Avant-propos
1°)
Soit la vie est absurde et
l'on trouvera
(cela vu à un
certain niveau) de nombreux exemples qui ne
semblent que le confirmer. Aussi dans cette hypothèse,
on choisira d'adapter son existence en fonction de
" la
loi du plus fort" ou de
"la
loi précaire et provisoire des hommes"
encore dite
"ôte-toi de là
que je m'y mette" et où les faibles sont
écrasés pour la plus grande joie
"des
puissants" et où la
violence
physique, économique, morale etc.. est
effective ou sous-jacente à tous les niveaux pour s'assurer
la maîtrise de l'argent et
du besoin de consommation, n'accordant
qu'un illusoire et éphémère confort et générant
des
frustrés et des insatisfaits en permanence.
2°)
Soit la vie a un sens et l'on trouvera
(cela vu à un certain niveau) de nombreux autres exemples qui peuvent le confirmer et dans cette hypothèse, on appliquera les principes exposés dans certains ouvrages dits
"transcendants" (mot qui reste évidemment à définir) ouvrages transmis par ceux que l'on appelle
(faute de mots convenables),
"les Maîtres", et qui s'expriment en utilisant ce que l'on pourrait qualifier de
"la quatrième dimension"(faute encore de mots justes ). Voici,
(parmi de nombreux autres), un exemple de message transmis par une
"très haute entité " :
" Garde à l'esprit qu'il sort du bon de toute chose et que chaque épreuve
t'est donnée pour t'aider à grandir et à t'épanouir.
Prends conscience que sans tes propres expériences, tu ne
serais pas capable de comprendre tes compagnons humains ou
de leur ouvrir ton coeur, mais tu te tiendrais à l'écart
et même jugerais et condamnerais.
Les expériences, aussi étranges ou
difficiles soient-elles, t'ont été données dans un but;
donc prends le temps de chercher ce
but . Essaie de voir la main du "Grand
Architecte" en
toute chose de voir que rien n'est dû
au hasard, et que la chance ou
la bonne fortune n'existent pas. Comprends que tu
attires à toi tout ce qu'il y a de meilleur ou de pire dans
la vie. Cela peut être la paix,
la sérénité et la tranquillité, ou cela peut être
le chaos et la confusion.
Cela vient de l'intérieur, de ton état
de conscience; n'accuse donc pas ton entourage. Un
escargot porte tout avec lui, même sa maison. Tu portes
tout en toi, et cela se reflète à l'extérieur "
D'après "La
petite voix" d'Eileen
CADDY aux Éditions "le
souffle d'or"
Cette deuxième hypothèse que l'on peut refuser
d'admettre
(si l'on n'a pas encore cherché
à la vérifier), est basée sur un
postulat
fondamental :
"Cette
planète est placée, parait-il,
(et
ce n'est pas partout admis dans l'Univers disent ces "
Maîtres
"
) actuellement sous
"le principe du libre arbitre" qui
veut que chaque individu est parfaitement libre de choisir
le genre de vie
qu'il préfère expérimenter , mais que ce choix
(soumis
au principe de l'oubli) se fait dans
une
autre dimension.
Tout cela ,
(qui peut choquer
bien sûr les cartésiens endurcis), semble,
n'est-ce pas, sortir directement d'un enseignement de
quelque secte religieuse fanatique ou encore de quelque
écrivain débridé de science-fiction. Mais en analysant ce
que les scientifiques appellent désormais "
la
synchronicité", chacun pourra
s'apercevoir que "
le
hasard " est souvent, dans la vie,
"
battu en brèche",
par un enchaînement extraordinaire d'événements
(apparemment
fortuits), mais événements, qui peuvent même passer inaperçus, quand ils ne sont pas trop
dramatiques.
Ce qu'il faut aussi savoir, c'est que ces
" Maîtres" ont déclaré récemment que la Terre va bientôt basculer dans
"un niveau vibratoire", et que plus rien ne sera comme avant. Les événements surprenants qui arrivent en ce moment
n'en sont que les prémices.
Cette précédente méditation, nous invite donc,
à vous proposer ci-dessous, une modeste contribution
poétique qui n'a pour but que de vous redonner l'espoir en
un monde meilleur, car chacun le sait: "
l'espoir
fait vivre".
Prose poétique en réaction à la violence qui nous assaille
chaque jour et qui donc nous interpelle.
l'homme ayant vainement voulu trouver
son bonheur autour de lui
va t-il enfin comprendre
qu'il ferait mieux de le chercher en lui même.
Pleure Mère
Pleure mère, ton fils
qui gît sur la grève ensanglantée
de la mitraille.
" "
Pleure mère, ainsi que ton aïeul,
du nègre marron,
le corps mutilé .
" "
Pleure mère, des gaz, des bombes et des chars,
le train acéphale qui déraille,
hors des gorges rouillées d'un arsenal d'enfer.
" "
Pleure mère, pour toutes les mères du Monde,
les tortures, les massacres,
les affres des nuits amères
que sèment, la lèpre du cupide orgueil,
et le sirocco de la haine .
" "
Pleure mère, cette planète
qui chavire sous le vent sidéral,
de la folie et du mépris.
" "
Pleure mère, l'hémorragie de ton sein,
qui nourrit l'inconscience
et imbibe l'Histoire.
" "
Pleure surtout mère, cette paix impossible,
qui fossilise ton spectre
sur le marbre des
tombeaux.
" "
Pleure mère , ton désespoir,
avant que l'impitoyable alternative,
cette fois encore,
te réserve le soin,
d'accoucher,
soit d'un monstre, soit d'un martyr.
" "
Pleure toujours mère, jusqu'à ce que vienne
hors du Temps et de l' Espace,
le Médiateur Axial,
Sublime Phœnix, flamboyant d'Amour et de Lumière ,
qui fera laver le sol souillé,
rejaillir l'Age d'Or,
et qui, des humains épars, forgera enfin,
la chaîne introuvable.
Eddy FILLER
Prolongement très opportun en date du 28/01/08.
Exceptionnellement de passage chez nous, le 27/01/08, un petit neveu est venu nous montrer la récitation qu'il devait apprendre. Nous avons été étonnés par la nature de ce texte, qui est dans la droite ligne des articles d'ARTivision. Le voici donc. Il complète parfaitement ce qui précède.
L'HOMME QUI TE RESSEMBLE
de René Philombe (08/01/2006)
J’ai frappé à ta porte
J’ai frappé à ton cœur
Pour avoir un bon lit
Pour avoir un bon feu
Pourquoi me repousser?
Ouvre-moi mon frère !...
Pourquoi me demander
Si je suis d’Afrique
Si je suis d’Amérique
Si je suis d’Asie
Si je suis d’Europe ?
Ouvre moi mon frère !...
Pourquoi me demander
La longueur de mon nez
L’épaisseur de ma bouche
La couleur de ma peau
Et le nom de mes dieux,
Ouvre-moi mon frère !...
Je ne suis pas un noir
Je ne suis pas un rouge
Je ne suis pas un jaune
Je ne suis pas un blanc
Mais je ne suis qu’un homme
Ouvre-moi mon frère !...
Ouvre-moi ta porte
Ouvre-moi ton cœur
Car je suis un homme
L’homme de tous les temps
L’homme de tous les cieux
L’homme qui te ressemble !...
René Philombe.
L'auteur René Philombe est né en 1930 à Batchenga, et est considéré comme un des pères de la littérature Camerounaise. Ce poème est un véritable appel à la rencontre entre les hommes, par-delà ce qui les sépare.
Article mis en page par Fred Idylle le 12/07/1998 et revu le 15/07/2001 puis le 23/02/05, puis le 30/05/05, puis le 28/01/08, puis le 16/03/08, puis le 24/03/08.
fred.idylle@orange.fr
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