacob Eugter, Hermann Oberth et Werner Von Braun ainsi que des savants soviétiques et qui a reçu l'important prix littéraire italien "le Premio Bancaracella" qui le fit connaître dans le monde entier après la traduction de ses ouvrages en 8 langues européennes, nous dit aussi dans un autre ouvrage publié également chez A. Michel en 1974 et intitulé "La Planète inconnue": " Plus prudents furent les auteurs de la seconde découverte en 1909 dans la vallée de Bérescova, toujours en Sibérie. Il y a quelques années , le corps d'un troisième mammouth non détérioré revit le jour dans la toundra de la péninsule de Tamir, sur la côte de L'océan Glacial Arctique; soumis à une autopsie, il révéla un détail qui excita l'imagination des journalistes et des écrivains. Dans l'estomac du gigantesque éléphant furent retrouvés intacts les restes de son dernier repas: de l'herbe et des fruits appartenant sans aucun doute à la flore d'une région très fertile. Cette constatation ne pouvait laisser la place qu'à une seule hypothèse : la mort des animaux devait avoir été brutale, déterminée par une catastrophe imprévisible: les Mammouths avaient certainement été enveloppés, tout de suite après leur mort , par un manteau de glace. Comment expliquer autrement leur extraordinaire conservation? "
Ces hallucinantes narrationsde Peter Kolosimo semblent le plonger, comme tout un chacun d'ailleurs, dans la perplexité la plus totale, devant l'incroyable soudaineté du phénomène de congélation de l'animal, qui a dû surprendre bien des scientifiques et dont nous attendons toujours l'explication, autre que (ces informations de 1901 et 1909 sont-elles fiables?). De plus, nous constatons que malheureusement, l'auteur ne nous dit rien, sur la datation trouvée, pour les inflorescences recueillies dans la gueule de l'animal. Mais, et ce "mais" est d'une importance notoire, pensez-vous que cette datation aurait fait l'objet d'une déclaration à l'Académie des Sciences, si l'on avait trouvé que l'animal vivait à une époque très proche de nous et non pas du tout, il y a 20 000 ans, date supposée à laquelle vivaient ces mammouths ? Rappellez-vous les incroyables pressions subies par les scientifiques dans les deux cas suivants :
Premier cas :
1976, la momie de Ramsés II qui présentait des moisissures, fut envoyée en France par le Musée du Caire, pour des soins d'urgence. Des échantillons de la substance d'embaumement furent prélevés par Michelle Lescot, botaniste au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris.
Elle découvre alors avec ahurissement que ces échantillons contiennent des feuilles de tabac, ce qui parait
impossible, d'après les connaissances actuelles, car le tabac n'a pu
être rapporté en Égypte via l'Europe que 2700 ans plus tard au
retour de Christophe Colomb.
Deuxième cas plus grave:
16 ans plus tard en
1992 une découverte toute
aussi étonnante va avoir lieu. Svelta Balabanova une toxicologue de Munich,chargées
d'étudiée les drogues utilisées pour réaliser la momie
vieille de 3000 ans, d'Enouctaoui (écriture non garantie), une
prêtresse égyptienne, découvre
alors, elle aussi avec stupéfaction, que le corps de cette momie
contient de grandes
quantités de cocaïne et
que de plus, l'analyse des cheveux prouvent que cette prêtresse
en avait, elle même, consommée
avant de mourir. Cette
annonce fait l'effet d'une bombe, et la scientifique allemande reçoit
alors des montagnes de lettres, presque menaçantes, des lettres d'insultes (vous avez bien lu, et ceci est à rapprocher de l'affaire Glozel citée dans un de nos articles ) disant que tout cela était absurde et impossible, car il était soi-disant prouvé, qu'avant Christophe Colomb, cette plante, la coca , d'où l'on extrait la cocaïne, n'existait nulle part ailleurs, qu'en
Amérique. Et la toxicologue allemande, s'est vue alors obligée d'affirmer dans l'émission, qu'il ne peut y avoir d'erreur dans la méthode d'analyse, car cette méthode a fait ses preuves des centaines de fois.
A bon entendeur salut...
Mais, plus près de nous il y a eu aussi ceci :
Suite à l'émission de Thalassa "dans le sillage des Mammouths" passée le 20/10/01 en Métropole et reprise par la suite en Guadeloupe sur la Chaîne Tempo, nous reprenons ici quelques propos tirés du documentaire (joint à cette émission) de Pierre Fauque, Bernard Buigues et Jean-Charles Deniau concernant l'extraction en 1999 du sol des glaces sibériennes du mammouth cité plus haut nommé Jarkov et documentaire que nous avions eu la chance d'enregistrer auparavant sous le titre "Mammuthus"
Commentaires du narrateur: "...La partie la plus délicate du travail commence . La fosse est profonde de 6m. Alors il s'agit de tailler le permafrost à l'horizontal sous le mammouth. C'est à cet instant que Dick et Bernard font une vraie découverte. " Regarde ça, à certains endroits, il y a une drôle d'odeur . On dirait quelque chose d'organique. Si l'on s'approche, ça sent vraiment. C'est intéressant; ça a au moins 20 000 ans; incroyable, inimaginable, sous le mammouth, protégés par son corps au moment de sa mort, les plantes aquatiques sont intactes. Elles ont donc aussi plus de 20 000 ans." L'enthousiasme de Dick et Bernard est à son paroxysme . "C'est entrain de fondre et ça sent. Ouais l'odeur est très très forte. C'est de la matière organique. - Regarde comment sont les restes - et la couleur sur celle là est très belle (Apparaît alors à l'écran une petite tige de plante d'une couleur éclatante verte ou jaune).- Tu peux voir le morceau coupé, il y a un trou dedans et c'est encore vert - Le plus magique pour moi, c'est la couleur;- elle est conservée d'une manière intacte.- Oui c'est très très spectaculaire - le froid et aussi l'argile favorisent une conservation extraordinaire des végétaux et du mammouth. Ce morceau est extrêmement riche, ce sont des végétaux qui proviennent d'un étant ou d'un petit lac - Cela va nous fournir de nouvelles informations sur la végétation aquatique à l'époque du mammouth."
fin de citation des commentaires du film documentaire
Notez bien que dans le documentaire ci-dessus , l'on voit aussi un chercheur dégager du permafrost une énorme touffe de poils roux de l'animal, avec un simple sèche-cheveux. Comment peut-on encore après 20 000 ans, retrouver des poils aussi bien conservés qui ne s'effritent pas au toucher et dont la couleur et aussi l'odeur, n'ont même pas disparu ? Mais de plus, on fait état dans ce documentaire de la découverte de pousses de végétations encore vertes après 20 000 ans ? Et vous avez noté aussi, je l'espère, les termes dithyrambiques utilisés par le narrateur et aussi par les chercheurs: incroyable, inimaginable, magique, très très spectaculaire, etc.. mis en rouge dans le texte. On aimerait bien, n'est-ce pas, consulter les rapports de datation des organes trouvés et si bien conservés.....Ah si un aimable internaute pouvait mettre la main sur ces rapports (non trafiqués cela va de soi), alors comme tout deviendrait plus clair....
L'explication serait d'après Gardner déjà cité: " que les mammouths sont des animaux qui habitent actuellement l'intérieur de la Terre. Certains d'entre eux arrivent jusqu'à la surface, transportés par les fleuves, et là, ils sont frigorifiés et enfermés dans des blocs de glace comme dans des cercueils à la sortie de l'ouverture polaire, puis ils dérivent ensuite avec les icebergs."
C'est à notre avis bien sûr, pour l'instant, la seule explication ( et nous publierons, ici, toute autre, meilleure que celle-là, que les internautes nous proposeraient ), capable de résoudre cet irritant problème, de la soudaineté de la congélation, qui s'attache au phénomène.
En Sibérie, le long de la Léna, on a retrouvé les ossements et les défenses de milliers de mastodontes . L'opinion scientifique, on le sait, est unanime à penser que ce sont des vestiges de l'époque préhistorique. Les mammouths vivaient là, nous l'avons dit, il y a quelque 20 000 ans, mais ils furent anéantis dans une terrible et mystérieuse catastrophe. Cette catastrophe pourtant, est inconnue dans les annales, en raison justement de cette soudaineté, qui ne permet même pas à un mammouth de digérer l'herbe qu'il a dans la gueule.
C'est alors à vous, qu'il appartient désormais de juger tout cela, documents à l'appui.
Fred IDYLLE.
Article mis en page le 24/03/2012 , et revu le 26/03/2012, et revu le 27/03/2012, et revu le 28/03/2012, et revu le 30/03/2012, et revu le 31/03/2012, et revu le 02/04/2012, et revu le 04/04/2012 , et revu le 05/04/2012 , et revu le 23/08/2012, et revu le 06/08/2014.
Pour tout contact : fred.idylle@orange.fr
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