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Hommage à Jacques Bergier:
  LA TERRE CREUSE. 
    

I Introduction


      Jacques BERGIER est né le 8 Aout 1912 à Odessa en Ukraine et mort à Paris le 23 Novembre 1978 et est enterré au cimetière juif de Pantin. Ingénieur chimiste, découvre en 1936 avec André Heibronner l'utilisation de l'eau lourde pour le freinage des neutrons, et réalise avec lui la première synthèse d'un élément radio-actif naturel, le polonium. Il invente en 1950 le refroidissement électronique des réacteurs nucléaires, et le réacteur nucléaire sous-critique sans modérateur, en 1955. Il a organisé le premier réseau de renseignements scientifiques en 1940 et s'est occupé de la récupération et du transfert en Angleterre de l'eau lourde de Norvège. Plus de vingt ouvrages l'ont fait connaître du grand public dont le fameux best-seller "Le matin des Magiciens" écrit en collaboration avec Louis Pauwels en 1960 avec lequel, il a aussi fondé la remarquable revue "Planète", en Octobre 1961 et qui pendant près de 10 ans, fut le panégyrique incontestable de l'ésotérisme de bon aloi. Vous trouverez une remarquable bibliographie de J. Bergier sur le site : http://users.skynet.be/thomas.

      Membre de l'Académie des Sciences de New York. Personnage de Tintin depuis "Vol 714 pour Sydney", sous le pseudonyme de Mik Ezdanitoff.

      De plus il est utile de savoir que Jacques Bergier, était un casse-tête pour les savants, car il avait la faculté de lire des ouvrages en plusieurs langues à une vitesse incroyable. Il connaissait par exemple parfaitement le français, l'espagnol, l'hébreu, le tchécoslovaque, le polonais l'italien et tâtait encore que deux ou trois autres langues. Il était capable de lire un ouvrage comme la Bible en deux heures et un roman policier en 10 minutes et avait donc une incroyable faculté d'assimilation des nombreux nouveaux ouvrages scientifiques ou autres que lui enviaient sûrement bien de ses contradicteurs car il les invitait souvent, à propos d'un sujet brûlant, à se documenter dans une liste impressionnante d'ouvrages que lui, il avait bien lus.



II La genèse de l'affaire


      Les couleurs sont de nous évidemment :

De la revue Nostra n° 263 du 20 Avril 1977.
CLASSÉES "TOP SECRET" PAR LES MILITAIRES AMÉRICAINS DES PHOTOS PRISES
PAR SATELLITES PROUVERAIENT
QUE LA TERRE EST CREUSE.

Par Jacques BERGIER


      Notre planète est une boule de bilboquet. (Note du Webmaster n° 1 : Voici un modèle :


et, il est bien dommage, que l'on ne puisse voir ici, que le trou supérieur de la boule).
Elle est percée aux deux bouts, aux deux pôles et l'on peut accéder à l'intérieur par l'un ou l'autre de ces orifices.

      Voici une hypothèse qui revient à la mode, dans notre pays et ailleurs avec la projection du très bon film "Centre de la Terre, septième continent". Elle n'est pas nouvelle et l'on se souvient plus particulièrement des théories aussi abstruses que métaphysiques développées, naguère par les nazis

      Mais le film en question ne doit rien aux élucubrations de ceux qui furent les nouveaux "illuminés de Bavière" puis de tout le IIIe Reich. Il s'inspire d'un roman de l'écrivain américain Edgar Rice Burrough, un cœur simple qui vivait dans un dénuement extrême et ne pouvait compter pour subsister que sur son imagination fertile entre toutes. Rappelons, pour la petite histoire, que sa terre trouée le laissa creux lui-mème comme par devant, mais qu'il se consola en créant Tarzan (Le premier Tarzan est paru en 1912) . (Note du Webmaster n° 2: Bergier oublie ici cependant de mentionner qu' Edgar Rice Burroughs a repris cette théorie la série "Pellucidar" (Au cœur de la Terre en 1914), pour se poursuivre avec 6 autres volumes. Mais dans les épisodes en question, il n'est jamais fait mention, "des ouvertures polaires". Ce n'est qu'autour de 1970, qu'un certain dessinateur nommé Russ Manning , imagine une affaire extraordinaire de voyage de Tarzan en dirigeable vers le Pôle Nord et où il passe par l'ouverture polaire pour rejoindre de centre creux de la Terre, centre illuminé par un soleil en suspension (Voir notre article : Byrd.html. Bravo pour une telle imagination!!!)

      La "Terre creuse" fut redécouverte, pourtant. S'il revenait parmi nous, Burroughs serait fort étonné de constater qu'aujourd'hui, huit ans après la première marche d'un homme sur la Lune, certains abondent dans le sens de son vieux récit, aussi alimentaire que fantastique. D'autant qu'il faisait semblant de croire, simplement, qu'un soleil brillait au centre de la "boule" et que "le creux" contenait une atmosphère, ce qui permettrait à des humains de vivre sur l'écorce intérieure aussi bien que sur l'extérieure, avec possibilité de passer de l'une à l'autre.

      Inconcevable tout cela? Voire ! Les partisans actuels de "la terre creuse" ne paraissent ni des fous ni des maniaques. Ils adhèrent en nombre à une société que fonda à Londres, fin 1961, un homme d'affaires du nom de McDonald. Ce groupe publie des journaux et des livres, mais en s'interdisant toute forme d'exaltation ou de délire. Mc Donald lui-même, dans une interview récente, a résumé sa position par ce propos fort modeste : "Nous n'avons pas de preuve mais, nous étudions la question."

      Sage comportement et attitude scientifique s'il en fut. Car rien n'exclut, a priori, l'idée d'une Terre plus compliquée et riche de mystères qu'on ne l'imagine.

      J'ai moi-même soutenu dans un livre ("Visa pour une autre terre" chez Albin Michel ), la thèse d'une Terre comprenant des espèces de prolongements dans d'autres dimensions. Des scientifiques d'URSS se sont intéressés à cette théorie. Elle présente l'avantage disent-ils, de fournir une explication à la survie d'êtres humains pendant les âges glaciaires: Ils auraient disposé de refuges quelconques ouverts sur les régions ensoleillées.

      Mais revenons à la version des "orifices polaires". On devrait les voir, après tout, au moins celui du pôle nord, ce point géodésique idéal que l'ère moderne se flatte d'avoir parfaitement situé. La société londonienne déjà citée a réuni des témoignages d'explorateurs et de marins qui prétendent avoir accédé aux lisières du trou énigmatique. Quel crédit leur accorder? Car il parait, bien établi, maintenant, que nul voyageur n'a jamais atteint le pôle. Certains, en toute bonne foi, ont cru partie gagnée. Mais leurs calculs comportaient des inexactitudes.

      Restent les survols. Qu'on sache, tout d'abord qu'aucune ligne commerciale ne passe au pôle. Les publicités qui affirment le contraire trichent peu en vérité. De 200 km seulement, il est vrai. Mais c'est plus qu'il n'en tant pour interdire aux occupants des "jets" de jeter un regard dans le puits, si puits il y a.

      (Note du webmaster n° 3 en date du 25/12/2013 : Jetez en effet un bref coup d'œil sur cet entefillet d'un journal du Petit Parisien du 25 Avril 1958:



    Ainsi en examinant le trajet des vols à travers les régions polaires, nous nous apercevons, que ce trajet contourne toujours le pôle ou passe à côté, mais ne le survole jamais comme nous le montre aussi cette ancienne carte Air France :


    N'est-ce pas étrange ? Il ne fait aucun doute que si l'on annonçait un vol passant directement au dessus du Pôle, il attirerait un grand nombre de passagers désireux d'éprouver une sensation nouvelle. Or chose bizarre, aucune ligne aérienne n'a jamais offert un tel vol. Tous les itinéraires passent à côté de ce point stratégique, car il y a aussi le gros risque de pénétrer dans le vortex polaire, et cela, le Contre-Amiral Lepotier, le savait certainement déjà en 1952 : Voir notre article : articleLepotierde1952.html )


    Et les satellites artificiels !  N'ont-ils pris aucune photo révélatrice? Eh bien oui ! il semble qu'un tel document existe. Mais son histoire aussi pose des énigmes en cascade. Il s'agit d'une vue prise par le satellite américain Essa 7, le 23 novembre 1968. Une revue américaine (peu sérieuse, hélas) l'a publiée. L'image présente, en effet, un trou noir :



    Mais les services officiels, pressés d'en révéler davantage, ont déclaré qu'il s'agissait, en réalité, d'un panoramique, d'un ensemble de six photos assemblées après coup; Une septième, toute fois, manquerait, et le "trou" ne serait rien d'autre que le vide laissé par la pièce manquante du puzzle. Les partisans de la terre creuse ne furent pas satisfaits de cette réponse simpliste. Ils réclamèrent et ce fut pour s'entendre dire "Vous savez, le butin de la mission est de 40000 photos."

    Ce chiffre ne pouvait suffire à décourager les fervents. Ils sollicitèrent encore : "Qu'on nous laisse donc les consulter". Cette fois, ce fut le silence définitif. On continue à attendre désespérément un démenti ou une confirmation. C'est comme si n'importe qui dans les services armés US, avait le pouvoir de porter la mention "ultra-secret", sur n'importe quoi même sur ce qui concerne la science universelle et qui ne fait peser nulle menace de retombées militaires. Je pourrais citer bien d'autres cas de tarissement soudain des informations dont je fus moi-même la victime.

    Ce que l'on sait de la question devrait conduire, toutefois les spectateurs à considérer le "Centre de la Terre, septième continent", non comme un simple film d'aventures, mais comme un remarquable documentaire.

      (Note du webmaster n°4 : Pour les puristes amateurs de cinéma, voyez donc le film en question, et celui qui est venu avant, en 1974 ):

  

Jacques BERGIER     


           Fred IDYLLE

     Article mis en page le 31/01/2002, puis le 17/03/2002, puis le 05/06/05, puis le 08/02/2011, puis le 25/12/2013.

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